IV
Bertaud, Kadok et les six lieutenants se tenaient autour du corps écailleux de la créature.
-C'est quoi ce machin, demanda Lydos.
-Je sais pas, mais ça a une sale tronche, répondit le lieutenant Kislen.
-Si vous trouvez ça terrifiant, ce n'est même pas la peine de continuer, dit Kadok, car nous allons rencontrer des choses bien pire durant cette expédition, ceci n'est qu'un avant goût, dans mon livre il est marqué que se sont plus ou moins des éclaireurs.
-Sa aurait était sympa de nous prévenir, ajouta Kislen.
-J'ai jugé qu'il était bon que vous vous mettiez dans le bain et que les hommes voient que ces sérieux.
-C'est une exelente initiative, nous n'avons perdu qu'une dizaine d'homme, répondit Kislen sur un ton ironique.
-Comment osez vous, espèce de...
-Kislen a raison, coupa Bertaud, à ce que je sache le général c'est moi, c'est donc a moi de juger ce qui est bon de faire ou de ne pas faire.
Lydos tentait de se retenir de rire, tandis que Kislen était soulagé de voir que le général prennait sa défense.
-Bon pouvez vous nous en dire plus sur ces chose que nous allons rencontrer.
-Oui général,dit Kadok.Cette marque d'obéissance sonnait comme une insulte dans la bouche du sorcier.Voyez vous cette sale tronche, dit il en regardant Kislen ,est appelée teradon, et le petit lézard sur son dos, c'est un skink.
-Petit, s'écria Kislen sous l'étonnement, je crois que vous avez un petit problème sur les estimations, entre le voyage d'un mois et les vivres prévues.
-Comparé à ce que nous allons rencontrés, cette petite merde est insignifiante.Lorsque nous rencontrerons des guerriers saurus, on en reparlera de la taille, répondit Kadok ennervé sous le nombre de plainte à son éguard.
-Allons messieurs,calmez vous.Et pourriez vous nous en dire plus sur ces monstrueux saurus, demanda Bertaud.
-Ils ne sont pas seulement monstrueux,ils sont doté d'une force énorme et d'une peau si dure que rien ne peut la percer.
-On verra si rien ne peut la percer, plaisanta Kislen.
-Oui riez, nous verrons bien qui aura le dernier mot lorsque ils vous aurons tranché la gorge à coup de griffe.
Bertaud décida de mettre fin à la conversation, suite au débordement.
-Bon nous devons continuer et trouver ou accoster, declara Bertaud.
-Mais la plage est à deux pas, répondit Kislen.
-Mais nous devons acoster un endroit précis, sombre crétin, car l'île est recouverte d'une forêt si dense que jamais nous trouverions notre chemin.
-Comment je pouvais le savoir, tenta de se justifier Kislen.
-Eh bien quand vous ne savez pas, éviter de l'ouvrir.
-Bon retournez chacun à vos navires, nous ouvrons la marche, ordona Bertaud.
-Général si vous me permettez, mes hommes et moi pourrions tenir la position de tête, vous avez eu une rude journée vous et vos hommes.
Bertaud ne pu décliner la proposition de Kislen, ses hommes et lui étaient fatigués et un peu de repos leur feraient du bien, suite aux agitations de l'après midi.
-J'accorde votre requète, dit le général en adressant un grand sourire de remerciement au lieutenant.
-Très bien,mais dans ce cas j'insiste pour accompagner cette incapable, s'exclama Kadok.
Bertaud qui n'avait pas l'envie et la force de se lancer dans une nouvelle polémique autorisa Kadok à rejoindre le navire de Kislen.Il sourris à l'idée de se débarrasser de ce fardeau.Lydos se réjouissant à cette idée que Kadok quitte le navire décida d'accélérer les choses.
-Bon et bien ne perdons pas de temps.
Voila, désolé pour le retard,mais j'avais vraiment tros la flemme d'écrire ce passage.
Je vous l'accorde il n'est pas très palpitant, mais il fallait passer par là.
A bientôt pour la suite,qui viendra plus vite je l'espère.