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 Second concours de récit : les participations

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4 participants
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alexy999
Scribe Skink (vainqueur du concours de récits)
alexy999


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MessageSujet: Second concours de récit : les participations   Second concours de récit : les participations Icon_minitimeJeu 24 Oct 2013 - 16:20

Bonjours à tous et bienvenue au second concours d'écriture du PPHL.

Suite au débat qui a eu lieux sur l'existence de ce concours où bon nombre de membre ont exprimé leur désir de participer, nous ne procéderons pas à une session d'inscription et commencerons directement à compter de ce jour.

Je déclare donc les jeu ouverts! Un thème, une règle, un titre.

Pour ce concours, vos récit devront avoir comme thèmes communs: "Le destin" ou "Le devoir". Tant que votre oeuvre illustre d'une manière ou d'une autre la thématique de ce thème et que vous restez fidèle à l'univers de Warhammer (tout récit portant sur une race autre que les HL n'est en rien interdit et même vivement encouragé) vous rentrerez dans les critères. Aucune oeuvre ne sera refusée si elle s'éloigne trop du thème, mais considérez que cela affectera fort vos votes.

Hormis le respect du thème imposé, un seule règle prévaut: La taille. Vous devrez composer votre oeuvre via Word ou Open Office en Arial 10. Un minimum d'une page et un maximum de trois seront donc les seules restriction. Vous pouvez ensuite et évidement poster votre récit sur le PPHL dans le format qui vous conviendra. Les deux détenteur du titre, Itzi-Bitzi et moi même, se chargeront de reporter votre texte sur l'un des deux programmes pour en vérifier la dimension.

Vous avez l'intégralité du mois de Novembre pour écrire vos œuvres, les remises seront clôturées le 1er décembre et les votes commenceront alors pour une durée de 2 semaines. Le gagnant (où les gagnants ex-eaquo comme ce fut le cas lors du premier concours) se verront remettre le titre honorifique de Scribre skink et ce jusqu'à une nouvelle édition du concours. Sur ce, à vos claviers et que le meilleur scribouillard l'emporte !!!

Pour toute question concernant le concours, veillez vous adresser ici.


Dernière édition par alexy999 le Mer 4 Déc 2013 - 8:20, édité 2 fois
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alexy999
Scribe Skink (vainqueur du concours de récits)
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MessageSujet: Re: Second concours de récit : les participations   Second concours de récit : les participations Icon_minitimeLun 18 Nov 2013 - 17:27

Mise à jour

Nous vous rappelons qu'il ne vous reste que deux semaine pour déposer votre oeuvre.

De plus, suite à nos propre rédactions de récit, Itzi-Bitzi et moi même nous sommes accordé pour élargir la taille maximum des textes à trois page Word/Open Office. Nous nous montrons navré pour ceux ayant déjà terminé leur texte plus court qu'il le souhaitait mais personne n'ayant encore déposé de participation, le changement est donc d'application sans objections acceptables  B)


Dernière édition par alexy999 le Mar 3 Déc 2013 - 22:30, édité 1 fois
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Le Scribe
Kroxigor
Le Scribe


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MessageSujet: Re: Second concours de récit : les participations   Second concours de récit : les participations Icon_minitimeVen 29 Nov 2013 - 18:33

Salut!
Bon on dirait que je suis le premier, voici mon oeuvre:

Le destin du chasseur
Par le Scribe

Année 2503 du Règne de l'Empereur Karl Franz du glorieux Empire. L'hiver vient et avec lui son lot de désespoir : les routes seront bientôt enneigée, les plus démunis des paysans mourront dans leurs masures brinquebalantes. Les arbres seront recouverts d'une épaisse couche de neige et l'obscurité gagnera peu à peu les sombres forêts qui ne seront plus éclairées par les rayons du soleil pendant plusieurs mois.

Klubstein, petit hameau de l'Ostland, situé à l'orée de la forêt des Ombres, se prépare au pire : les récoltes sont ramassées a la hâte, le bétail est rentré dans la seule grange du village, des symboles tribaux sont dessinés sur les portes des masures délabrées et les habitants serrent contre eux leurs breloques, armés bien souvent d'une vieille lame rouillée et pour les plus croyants, de leur foi. Ce petit endroit, durant l'été tranquille pendant un temps compte trente deux habitants, tous plus pauvres les uns que les autres, il faut dire que personne n'irait se risquer dans un endroit pareil pour venir en aide aux pauvres paysans car ce village est situé à quelques lieues de Volganov, la ville incendiée par le seigneur du chaos Mortkin. Quelques adorateurs du chaos rôdent encore et certaines nuits, quand un des habitants ne fut pas revenu de la chasse, on entend dans les bois des hurlements à glacer le sang du plus courageux des hommes.

La nuit tombe, et Torbas n'est pas encore revenu de la chasse, il faut dire qu'il est sur la piste d'un dain, quoi de plus délicieux pour passer l'hiver ? Entre les branches des arbres il voit que le soleil se couche, lentement. Il court, est épuisé par la traque mais il ne va pas renoncer, pas maintenant.Il s'arrête soudainement, à quelques mètres de la il vit sa proie, immobile et à l'affût. C'est le moment se dit-il ! Il sort sont arc de chasse, un cadeau de son grand-père avant qu'il ne succombe sur son lit de mort, blessé en chasse par l'apparition soudaine d'un monstrueux sanglier. Il s'avance, lentement, puis, on entend un petit bruit sec : Torbas vient de briser une brindille, le dain s'enfuit à toutes jambes. Hors de question de le laisse s'enfuir comme cela, se dit Torbas ! Il entreprit donc de le poursuivre, jusqu'à la nuit tombée s'il le fallait !
Au bout d'une longue course poursuite, Torbas fini par retomber sur sa proie, le dain était immobile et paraissait ne pas l'avoir vu ou entendu. Tel le chasseur, Torbas sortir le plus silencieusement possible une flèche de son carquois, banda son arc et au moment de tirer, il vit le dain se retourner dans sa direction mais il ne s'enfuit pas, il le fixa, le regard pétillant...mais la flèche parti. Le dain s'effondra, la flèche planté dans l’œil.

La nuit tombait et Torbas était sur le chemin du retour, il remarqua le panneau de signalisation qui indiquait la direction a suivre pour arriver au village, il n'était pas loin. Il tirai sa proie, son futur dîner par les pattes arrières, la sueur sur son front indiquant qu'il fournissait un effort intense. Au bout d'une longue et épuisante marche, il parvint a rentré chez lui, dans son foyer bien aimé. Qu'est-ce qu'il aurait aimé être accueilli par une jolie femme, sa femme.. mais elle n'était plus de ce monde, arrachée à la vie par des monstruosités sans nom, d'immondes Hommes-Bêtes. Au moment de poser délicatement sa prise contre le coin de sa porte, Torbas sorti de sa poche un objet étrange : un médaillon, funeste, noir de jais en son centre était incrusté une sorte d'étoile à huit branche mais le chasseur ignorait sa signification. Il l'avait trouvé en arrachant la flèche du dain, elle était posée sur un rocher lui-même posé à côté d'un arbre étrange et muté par une sorte de magie noire. Torbas le prit, non sans trop savoir pourquoi il le prenait. Quoiqu'il en soit cet objet ne le rassurait pas et il préféra le ranger dans son précieux coffre qui serai désormais caché sous son lit. Torbas porta maintenant son attention sur son futur repas...

Le soleil se lève sur Klubstein, le seul coque du village se met à chanter et ce dernier se réveille. La nuit fut longue pour Torbas, ses cauchemars l'empêchant de dormir, peut-être à cause de cette étrange babiole. Le jeune cerf était à peine entamé et même pas vider, seule la patte droite avait disparu, désormais dans l'estomac de Torbas. Dès son réveil, le chasseur se précipita sous son lit pour regarder de plus près son médaillon : Il était cerné de symboles noirs, des écritures anciennes étaient inscrites derrière mais en regardant de plus près cette étrange étoile à huit branches, Torbas eut un frisson...puis il lâcha le médaillon, son teint soudain devenu blafard. Il reconnut l'étoile du Chaos, un symbole de désespoir et de mort. Il le ramassa puis voulu l'emmener loin, très loin d'ici, le jeter dans un ruisseau, n'importe quoi pour l'éloigner de lui et de son village ! Mais dehors, des cris ce furent entendre, Torbas reconnut la voie de Katrina, la fermière et de Klauss, le boucher. Torbas se précipita dehors...il le regretta rapidement : des hommes-bêtes étaient ici, ils avaient attaqué Klubstein, déjà une dizaine de corps jonchaient le sol, Torbas en reconnut plusieurs mais tous étaient horriblement mutilés. Dès cet instant, il sut ce qu'il dut faire : s'enfuit ! Il retourna dans sa maison pour prendre son arc, ses flèches et sa fidèle dague ainsi que son médaillon. En regardant par son unique fenêtre, il constata que les hommes-bêtes étaient environ une cinquantaine, menés sans doute par le plus gros d'entre eux : un monstre velu d'environ deux mètres de haut et armé d'une gigantesque hache à deux mains, dégoulinante de sang. Un frisson parcouru l'échine du chasseur. Il savait que des monstres existaient dans la forêt mais des horreurs tel que ça, il ne l'aurait jamais imaginé ! Il saisit à présent la poignée de sa porte d'entré mais quelque chose la retenait. En un grand fracas, la porte fut défoncée par une des horreurs attaquant le village, Torbas n'eut qu'un réfléexe : sortir sa dague et la plantée dans l'oeil de la bête, il le fit avec une rapidité aveuglante, lui-même ignorait comment il y était arrivé. Les bêtes étaient occupées a saccager les champs et massacrer les habitants, ils avaient ignoré la maison de Torbas. L'heure était maintenant à la fuite ! Torbas s'enfuit à toutes jambes uniquement armé de son arc et de sa dague, il traversa le plus rapidement possible les champs pour arriver à la forêt... il n'avait d'autres choix que de s'y enfoncer .

Cela faisait maintenant des heures qu'il marchait et des dizaines de questions, toutes sans réponses assaillaient son esprit : pourquoi son village ? Son médaillon avait-il quelque chose à voir avec tout cela ? Pourquoi attaquer au levé du soleil ? Toutes ces questions lui torturai l'esprit. Il prit le temps de se reposer quelques instants sur un rocher posé près d'un arbre horriblement muté... Torbas réalisa qu'il s'agissait de l'endroit où il avait trouvé son médaillon ! Son repos avait été de courte durée ! Il se leva brusquement et se mit à chercher toute traces intrigante pouvant lui fournir quelques explications. Sa recherche ne fut pas longue : au bout de quelques minutes de recherches, en poussant quelques buissons, Torbas tomba sur quelque chose de grandiose : devant lui se dressait un énorme gouffre, tout du moins une sorte de gouffre, à ses pieds se trouvait un escalier en pierre donnant au fond de cette cavité rocheuse. Torbas regarda autour de lui, cela lui paru clair, il se trouvait au milieu du camp des hommes-bêtes ! Comment avait-il fait pour ne pas le voir la veille ? Et pourquoi ce médaillon avait été placé à même le sol ? De nouvelles questions assaillaient son esprit. Sans trop savoir pourquoi, Torbas commença à descendre cet escalier. Plus il descendait plus la lumière laissait place à l'obscurité. Contrairement à ce qu'il avait pensé descendre cet escalier ne lui eu prit que quelques instant mais l'endroit était sombre, juste ce qu'il faut pour que Torbas puisse se repérer. Il ramassa néanmoins une branche morte qui jonchait le sol et avec ses talents de chasseur, en frottant deux pierres l'une contre l'autre, il put se faire une torche. Lorsqu'il se redressa, il aperçut à quelques pas de lui un autel : un gros bloc de pierre décoré de gliphes blasphématoire sur lesquels étaient posés des ossements humain. Il s'approcha puis posa délicatement une main sur la pierre, elle était froide, glacée, il retira sa main. Juste après avoir retirer sa main, Torbas entendit un bruit, un bruit de pas, plusieurs pas, il fut pris de panique, il comprit instantanément que les hommes-bêtes étaient revenus , sûrement parce qu'ils n'avaient pas trouvé ce qu'il cherchaient. Torbas regarda son médaillon, il étaient donc venu attaquer son village uniquement pour cette babiole, ils avaient suivi sa trace durant la nuit, ce qui les avaient conduits à son village. Torbas ne prit pas le temps de commencer à se faire des remords du fait du triste sort de son village, il y avait des choses plus pressante ! Il chercha un endroit où se cacher mais il n'y avait aucune cachette dans ce gouffre, se cacher derrière l'autel lui paraissait ridicule mais c'était sans doute la meilleure cachette. Mais avant qu'il ne put se cacher, un homme-bête remarqua la lueur de la flamme de sa torche et alerta ses congénères. Torbas se savait condamner, il posa sa torche et s'arma de son arc, prit une flèche, se concentra quelques secondes et décocha la première flèche qui alla se planter dans le torse musculeux d'un homme-bête, il s'avança vers Torbas, paraissant ne même pas avoir senti la morsure de la flèche. Torbas retenta une fois, deux fois, trois fois mais abandonna après la quatrième tentative et voyant le nombre d'hommes-bêtes descendant les escaliers. Il ne saurait les compter, ils étaient plus nombreux qu'à Klubstein, Au moins cent, voir plus. Torbas recula jusqu'à être dos à l'autel où il attendit que les hommes-bêtes viennent le tuer, il savait qu'il n'y avait aucun échappatoire. Cependant, l'attitude des monstres était étranges, ils ne beuglaient pas et descendaient lentement les marches, ce qui terrorisa encore plus le chasseur qui tremblait à présent de tout son corps ! Les hommes-bêtes arrivèrent au bout de l'escalier mais ils n'attaquèrent pas Torbas, ils se contentaient de l'encercler. Pourquoi ce comportement ? Se demanda Torbas. Il ne mit pas beaucoup de temps à comprendre : il tenait le médaillon dans sa paume de main et les hommes-bêtes ont du le voir. Torbas restait immobile et les hommes-bêtes aussi, du moins pendant quelques instants, jusqu'à ce qu'ils laissent place à leur chef, le géant musculeux qu'avait vu Torbas à son village. Le chef se contenta d'avancer dans sa direction jusqu'à s'arrêter à quelques mètres de lui. Il pouvait voir sa hache tachetée de sang humain, aussi grande que lui, des cornes immenses sortant de son front, des sabots en guise de pied et un torse bombé comme il n'en avait jamais vu, caché sous quelques plaques d'armure attachées à son corps a la vas-vite. Soudain, aux côtés du chef homme-bête, une sorte de sorcier homme-bête apparut en sortant d'un brouillard noir de jais, il était frêle mais dégageait une énorme force de caractère dans son regard et quand il regarda le meneur des bêtes, celui-ci baissa les yeux, sous le regard impressionné de Torbas. Lorsque le chaman tourna lui aussi les yeux vers Torbas, ce dernier fit comme le chef, il baissa les yeux. Le chaman regarda à nouveau le chef homme-bête, qui cette fois ne baissa pas les yeux et fit un signe d’acquiescement de la tête. Le géant s'avança vers Torbas et avec la pointe de ses cornes, perça une des joues du chasseur. Quelques goûtes de sang s'échappèrent et tombèrent sur le sol mais une tomba exactement sur l'étoile à huit branches du médaillon dans sa main. Et il se produisit quelques chose de spectaculaire : le chasseur commença à s'élever dans les airs, la tête renversée et les bras écartés vers l'arrière. Ses yeux se mirent à briller, sa bouche s'ouvrit et des flammes en sortirent, un vent de magie de couleur noir tournait autour de lui et un ricanement dément se fit entendre dans le ciel. Un linceul noir se forma autour de Torbas sous le regard effaré des hommes-bêtes et quelques instants après, une immense créature en sortit. Elle était énorme, plusieurs mètres de haut, une tête de démon d'où il en sortait deux énormes cornes noires. Des ailes de cuire lui poussait dans le dos, ses mains étaient dégoulinantes de sang et ses pieds étaient des sabots qui, en touchant le sol, le fissura. Son torse était noir, sa peau rêche était couverte de signes blasphématoires et une immense épée dentelé se matérialisa dans sa main droite. Quand elle atterrit sur le sol, elle poussa un cri perçant qui fit s'envoler tous les oiseaux des arbres et fit fuirent les rares animaux encore à proximité. Les Hommes-bêtes, quant à eux s'agenouillèrent tous,excepté de chaman qui ricana comme un dément. Un prince démon se tenait à présent là où se tenait quelques instants avant le chasseur Torbas mais seul le chaman savait si il s'agissait du chasseur sous une autre forme ou s'il avait juste servit de victime pour faire apparaître ce démon. Le destin du chasseur, personne ne le connut...


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alexy999
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MessageSujet: Re: Second concours de récit : les participations   Second concours de récit : les participations Icon_minitimeMar 3 Déc 2013 - 15:56


Sœurs de la nuit



- Pourquoi avoir fait ça ? Demanda d'un ton attristé l'une des deux femmes.

L'autre ne lui répondit pas, se contentant de sourire, un sourire tordu par la douleur. Crachant du sang par intermittence au point d'en avoir le visage méconnaissable. Elle était allongé dos au sol, respirant lentement l'air à l'odeur infecte de mort, ne ressentant plus comme seule sensation que le contact glacé de la pierre sur son échine. La plaie n'était pas conséquente, mais elle était profonde, s'enfonçant en plein dans sa poitrine, le carreau d'arbalète avait éventré son cœur.

- Rynn, pourquoi avoir fait ça ? Répéta à nouveau la première femme.

Le flamboiement des torches éclairait parfois leurs visage, mais dans ces profondes et obscure catacombes, même les flammes semblaient hésiter face à l'obscurité. Pourtant, cette faible lumière, révélait les courbes gracieuses, les traits raffinés et les oreilles légèrement en pointe des deux elfes. Et les lueurs de l'incendie, qui gagnait les échafaudages de bois pourris, ne fit qu’exhauster ces formes inhumaines et pourtant si tendres. Comme si le feu dansant sur leur corps, renforçait l'aspect tragique des choses qui s’étaient produites.

- Tu ... tu aurais fait la même chose à ma place Aelexia. Ses premiers mots chassèrent dans un gargouillis le sang qui avait commencé à s'accumuler dans sa gorge. Elle les prononça avec une volonté de vivre si forte, que cela en mit mal à l'aise sa camarde.
- N'en soit pas si sûre, ta loyauté envers moi n'a pas d'égale que je connaisse. Tu en fais toujours trop par rapport à ce que je peux attendre de toi et tu n'attend de moi que dans la nécessité la plus extrême ...
- C'est ... C'est le rôle d'une grande sœur.

Lentement, Rynn releva faiblement son bras, à la rencontre de la chevelure dégringolante d'Aelexia. La laissant filtrer entre ses doigt comme des gouttes de pluie. Elle contempla pour ce qui était probablement la dernière fois, les longues mèches sombre comme la nuit qu'elle admirait tant par le passé. Quand elle croyait encore, naïvement, que si ses boucles blondes, aujourd'hui maculées de sang, avaient été une lisse et noire chevelure, l'Asure aurait pu s'enfuir et se cacher parmi ses esclavagistes Druchis.

- C'est vrai ... Soupira Aelexia. Dés l'instant où nous nous sommes retrouvées seules, ton devoir envers moi est ce qui a fait de nous ce que nous sommes : les sœurs de la nuit, les meurtrières du soleil et de la lune.
- Haha ... Tout en riant, chaque syllabe arrachait à Rynn une gorgée de sang, mais Aelexia était trop avide de ses dernières paroles que pour l'empêcher de continuer de parler. C'est toi qui a trouvé ce nom, nous sommes devenues ce que nous sommes par nécessité et non par ma volonté.

Aelexia était à genou, penchée au dessus de la haut elfe, lui tenant fermement la main pour la garder avec elle le plus longtemps possible. La scène était tellement tragique et centrale, qu'on aurait put en oublier le contexte, au milieu des flammes dans des souterrains croulant, entourés d'une dizaine de cadavres d'elfes noirs, des ombres de Naggaroth.

- Tu savais que c'était un piège non ?
- Évidemment, c'est toi qui l'a dit en première Aelexia ...
- Alors pourquoi avoir attendu si longtemps, nous aurions pu agir plus tôt et tu n'aurais pas eu à t'interposer !
- Peut être que nous n'aurions pas pu faire autrement, que si nous avions agit plus tôt, nous y aurions laissé la vie toutes les deux.
- T'ai je demandé de te sacrifier pour moi Rynn ! Non, tu n'avais pas à faire ça ... pourquoi ?
- Peut être parce que je voulais être libre de choisir ma propre mort ...

Cette réponse pétrifia la druchie, elle entrevoyait où sa camarade voulait en venir, et de très nombreux et douloureux souvenirs resurgirent dans son esprit. Elle lâcha la main de Rynn pour les porter toutes les deux à ses oreilles, les cachant comme l'aurait fait une enfant ne voulant pas entendre la vérité, réalisant l'erreur qu'elle a commis sans en avoir conscience et qu'on lui expose en plein lumière. Rynn continua ...

- On ne se sacrifie pas par devoir, ce n'est par devoir que j'ai prit ce trait à ta place. C'est par amour pour toi que je me suis sacrifiée, même si en trente années de fuite, tu ne m'as jamais affranchie, maîtresse.

L'elfe noire ferma ses yeux avec tellement de force que ses larmes peinaient à passer ses paupières. Elle se rappela d'un nom : Aelexia Rynn Kerrond. Celui qu'elle porta il y a longtemps, lorsqu'elle était encore une enfant, même d'un point de vue humain. Elle devait fêter son quatorzième printemps lorsque les assassins d'une famille rivale prirent la demeure d'assaut. De cette nuit, elle ne se souvenait que de peu de chose, des cris, du sang, de la colère ... des choses qui ordinairement plaisent aux druchis, habitués dés leurs plus jeunes années aux plaisirs de ces choses. Mais elle était trop jeune pour pouvoir apprécier cela, surtout qu'il s'agissait de ses proches. De sa fuite, elle ne se souvenait que d'une seule chose, la main tendue d'une jeune esclave à peine plus vieille qu'elle, la main qu'elle saisit et qui l'entraîne loin du massacre.

Rynn, comme l'appela sa maîtresse en mémoire de sa famille perdue, était née esclave et ne connaissait pas la liberté, elle avait été dressée à servir sa maîtresse quand celle-ci serait en âge d'avoir sa propre esclave. Elle fit donc son devoir, sans le moindre entrain mais fidèlement. Les mois passèrent, et Aelexia se montra de moins en moins agressive envers Rynn, elle fit le feuil de ses proches, et commença à considérer Rynn comme sa sœur bienveillante. Les années passèrent, et sans qu'elles ne s'en rendent vraiment comptes, elles devinrent des fuyardes, agissant dans l'ombre loin de Naggaroth. Leur expérience en fit des assassin et des voleuses, ce qui les mena au fur et à mesure vers la voie des mercenaires.

Mais les assassins des Rynn Kerrond les retrouvèrent pour finir le travail. Ils se firent passé pour des commanditaires et leurs tendirent une embuscade dans les catacombes. Cachés dans les ténèbres, il tentèrent d'abattre la druchie en première, mais l'Asure s'interposa. S'ensuivit un long et acharné combat entre Aelexia et ses semblables maléfiques dont elle finit par triompher, pour réaliser que s'en était finit de sa camarade, condamnée ... après leur brève discussion. L'elfe noire retira ses mains de ses oreilles et rouvrit les yeux, les larmes qu'elle avait retenue coulèrent à flot. Elle reprit la main de Rynn et lui dit ces mots.

- De par tes actes et ta dévotion, je t'affranchis de ton servage, tu es libre et tu n'as plus de devoir envers moi.

A ces mots, Rynn lâcha un maigre sourire et prononça ses dernières paroles :

- Une grande sœur, aura toujours le devoir de protéger sa cadette, c'est son destin ...


Dernière édition par alexy999 le Dim 29 Déc 2013 - 18:51, édité 2 fois
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Itzi-Bitzi
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MessageSujet: Re: Second concours de récit : les participations   Second concours de récit : les participations Icon_minitimeMar 3 Déc 2013 - 20:05

Bon, au vu du faible taux de participation, je poste mon récit, même s'il ne suit pas le thème donné (d'ailleurs, je ne suis pas le seul à avoir fait cette erreur happy ). Il vous paraît peut-être long, mais j'ai passé beaucoup de lignes pour l'aérer, et si vous retirez les lignes passées, ça fait 3 pages words.

LES GARDIENS

Nous étions là lors de la Grande Catastrophe, et nous avons aidé à l’édification du portail. Nous étions là lors de l’avènement de Nagash et nous avons organisé sa chute. Nous étions là lors de la Déchirure et nous avons sauvé Ulthuan. Nous étions là lors de la naissance de l’Empire et nous y avons participé. Nous étions là lors de l’attaque des Von Carstein et nous avons orchestré  son échec. Nous avons joué un rôle dans tous les évènements majeurs du Vieux Monde. Qui nous sommes ? Nous sommes les Gardiens de l’Equilibre.

Les Gardiens ont toujours existé. Nous étions là avant les Anciens, avant les dragons. Nous comptons des membres dans toutes les races intelligentes du Vieux Monde. Notre existence est tenue secrète, mais pas nos actes. Vous croyez que Sigmar ou Ænarion ont agi seuls ? Vous vous trompez, nous étions là. Vous croyez que la Grande Catastrophe était due au hasard ? Vous vous trompez, nous étions là. Nous sommes présents dans tous les hauts lieux de pouvoirs. Que ce soit le conseil des Treize, la tour de Saphery, la cour de Karl Franz, la salle du trône de Karaz-a-Karak, l’entourage du roi-sorcier, ou même l’assemblé des touts puissants Slann,  nous y avons des yeux, des oreilles, et surtout une langue. Tous l’ignorent, mais nous sommes là. Qui nous sommes ? Nous sommes les Gardiens de l’Equilibre.

Vous nous prenez pour des justiciers ? Vous avez tort. Vous nous prenez pour des soldats du Bien ? Vous avez tort. Vous nous prenez pour des héros ? Vous avez tort. Vous nous prenez pour des êtres justes ? Vous avez tort. Nous ne sommes ni justes, ni cruels, nous sommes impartiaux. Nous ne sommes ni pour le Bien ni pour le Mal, nous sommes pour le juste milieu. Notre mission n’est pas de sauver le monde, mais de le préserver. Pour cela, l’équilibre doit demeurer. Ni le Mal, ni le Bien ne doit triompher. Notre devoir est nous assurer qu’aucune des deux forces ne prenne l’avantage. Nous aidons donc l’Ordre, mais si la situation venait à se renverser, nous nous retournerions contre lui, comme il y a des millénaires. Qui nous sommes ? Nous sommes les Gardiens de l’Equilibre.  

Je me souviens de mon entrée dans l’ordre. À l’époque je n’étais qu’un jeune noble insouciant. Je venais de gagner mon poste de capitaine à l’académie, mais n’avais encore jamais connu de champ de bataille. J’ignorais pourquoi on m’avait recruté. Je l’ignore toujours.
Un jour, une personne très proche de l’empereur m’a fait mander. J’imaginais mille motifs à cette convocation. Je pensais monter en grade, ou au contraire me retrouver simple soldat. Je me demandais de quelle façon j’avais pu avoir un quelconque rapport avec ce noble. Il m’a regardé longuement, me jaugeant d’un regard impassible qui me mettait très mal à l’aise. Il avait fini par prononcer ses premiers mots, parfaitement inattendus.

« Qu’est-ce que pour vous le devoir ? »

Surpris par sa question, je restais décontenancé  plusieurs secondes, incapable de dire quoi que ce soit. Puis, pensant avoir affaire à un test pour mon avancement, je lui servis une réponse naïve, en bon jeune soldat que j’étais. Je lui parlais d’être prêt à sacrifier sa vie plutôt que de s’enfuir, d’obéir aux ordres coûte que coûte, de protéger la bannière du régiment, et plein d’autres idioties de ce genre à propos du courage ou de l’honneur. Il ne broncha pas tout au long de mon discours. Quand je m’arrêtais, je me préparais à des félicitations, ou bien à une autre question. C’est pourquoi je manquais de m’étouffer lorsqu’il prononça d’une voix calme : « Non ».
Devant mon air étonné, il s’expliqua.  Selon lui, le véritable devoir n’était pas de donner sa vie, de faire preuve de courage ou d’honneur. Non, d’après lui :

« Le véritable devoir, c’est de faire ce qui est nécessaire lorsqu’on le peut, qu’importe ce qu’on en pense, ou ce qu’en penseront les autres, que ce soit contraire à notre « morale » ou non. Qu’on soit horrifié, dégouté, ou émerveillé par ses actes, le véritable devoir consiste à les accomplir du mieux possible sans laisser ses sentiments les altérer. »
« L’honneur et le courage ne sont que des notions inventées pour satisfaire l’égo de certaines personnes ou pour éduquer les enfants. Un homme prétendant faire une chose afin de prouver son courage ou de préserver son honneur n’est qu’un hypocrite doublé d’un égoïste, qui fait passer ses propres caprices avant sa mission. »

Ces paroles me bouleversèrent. Jamais je n’avais entendu quelqu’un parler ainsi. Cela allait à l’encontre de tout ce qui m’avait été enseigné. Je me résolu à ne pas trop y prêter attention, pensant qu’il s’agissait d’un autre test, bien qu’il m’ait surpris, notamment l’étrange accent qu’il avait mis sur le mot « morale ». Car après une telle tirade, j’étais convaincu qu’il me demanderait d’assassiner quelqu’un ou quelque chose du même genre. C’est pourquoi la suite m’étonna encore plus. Il me confia une mission, non pas d’assassinat, mais de récupération. Il m’apprit l’existence d’un artéfact aux propriétés incroyables, permettant de voir l’avenir. Malheureusement, son emplacement était menacé par plusieurs tribus de pillards nordiques, et il fallait donc le récupérer. Ce cristal ne devait en aucun cas tomber entre leurs mains, les conséquences seraient désastreuses, cela pourrait aller jusqu’à la destruction de la capitale, il fut très clair au moins sur ce point-là. Il me fournit les plans nécessaires, ainsi qu’une cinquantaine de soldats pour m’épauler. Je fus sceptique ; un homme seul aurait plus de chances de passer inaperçu.

_ Quel sera leur rôle ? Demandais-je.
_ Ils vous seront indispensables à la bonne marche de cette mission. L’utilisation que vous en ferez déterminera  votre échec ou votre réussite.

C’est sur cette phrase énigmatique qu’il me congédia. Je sortis, la tête remplie de questions sans réponses.
Le lendemain matin je partais  en menant ma troupe. Officiellement, nous étions censés renforcer les patrouilles frontalières. Aucun de ceux qui m’accompagnaient ne connaissait le véritable motif de notre départ.

En approchant du sanctuaire secret où était entreposé l’objet de ma mission, je croisais un autre régiment, qui avait pour but de protéger un village aux alentours. Il était mené par un éclaireur mercenaire qui ne m’inspirait guerre confiance. Ils me demandèrent le soutien de mes hommes pour les aider, argumentant qu’ils ne seraient pas de trop. J’acceptais, estimant que mes hommes servaient à ça après tout, les prévenants toute fois que j’avais une mission à accomplir avant. Je ne répondis pas à leurs interrogations, gêné par leurs regards curieux, particulièrement celui de leur éclaireur. Après avoir laissé mon détachement sous le commandement de l’autre capitaine, je me pressais vers l’entrée du sanctuaire, veillant bien à ne pas être suivi.  On aurait dit une simple crevasse dans un rocher, mais si on faisait quelques pas, on débouchait sur un tunnel qui s’enfonçait dans les entrailles de la terre. Je le suivi donc, éclairé par une unique torche.

Arrivé à la salle ou reposait le cristal, je fus surpris par sa simplicité. J’avais imaginé une impressionnante pierre, illuminée par une quelconque source de magie. A la place je trouvais un simple pendentif, avec un saphir de la taille d’une phalange de pouce au bout, reposant dans une anfractuosité du mur. Certes il devait valoir une sacrée somme, mais ne ressemblait pas du tout à l’idée que je m’étais fait d’une pierre de vision.
Au moment même où je m’en saisi, j’eus une vision. Je voyais l’homme dont je m’étais méfié se révéler être un traitre, et mener les soldats dans une embuscade où pas un ne réchapperait. Je pensais aussitôt à les prévenir, mais cette vision disparue, aussitôt remplacée par une autre : Moi, prévenant ces hommes du danger, et les guidant à la victoire. J’étais acclamé comme un héros.  Subitement les images changèrent, et je me vis les prévenir, les mener, mais finalement succomber avec eux et le cristal tomber aux mains des pillards.
Je compris alors que le cristal ne montrait pas le futur, il laissait son porteur entrevoir les différentes possibilités d’avenir qui pouvaient se passer selon les choix qu’il prendrait. Je me demandais ce qu’il se passerait si je ne les avertissais pas, et aussitôt, j’eus la réponse. Je vis les pillards massacrer mes compagnons, et moi, profitant de cette diversion m’enfuir et rapporter le cristal à la capitale. Je restais abasourdi par cette idée ; abandonner mes hommes et me servir de leur mort comme bouclier pour m’enfuir tel un voleur… Non, je n’étais pas un couard dépourvu d’honneur ! Seul un lâche oserait faire cela ! Il était de mon devoir d’aider mes hommes, je mourrai peut-être, le cristal tomberait entre leur main, mais je ne pouvais pas laisser ces soldats derrière moi, mon honneur était en jeu !
Soudain, les propos de ce noble me revinrent en mémoire :

« Le véritable devoir, c’est de faire ce qui est nécessaire lorsqu’on le peut, qu’importe ce qu’on en pense, ou ce qu’en penseront les autres, que ce soit contraire à notre « morale » ou non. Qu’on soit horrifié, dégouté, ou émerveillé par ses actes, le véritable devoir consiste à les accomplir du mieux possible sans laisser ses sentiments les altérer. L’honneur et le courage ne sont que des inventions créées par les personnes qui en font preuve afin de satisfaire leur égo. »

Et je compris. Mon devoir n’était pas de me battre ou de sauver la vie d’une centaine d’homme, mon devoir était de reprendre ce cristal. Ces soldats n’avaient pour but que de m’offrir le temps nécessaire pour m’enfuir. Cet homme avait tout prévu depuis le début, il ne m’avait pas donné des troupes pour me battre, mais bien pour m’en servir comme diversion. La mort dans l’âme, dégouté, je fis mon choix. Je rangeais le pendentif dans une des poches intérieures de ma veste, et parti, non pas vers le champ de bataille, mais vers Altdorf, tachant de ne surtout pas penser au destin de mes compagnons.

De retour à la capitale, je remis le cristal au noble. Il accueillit mon rapport sans émotions particulière, sauf lorsque je me tu.

_ Quelles furent les raisons qui vous poussèrent à abandonner vos camarades, à refuser une possible gloire, pour me ramener le cristal ? La peur de la mort ?
_ Non messire. Vous m’aviez donné une mission, cet artéfact ne devait absolument pas tomber entre leurs mains. Je ne pouvais pas prendre le moindre risque pour ma satisfaction personnelle.
J’essayais de parler sans exprimer mes sentiments, encore dégouté par l’ampleur de mes actes.
_ Bien, je vois que vous avez agi comme prévu, vous avez mis votre opinion et vos sentiments de côté pour réussir votre mission, j’aime savoir que je ne me trompe pas sur les gens. Si je vous disais que la seule magie qui entoure cet objet est le sort placé au préalable par un magicien afin de vous faire voir ces visions, comment réagiriez-vous ?
Cette phrase me fit aussitôt réagir. Je levais les yeux, incrédule :
_ Vous voulez dire que mes hommes ne sont pas morts ? Que  ce n’était qu’un simple test ?
_ Hum… effectivement, c’était un test. Mais vos hommes sont bels et bien morts.
_ Comment ? Mais vous…
_ Je suppose que vous vous souvenez de l’éclaireur du détachement qui a croisé votre route, « par hasard » ? Et bien c’était un de nos hommes, chargé de les conduire dans un piège mortel, dans le cas où vous auriez décidé de les rejoindre tout de même. Mais vous n’avez pas répondu à ma question.

Je restais abasourdi  par ces révélations. L’homme qui se tenait devant moi parlait du meurtre d’une centaine de soldats impériaux comme s’il me  parlait de la météo.
_ Vous m’avez testé afin de savoir si je ferai passer ma mission avant tout, et c’est ce que j’ai fait. Vous m’avez manipulé et menti, mais ce n’étais qu’un début je suppose ? Ce test est le commencement d’une autre mission non ?

Il sourit à ma remarque, et me donna le choix : arrêter ou continuer. J’ai choisi de continuer.
Le lendemain, il m’introduisait dans l’ordre, faisant de moi un Gardien à part entière.

Cela fait bien des années maintenant. Depuis, j’ai appris à ne plus ressentir d’émotions lorsque j’accomplis des actes immondes. Ils sont nécessaires, qu’importe leur prix. Grâce à cela, j’ai sauvé l’Empire trois fois, mais j’ai aussi organisé la mort de plusieurs personnes qui auraient pu se révéler dangereuses pour nous. Parmi elles, une servante qui avait eu le malheur de surprendre une conversation secrète.  Nous ne sommes ni juste, ni cruels, nous sommes impartiaux. Nous ne sommes ni pour le Bien, ni pour le Mal, nous sommes pour le juste milieu. Qui nous sommes ? Nous sommes les Gardiens de l’équilibre.
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MessageSujet: Re: Second concours de récit : les participations   Second concours de récit : les participations Icon_minitimeMar 3 Déc 2013 - 22:08

Le destin de Xoteqch

L'aube venait tout juste de se lever sur la cité de Xoteqch. Le soleil éclaira la jungle et les immenses bâtiments d’or pur qui en dépassaient. Des aras s’envolèrent des cimes des arbres. Tandis que la brume s’étiolait le cri d’un carnosaure se fit entendre au loin signalant que la journée commençait. Soudain un vortex magique apparut juste derrière la barrière de la cité. Un flot de démons en surgit et vint se masser auprès de la barrière. Il y a près de 1000 ans, l'un des grands prêtres mages slanns de la cité avait déchiffré l’une des plaques laissées par les anciens. Cette plaque prédisait la venue des démons et la plus grande guerre face au chaos après celle qui suivit les chutes des portails. Elle annonçait que si les démons prenaient la cité ils pourraient détruire le réseau géomantique et gagneraient le contrôle du monde entier. Elle prévoyait également que seul un sacrifice sans commune mesure permettrait l’obtention de la victoire. La cité avait eu un millénaire pour se préparer à l'invasion. Saurus, skinks et kroxigors avaient été rassemblés, armés et entrainés avec précision; les tactiques militaires avaient été travaillées pour faire face au démons. Monstres et montures étaient constamment apprêtés. Les seigneurs slanns, bien qu’endormis dans leurs profondes méditations, se réveillaient suffisamment fréquemment pour être prêts lors du combat prophétisé. Le grand seigneur Krchaq’Xaq, monté sur son légendaire carnosaure Roark, été resté dans la cité malgré les nombreux appels de détresse que pouvaient envoyer les autres cités.
Si bien que lorsque la barrière se brisa sous les assauts répétés des démons, la cité était prête pour le combat à venir.

La cité s’activa, alors, comme une machine parfaitement huilée. Un claquement sec eu lieu. Bref mais sonore. Aussitôt Un dard vint se ficher dans la poitrine d’un démon, le tuant sur le coup. L’attaque venait de commençait.
Des nuées de fléchettes et de dards empoisonnés furent projetés sur les démons. Les skinks caméléons tirèrent sur les démons. Les skinks armés de sarbacanes et de javelines firent de même. Les machines solaires et les arches de Sotek des bastiladons ouvrirent également le feu. Les balistes et les sarbacanes des stégadons se joignirent aux tirs. Des nuées de téradons venaient lâcher leur rocher sur les démons. L'air se mît à bouillonner sous la puissance phénoménale des sorts lancés par les objets de pouvoir, les prêtres skinks et les seigneurs slanns.
Les démons se faisaient vaporiser, transpercer, taillader, écraser. Cependant leur nombre était bien trop grand pour être contenu ainsi. Ils déferlaient sur la cité-temple avec une rage et une brutalité toujours plus forte. Saurus et kroxigors se préparèrent au choc frontal.
Le choc fut terrible.
Les saurus bloquèrent la marée de démons faisant usage de leurs hallebardes, lames, masses, queues, crocs et griffes. Ils massacraient les démons en grand nombre. Mais ceux-ci étaient bien trop nombreux et prenaient de plus en plus de vies chez les hommes lézards.

C'est à ce moment que la charge fut sonnée. Saurus, bastiladons, entérodactyles, stégadons, carnosaures et troglodons se jetèrent sur les démons.
Le choc fut assourdissant. Le hululement des troglodons se fit entendre, redoublant de force la rage de vaincre des hommes lézards. Les rugissements de dizaines de carnosaures se fit entendre, faisant trembler la terre. Pendant un instant, le temps se figeât. Les demons étaient massacrés ne pouvant contenir la marée destructrice des hommes lézards.

C'est alors qu'apparut le premier prince démon. Il avait la peau complètement rouge et des cornes gigantesques sur la tête. De grandes ailles de cuir noires s'agitaient dans son dos. A sa ceinture pendait une longue lame effilée. Son arrivée fit redoubler la rage et la brutalité avec laquelle les démons tuaient et détruisaient. Le prince démon fonçait droit vers les temples qui abritaient les slanns, réduisant à néant tout sur son passage. Un bastiladon se dressa sur son chemin mais le démon ne s'arrêtât pas pour autant, bien au contraire il lui fonçât dessus, brandissant sa lame. Il trancha les écailles et le cuir pourtant très épais du bastiladon, le tuant sur le coup. Il arracha la queue du bastiladon et s'en servit comme d'une masse d'arme se mettant à la faire tournoyer de plus en plus vite autour de lui.
Krchaq'Xaq dirigea son carnosaure pour s'interposer. Lorsque il arriva à la auteur du démon, celui-ci se tourna vers lui. Une lueur maléfique s'alluma dans les yeux du démon.
La bataille faisait rage entre les démons de Khorne et les saurus. Les membres des uns et des autres étaient pourfendus, coupés, arrachés, déchirés.
Tout n’était que violence pure. Le nombre de démons augmentait exponentiellement, et ce malgré les efforts des prêtres skinks et des prêtres mages slanns qui lançaient de nombreux sorts pour réduire le nombre de démons.

Un combat d'une ampleur inouïe commença entre le prince démon de Khorne et Krchaq'Xaq. Roark et Krchaq’Xaq semblait ne faire qu'un, unissant leur rage, leur soif de victoire et de sang pour former une machine à tuer redoutable.
Le démon majeur s'élança droit sur Krchaq’Xaq. D'un moulinet du poignet, le démon envoya la queue du bastiladon droit vers la tête de Krchaq'Xaq. Mais Roark fit un bond sur le côté et l'esquiva. Krchaq'Xaq profita de ce mouvement, il se pencha et brandit sa lame dorée, infligeant une profonde blessure au jambes du démon, lui faisant perdre l'équilibre.

Les hommes lézards perdaient du terrain peu à peu.
Mais pour chaque démon tué cinq autres arrivaient du portail.
Soudain, à cause d'une mauvaise canalisation des vents de magie, l'un des prêtres mage slann implosa, tuant de nombreux prêtres skinks dans le souffle de l'explosion. Krchaq'Xaq ne porta même pas attention à son seigneur qui venait d'être transformé en un tas de chair fumante. Il était beaucoup trop concentré sur son combat pour cela. Le prince démon se releva péniblement. De la blessure s'échappait une grande quantité de fumée noire, témoignage que sa régénération avait commencé. Le démon se tourna vers Krchaq'Xaq et se remit à faire tourner la queue arrachée du bastiladon. Soudain il s'élança sur Krchaq'Xaq avec une rapidité démoniaque. Il lança sa masse d'arme improvisée sur Krchaq’Xaq, mais celui ci l'avait anticipé et Roark s'était déplacé sur le côté. D'un coup de mâchoires titanesque il arracha le bras du démon. Le prince démon, de son bras restant, en profita pour lancer son épée sur Krchaq'Xaq qui la dévia d'un mouvement savamment mesuré de son bouclier. Krchaq'Xaq allia alors sa force naturelle avec celle que lui apportait sa hallebarde magique pour trancher en deux le démon qui s'était cru en mesure de l'affronter.

Un mouvement d'effroi qui parcouru alors l'armée des démons. Certains hésitèrent à se battre pendant quelques instants, ce qui permit aux hommes lézards de tuer un nombre de démons proprement incroyable. Cependant il sembla que ce combat d'une ampleur sans équivalent jusqu'alors avait dû attirer l'intérêt de quelques dieux sombres. En effet de très nombreux démons se virent offrir des faveurs démoniaques voire même furent transformés en démons majeurs. Si bien que même si le flot de démons qui sortait du vortex se réduisait peu à peu, une menace plus importante encore apparut : des milliers de démons majeurs faisaient à présent face à la cité temples, excités par l'idée que le combat auquel ils participaient ait pu intéresser les puissances de la ruine à ce point.
Les prêtres slanns comprirent presque directement l'état critique de leur situation. Les démons avaient décimé la quasi totalité de l’avant garde. Ils avaient pénétrés dans la cité et se dirigeaient désormais droit vers les temples. Saurus et skinks se reformèrent, tentant de se preparer au deuxième choc.
A ce moment, les démons sonnèrent la charge. Ils se jetèrent sur les hommes lézards, arme au poing.
Le choc fut sans précédent. Les démons perçaient les lignes des saurus et des skinks. Même les créatures de la jungle les plus redoutables étaient massacrées par les forces du chaos.

Les saurus étaient décimés, tombant sous les coups des démons.
Krchaq'Xaq combattait vaillamment contre cinq princes démons mais commençait à s’épuiser avec l'allure que lui imposaient les démons. Tous les sorts que les prêtres skinks lançaient étaient contrées par les sorciers des forces obscures. Seuls les slann parvenait à causer quelques dommages aux unités ennemies.
Krchaq'Xaq réussit à tuer le douzième prince démon tandis que Roark arracha la tête d'un sanguinaire. Tout deux se battaient avec toute la rage de la nature. Ils s’étaient transformés en véritable tourbillon de mort réduisant tout ennemi à portée. Rien ne pouvait ne serait-ce que les effleurer.

C’est à ce moment qu’arriva un démon titanesque. Des pics gigantesques parcouraient son échine, deux longues ailes se profilaient dans son dos. La quasi totalité de son corps était recouvert d'une armure rouge sang. Il possédait quatre bras. Il était armé dans une main d’une hache titanesque, dans une autre d’un fouet bardés de longs pics effilés et ses deux dernier poings étaient en fait des masses d’armes. Sur sa tête se dressaient 4 cornes gigantesques ornées de pointes de métal. Ses dent étaient aussi longues que des épées et ses yeux luisaient d’une lueur rouge terrifiante. Les démons se rengorgèrent de la présence de ce démon majeur qui venait d’apparaitre sur le champ de bataille.
Le démon majeur s’élança sur Krchaq’Xaq. Au moment où Krchaq’Xaq venait de décapiter son dernier ennemi, le démon majeur se jeta sur lui. Il envoya son fouet vers l’avant. Krchaq’Xaq le détourna tant bien que mal avec sa hallebarde. Le démon majeur envoya alors sa hache là où se trouvait la tête de Krchaq’Xaq avec une force qui aurait dû lui fendre le crâne. Mais Krchaq’Xaq avait bondi si haut qu’il passa par dessus le bras du démon. Krchaq’Xaq se rattrapa sur le bras du démon et courut avec une vitesse improbable avant d’empoigner sa hallebarde à deux mains et trancha l’épaule du démon majeur. Krchaq’Xaq fit un flip arrière avant de retomber sur Roark qui avait rejoint Krchaq’Xaq. Le démon majeur leva sa hache titanesque et la projeta alors sur les pattes de Roark qui l’esquiva en bondissant par dessus. Mais le démon avait prévu le saut cette fois-ci et avait bandé un de ses bras en forme de masse d’arme. Il frappa fort et propulsa Roark dans les airs, l’envoyant à une cinquantaine de mètres de là. Aussitôt que Roark toucha le sol, des centaines de sanguinaires se jetèrent sur lui et le déchiquetèrent de leurs lames et de leurs crocs. Roark poussa un long hurlement de douleur et de rage. Il tenta de se relever en mordant avec rage les sanguinaires et en faisant usage de ses terribles griffes, mais trop de sanguinaires étaient déjà sur lui. Si bien que lorsque trois princes démons se jetèrent sur lui, Roark ne put rien faire. L’un deux plongea une très longue lame en plein dans son coeur tandis qu’un autre fendit son crâne avec sa grande hache. Pendant ce temps Krchaq’Xaq continuait de se battre face au démon majeur. Celui-ci était beaucoup plus grand et beaucoup plus resistant que Krchaq’Xaq. Il avait beau faire usage de la totalité de ses talents militaires ainsi que de toute la rage et la haine qu’il éprouvait, il ne pouvait rien sans Roark contre un tel titan. Le démon majeur attrapa alors Krchaq’Xaq et plongea une épée dans son torse. Krchaq’Xaq fut pris d’une convulsion.
C’est à ce moment que les premiers démons, ayant fini d’anéantir les lignes de saurus et de skins, atteignirent les temples sur lesquelles les slanns étaient perchés. Toutes les créatures de la jungle avaient été tuées, les rares régiments de saurus ou de skinks qui étaient toujours en vie étaient décimés peu à peu. Même les héros saurus avaient été tués.
Les slanns, comprenant que la cité temple était perdue, unirent leurs esprits afin de créer l’un des sorts les plus puissants jamais lancé. La terre se mit à trembler. La gravité cessa d’agir. Tous ce qui était au sol se mit à léviter. L’eau, ce qu’il restait des bâtiments ravagés de la cité, les cadavres des démons comme des hommes lézard et des créatures de la jungle, arrêtèrent de toucher le sol peu à peu. Puis, soudain, une lumière noire se mit à briller. Tout ce qui s’étaient envolé chuta brutalement. La lumière tomba sur les slanns et s’éleva bien au de-là du ciel. Elle disparut d’un coup et pendant un instant les démons purent voir qu’il  ne restait rien des slanns. Puis la lumière noire réapparut en une onde de choc qui détruisit tout sur son passage. Le portail magique des démons fut détruit. Les démons touchés par la lumière noire n’étaient pas renvoyés dans leur monde mais bien détruit pour toujours. La jungle fut rasée sur des dizaines de kilomètres à la ronde.
Puis se fut le noir le plus total. Le combat était terminé.

***

Krchaq'Xaq se releva tant bien que mal. Il sentait un liquide froid couler le long de son échine et pouvait ressentir chacune des entailles qui meurtrissaient son corps.
La terre autour de lui était dévastée. Des cadavres aussi bien d'amis que d'ennemis qui avaient jonchés le sol de la cité, il ne restaient rien. Un trou béant se dressait devant lui. Personne n’aurait pu deviner que, peu de temps, avant une cité majestueuse se dressaient ici. Le nombre de morts était inimaginable. Krchaq'Xaq était le seul survivant. Il revit défiler la bataille dans sa tête. Tout n'était que violence, brutalité et effusions de sang.
Il sentait sa vie s'écouler du trou profond au milieu de son torse.
Le destin prédis jadis par la plaque laissée par les anciens s’était réalisé.
Krchaq’Xaq s’effondra. Il ne bougeait plus.
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alexy999
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MessageSujet: Re: Second concours de récit : les participations   Second concours de récit : les participations Icon_minitimeMer 4 Déc 2013 - 9:07

N'ayant reçus aucune message demandant un délais supplémentaire pour remettre une oeuvre, je clôture donc la remise de texte et ouvre aussitôt un sujet où vous pourrez voter à votre convenance, d'or et déjà félicitation à tous les participants.
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