V
Kislen sortit de sa cabine, il venait de diner et une petite ballade dans la fraicheur de la nuit ne pouvais pas lui faire de mal.Les arquebusiers et les archers avaient du rester sur le pont pour prévenir toute attaque de ces terrifiants teradons.Le canon avait également été monté sur le pont et les deux servants dormaient appuyés sur ce gros cylindre de métal.Il y avait également trois maîtres d'épée et une dizaine de hallebardiers qui s'étaient portés volontaires pour le premier tour de garde.
-Je peux me joindre à vous, demanda le lieutenant aux trois joueurs de cartes.
-Biensûr lieutenant, répondit joyeusement l'un des soldats.
-Mais vous devez mettre en jeux un minimum de une pièce d'or à chaque partie, bougonna le joueur qui avait le moins de pièces devant lui.
-Très bien, répondit Kislen en sortant sa bourse de cuir de sa poche.
Deux cartes furent données à chaque joueur provoquant des sensations de joie et de dégout chez les quatre participants.Kislen avait été bien servi,un valet de coeur et un dix de la même couleur, il fit disparaître son sourire et pris un air dépité dont il avait le secret.Le joueur possédant le plus de métal étincelant étala trois belle pièces sur le sol craquelé du bateau, entrainant la contestation du malchanceux du groupe qui n'avait pas remporté une seul victoire, qui abandonna après quelques plaintes.Le troisième soldat mis les pièces demandées avec un petit pincement au coeur.Kislen suivi également en posant la somme nécessaire, le joueur qui venait de se coucher posa trois carte sur le plancher et pesta une fois de plus de rage devant son manque de chance en remarquant les cartes qu'il venait de poser.
-Mais y a pas de justice, se plaignit il.
Kislen regarda les trois cartes et masqua son sourire en constatant les deux dix sur le sol bosselé, accompagnés d'un as, il savait que cette paire de dix ne concernait que lui, si l'autre joueur c'était plaint à la vue des cartes, c'est qu'il possédait il y a quelques instants le quatrième dix.Jamais personne ne jette un jeu avec un as.
Le lieutenant ne misa aucune pièce d'or et laissa cette initiative à ses adversaires, le joueur à sa droite rajouta de nouveau trois pièces d'or tandis que l'autre déposa ses cartes sur la pile dans un long soupir.Kislen rajouta la somme nécessaire.
Le soldat en face à face avec son supérieur fus pris de doute, il venait tout de même de déposer une somme qui représentait une semaine de consommation alcoolisée, il ne connaissait pas le salaire des lieutenants, mais il fallait tout de même être fou pour mettre autant d'argent sur un coup de bluff.Il supposa donc que Kislen avait surement une paire d'as avec celui déjà sorti, le soldat jeta de nouveau un coup d'oeil à son jeu et espéra se tromper sur sa conjecture en apercevant sa paire de dames.
L'un des joueurs éliminés saisit une carte, et la retourna lentement sous les lourds et intenses battement de coeur des deux concurrents.
Kislen regarda la carte, elle ne changeait rien à sa main, mais peut être qu'avec ce roi il pourrait toucher la suite si une dame se décide à sortir.Une fois de plus il passa son tour.L'autre joueurs fut soulagé à la vue de cette carte et ne misa rien également, mais il pria pour que le valet sorte.
Les deux joueurs fixaient la main du donneur qui retourna de façon théâtrale la dernière carte, et le soldat fut pris d'une joie intense lorsqu'il constata que sa prière fut éxausée, un magnifique valet de pique venait de compléter sa main pour lui offrir une suite.Il ne pris pas le temps de réfléchir et misa dix pièces d'or sonnantes et trébuchantes.
Kislen l'observa, et au yeux des cartes il décida de s'amuser un peu avec les nerfs du soldats, il dénoua le cordon de sa bourse et vida son intégralité sur le sol et ajouta:
-Il faut que vous sachiez que ça représente plus de deux mois de votre salaire.
Le soldat appâté par la lumière surnaturelle que dégageaient ces pièces d'un jaune éclatant, et encouragé par sa splendide suite avança son tapis devant lui et jeta ses cartes face retournée.
-Je suis désolé lieutenant, mais grâce à ce valet je pense que vous ne pouvez me battre, dit il sur un ton triomphale.
-Il ne faut jamais faire confiance à un valet, répondit Kislen, en savourant l'expression de son adversaire dont le visage se liquéfiait devant le full de son lieutenant.
-Nan, c'est impossible, comment ai je pu.
Le soldat enfoui sa tête dans ses bras et se lamenta sur son sort, tandis que Kislen tria son argent durement gagné devant les yeux à la fois jaloux et admiratif de toute la compagnie présente sur le pont.Il rangea la somme de pièce qu'il avait jouée durant ce bref mais enrichissant tour et demanda à l'un des soldats combien il avait perdu au cours de la soirée.
-Je n'ai perdu que cinq pièces d'or, répondit il.
-Et toi, demanda Kislen au deuxième joueur.
-Eh bien, j'ai perdu douze pièces au cours de la partie, dit il honteusement en se préparant à la moral qu'allait leur passer leur lieutenant.
Kislen soupira:
-Tenez, dit il en leur tendant un nombre de pièce d'or correspondant à leur perte, Et ça c'est pour toi ajouta t'il en poussant le reste des pièces d'or vers le soldats qui releva la tête de ses bras.
Les trois soldats se regardèrent et remercièrent leur lieutenant en le couvrant de compliment et de merci lieutenant.La foule encore étourdie de la preuve de générosité et de gentillesse du lieutenant applaudit et acclama le brillant joueur de poker.
-Ho, comme vous êtes mignon, se moqua Kadok qui se tenait en haut de la vigie et qui avait regardé le spectacle silencieusement.
-Je l'avais oublié lui, dit Kislen tout bas de façon à ce que seul ses soldats puissent l'entendre.
-Je ne veux pas vous apprendre votre travail lieutenant, mais je pense que tout ce petit monde devrait surveillé la mer et l'horizon.
-Mais nous ne craignons rien avec le puissant Kadok sur notre navire, se moqua t'il;
Cette plaisanterie entraina le rire de tout les soldats présent sur le pont.Personne n'aimait Kadok, autant tout le monde aimait le voir se faire ridiculiser.
-Vous savez,il ne faut jamais se moquer d'un mage.
-C'est vrai, c'est encore plus dangereux que passer sous une échelle, plaisanta t'il une fois de plus.
Décidément ce lieutenant avait tout pour plaire.Les hommes riaient à gorge déployée et en se tenant les cotes.Quand soudain ils furent interrompus par deux brèves secousses,qui les firent tituber.
Et voila.Bon petit passage cérébrale(dans ce monde de brute)
J'ai eu des petits problèmes de connexion donc cela explique mon absence(j'ai un certificat de mon médecin comme preuve,donc pas de punition^^)
Sinon pour l'aide de dodo, ba on en parlera un peu plus tard ,mais je préfèrerai écrire le récit seul pour tout plein de raisons que j'expliquerais ,mais je ne m'oppose pas à un récit ou autre chose que tu écriras en parallèle.(Je sais pas si c'est hyper clair pour vous)
Bref on discutera et on trouvera bien une solution.