Lune de Miel [RP]

Gotreic se rendait seul vers le port car son ami Darduz avait encore beaucoup à faire. Il descendait la longue pente qui débouchait sur l'estuaire et bien que la pente soit doucement inclinée, il marchait d'un pas mal assuré car le canon qui dépassé d'au moins 30 centimètres de son sac à dos et le faisait tanguer comme un ivrogne unijambiste.

-Pff, sa fait chier ce truc.

Il s'arretta au milieu de la route et décida de ranger son sac. C'est lorsqu'il avait sorti l'équivalent du contenu de son sac et qu'il avait posé le morceau de métal cylindrique sur le sol, qu'il réalisa que les trucs rond sa roule.

-Nan, nan, nan.

Pendant que le canon sortait doucement de son champs de vision, Gotreic s'affolait à rammasser ses affaires, tout en faisant étalage de son vocabulaire des mavais jours.
Il réussit enfin à mettre son sac sur le dos et courut le plus vite qu'il put pour rattraper son arme qui gagnait beaucoup de vitesse en descendant étant donné son fort poid.

Le canon continuait inlassablement de descendre et se trouvait dans l'alignement parfait d'un des aventuriers qui observait fixement le bateau.

Gotreic ne pouvait pas déterminer qui était cette personne à cette distance mais il hurla:

-Rattrapez le !

Darzul avait encore passé une nuit à la frontière du rêve et de la lucidité,sa seule distraction avait été l'humain bizarre qu'il avait vu à l'auberge,celui-ci lui demanda poliment s'il avait vu un autre nain.Il ne lui porta donc aucun intérêt quand il répondit négativement ,mais il avait achevé le manche de sa mandoline et l'avait accroché au reste,il ne lui restait plus qu'à tailler le couvercle.Cependant l'aube pointait,il se décida à finir son travail plus tard,peut-être dans le bateau.
Il se mit en route pour rejoindre celui-ci,en arrivant près du port il fut frappé par la beauté du paysage: les rayons de l'astre rose se réfléchissaient sur la coque du bateau et l'éclairaient d'une couleur surnaturelle,l'eau était teinte de la même couleur.Devant ce spectacle Darzul sortit du papier de son sac et se mit à écrire frénétiquement dessus.Puis,il se présenta sur le pont de l'embarcation:
-Darzul Darborz,nain ménestrel pour vous servir!
-Cabine 7b,répondit sèchement le marin chargé de l'accueil.
Le nain descendit donc rejoindre sa cabine et y entassa ses affaires,le confort était rudimentaire,mais ça ne le gênait pas du tout.Il verrouilla la porte et entreprit de dormir.

Groar à vous !

Legodriel, après son agréable sieste, décida d'aller voir de quoi avait l'air le capitaine. Après un rapide rappel des lieux dans sa tête, il se dirigea vers sa cabine, où il l'avait rencontré pour la première fois. L'homme lui avait semblé bouainrru mais cela ne génait pas outre mesure l'elfe, qui préférait même cela à un humain loquace et curieux. Il alla donc toquer à sa porte et attendit que l'homme ouvre.
"Bonjour, je vous ai déjà croisé aujourd'hui, je me nomme Legodriel et... eh bien j'aimerai que nous fassions connaissance car nous allons passer au moins deux semaines sur ce maginfique navire."
"Bonjour, je me nomme Konrad."
Non, l'homme n'était décidément pas loquace, encore moins qu'une lémure (enfin, il tirait cela de la seule lémure qu'il avait connu, qui ressemblait à peu près à un érable et qui parlait non pas autant qu'une pie mais autant qu'un...arbre).
"Euh, c'est votre bâteau ?"
"Oui, c'est le mien."
"Bon, je crois que je vais prendre congé. Au revoir !"
"Au revoir !"
L'homme referma sa porte. Un peu étonné, Legodriel se suprit à penser qu'il aurait préféré être dans la forêt avec ses amis. Cependant, il chassa cette pensée de sa tête. Ses amis étaient morts et il ne devait plus penser à eux. Il décida de partir se changer les idées en trainant devant le bâteau. Soudain il entendit un cri qui lui rappela de très mauvais souvenirs : c'était la voix de l'imbécile de nain qui avait arraché les affiches !
"Rattrapez-le !"
Legodriel vit alors un tube de métal qui roulait à vive allure vers lui. Il se demanda à quoi pouvait bien servir cette...chose ? en se préparant. Il l'esquiva d'un bond et le regarda continuer sa course avec un grand sourire sadique. Il se tourna vers le nain en gardant ce même sourire et lui adressa la parole pour la première fois :
"Oh mince, je l'ai raté ! Quel dommage !"
Le nain lui adressa un regard haineux avant de continuer sa course. Legodriel était certain que le nain essaierait de lui régler son compte, mais cela ne le génait pas. Il espéra même que le nain tomberait dans l'eau en poursuivant son arme et se noierait. Legodriel partit ensuite sur le pont et se mit à réfléchir. Ses pensées se tournèrent une fois de plus vers la Lustrie, si bien qu'il ne vit pas arriver l'elfe qui lui adressa la parole.

Aligax

Khalophis était arrivé tard sur le bateau. En effet un léger incident c’était produit la veille pas loin avant la tombé de la nuit.

La veille au soir, non loin dans les rues de la ville:

- « Et l’elfe t’as pas l’air de trouvé que tu n’a rien à faire dans le coin ? » dit un homme éméché avant que le reste de son groupe se mit à rire tout haut.
- « Oui, j’ai la même impression !» dit je sans me rendre compte que l’on cherchais à m’importuner.
- « Ah ben si toi aussi t’es d’accord alors on va s’gêner pas vrai les gars ?! » Et le groupe se remit à rire de plus belle. Les quatre hommes se rapprochèrent de lui, visiblement pas tous dans leur assiette.
Puis l’un d’entre eux, un homme à forte pilosité aussi bien au niveau de son torse, depuis sa chemise ouverte, que par ces cheveux ébouriffés ou de sa barbe touffue vient me pousser.
Je perdit mon équilibre mais me rattrapa au mur derrière moi. Puis un autre vint se placer juste en face de moi.
- « Qu’Est-ce que vous voulez au juste ?! » dit je sur un air plus sévère.
- « On veux juste rigoler, c’est pas souvent que l’on voit un gars comme toi dans l’coin ! »
Puis il se mit à lui touché l’oreille et a resserrer ces doigts crasseux sur l’appendice sensoriel. Un horrible bruit se produisit quand le cartilage se fissura, et la douleur ne se fit pas attendre.
Je prit la main de mon agresseur, lui fit lâcher prise et lui dit fermement dans les yeux:
- « Ne me touche plus jamais ! » puis je posa mes deux mains sur son ventre et le poussa au loin.
- « Ohoho ! » S’écria un autre «voilà d’là résistance, on va pouvoir s’amuser »
- « Tu rigole, ils sont tout fragile » s’exclama un autre. Puis ils se mirent à se rapprocher encore plus, l’un une bouteille à la main, à l’envers, un liquide pourpre finissait de s’écouler par goutte sur les doigts de l’ivrogne. Un autre sortie une sorte de couteau.
- « Je ne cherche pas les conflits, partez ! » Dis je d’un voie animal.
Puis tout partie au vas à l’eau. La gemme autour de mon coup se mit à luire. Puis levant les yeux vers les cieux, je l’a découvrit, la lune, l’astre le plus proche, ayant des effets terrifiants sur mon comportement.
Puis ma vision se brouilla quand un coup au ventre me fit me plier.
L’homme à la bouteille me frappa sur le dos finissant de me coucher.
La bande m’assena de nombreux coups de pieds, jusqu’à se que je ne puisse plus me contrôler.
Je sentie les rayons lunaire me traverser l’échine et s’écouler tout le long de mon corps. Mes poils vinrent à pousser et à se dresser, mes membres se rétracter, mes tendons furent distendues en quelques secondes, mes muscles devinrent hypertrophiés. Mon apparence avais totalement changée, et les pauvres humains en face cessèrent instinctivement de frapper, ils fuirent à toute jambes avant que ma forme finale fut achevée. Puis plus rien, du moins de se que je me souvient, toujours le même effet après la lycanthropie, perte de mémoire et douleur musculaire et inflammation fulgurante des tendons.
Je m’étais réveillé affalé dans une ruelle, l’effet n’avais que peu duré car la lune n’était qu’a son petit croissant finissant. Quoi qu’il en soit j’étais vulnérable jusqu’à la nouvelle lune qui ne viendrais que d’ici trois ou quatre jour.
Finalement je m’étais dirigé vers le bateau pour le voyage.
Je fut chaleureusement accueilli mais je renonça à dormir dans la « prison » qu’il m’assigna, je préférais dormir sur le pont malgré les avertissements du capitaine lorsque les tempêtes viendraient.
Puis je croisa l’autre elfe sur le pont un peu plus tard, et je me permis de lui adresser la parole.

- bon j'ai assez dormi ! Debout
le soleil pointait et il faisait froid mais Erdan voulait prendre l'air tout en restant au calme mais une discussion serait la bienvenue car il ne connaissait presque personne a part le nain très occupé et un peu boudeur, l'abruti qui courait sur le quai et son ami elfe Legodriel. Il vit une jeune humaine assez jolie
- je commence a regretter de m'être intégré a ce groupe il réveille trop de sentiments en moi...
- tu te ramollis Erdanou ? Fit une voix moqueuse dans son dos
- la ferme Agathe !
- du calme j'apporte un message du chef
- j'écoute
- si tu ne veux pas finir comme ton mentor n'echoue pas. Sur ce je te laisse sale abomination !
- meurs !
* le cieux n'est pas mort de vieillesse ? Il serait mort a cause d'un echec ? Non pas lui il était invincible !*
pour reflechir en paix il décida de monter en haut du mât dans le nid-de-pie. Il utilisa la corde pour ne pas se faire remarquer car des marins et des membres de son groupe le regardaient.
* je déteste qu'ils me dévisagent. Maintenant ils vont voir que je suis un demi-elfe et ils vont me traiter de monstre, de bête de foire ou d'abomination...c'est pas une vie !*
une fois dans le nid-de-pie, il regarda dans le vieux journal en cuir qui avait été oublié dans la cabine, souvenir d'un ancien voyage ? Il arracha les quelques pages déjà grifonées et ecrivit le nom de chacune de ses victimes avec une croix a côté. Il termina par Marjorie de Siaudo et referma le livre sans marquer de croix.
A cette hauteur le vent glacial soufflait fort et il s'enroula dans sa cape en se remérorant la mort de chaque victime sans aucun remord et pensa a la suivante. C'était elle ou lui il ne pouvait pas échouer

Groar à vous !

Khalophis Auramagma vint se positionner à côté de l'elfe et commenca à l'interroger.
"-Je voulais savoir pourquoi t'étais-tu engagé dans cette expédition et je me demandais de quelle région vous pouviez être originaire.
-Qui êtes vous ?
-Je me suis engagé dans l'expédition tout comme vous. Je m'appelle Khalophis Auramagma. Et vous ?
-D'accord. Que me voulez-vous ?
-Je souhaite juste vous connaître car je me sens mal à l'aise avec ces personnes et dans ces lieux.
-Je me nomme Legodriel et je suis un elfe. Vous voulez savoir autre chose ?"
Un petit sourire se dessina sur le visage de Khalophis quand l'autre signala sa race.
"-Oui, à part si je vous dérange.
-Non, non, c'est bon, allez-y.
-D'où venez vous ?
-D'un endroit où il y a des elfes."
Legodriel n'avait pas l'air d'avoir vraiment envie de parler de son clan.
"-Mais encore ? Excusez ma curiosité, c'est la seule manière que j'ai trouvé pour discuter avec vous !
-D'Ulthuan.
-Je me suis engagé dans des sentiers où je n'ai pas le droit de mettre les pieds ? N'est ce pas ? Je ne vous dérangerai pas plus alors.
-Non, non. C'est juste que... Il y a certaines parties de mon passé dont je préfère ne pas parler.
-D'accord.
-Mais sinon" Legodriel fit un grand effort. "Je suis un haut elfe ayant vécu auprès d'elfes sylains.
-Et cela a un lien avec le fait que vous soyez ici ?"
Legodriel sourit : "-Non
-Je suis, ou plutôt j'étais un Asrai. Nous voilà au moins un moins un point commun."
Legodriel s'intéressa d'un coup beaucoup plus à l'individu mais Khalophis s'interompit et observa l'horizon.
"-Etais ?
-Je suis ... un apatride.
-Autre point commun. Je fus exilé d'Ulthuan à cause d'imbéciles péteux.
-J'en suis navré.
-Imbéciles qui n'auraient pas été capable de manier une arme.
-Comment ca ?
-Des Nobles." Legodriel avait craché ce dernier mot.
"-La société, ce n'est pas forcément une réussite ! Personnellement, je ne crois plus bien aux espèces bipèdes dites intelligentes de ce monde. Nains, elfes, hommes... Mais finalement je ne les connais que trop peu, alors...j'observe.
-Je vous comprends. J'ai vécu avec des elfes sylvains eux-aussi apatrides.
-Comment cela ?
-Ils ont été délaissés par les leurs et m'ont appris à respecter plus la nature et les animaux que les êtres.
-Ah, voilà donc. Je dois vous dire que cela en est de même pour moi.
-Désolé pour vous.
-Vous n'y êtes pour rien.
-Et je suis heureux qu'il en soit ainsi !
-Merci.
-Cette excursion a un but précis pour vous ?
-Oui, aller en Bretonnie.
-Quelque chose d'important ?
-Oui, mais là vous allez sur des sentiers interdits.
-Je n'ai pas de réel but, alors si vous avez besoin d'une quelconque aide le moment venu n'hésitez pas.
-Je n'oublierai pas. Au revoir.
-A bientôt."
Legodriel repartit dans sa chambre, perplexe après cette discussion, à tel point qu'il en oublia les nains et ces problèmes de clan.

Voilà, après toute une soirée de travail devant NCIS, c'est bon, c'est fini !
Aligax

Gotreic arriva sur le pont du bateau entièrement trempé en abordant un visage haineux. Il croisa un matelot qui lui induiqua sa chambre, puis il partit vers celle ci sans un mot ou il déposa ses affaires pour se décharger et les faire sécher. Son canon et sa poudre noir était inutilisable pour le moment et devait laisser le temps à l'eau pour s'évaporer.

Il décida donc de faire un petit tour pour visiter le bateau, car il s'ennuyait à regarder son équipement secher. Il prit tout de même sa hache avec lui dans un reflèxe primaire, puis il se rendit à la cuisine pour grignotter un morceau.

-Ah, ça fouette ici !
-Je vous demande pardon, répondit un homme grassouillet qui n'avait pas aprécier la critique du petit être malpoli.
-C'est quoi dans votre marmitte ? Du vomi de troll ?

L'homme indigné prit la parole:

-Sachez monsieur que j'ai cuisiné pendant 3 ans pour le compte Coff, et qu'il a toujours aprécier ma cuisine.
-S'il aprécie la merde c'est lui que sa regarde.

Le cuisinier balbutia sous l'effet de la colère.
-Fi,fi,fichez le camp !
-Parceque vous croyez j'allais rester ? Vous êtes un sacré comique dit donc.
-Allez vous en !
-OK,ok, t'énerve pas mon gros.

L'homme qui n'arrivait plus à ce contenir saisit la louche qu'il avait à porté de main et la lança en direction de Gotreic, qui n'eut aucun mal à l'esquiver étant donner l'habilité pitoyable du cuisinier.
Voyant que son tir n'avait pas fait mouche l'homme hurla au secours pour qu'on lui vienne en aide.

Gotreic voyant que les choses se gataient saisit un chapelet de saucisse et s'enfuit à grande enjambée. Il grimpa jusqu'en haut de la vigie pour se retrouver seul et tomba nez à nez avec un elfe.

-Et merde.

Un gros nain, une hache et plusieurs saucisses avaient fait irruption dans la vigie en dégageant une odeur de chien mouillé et d'égouts à la fois. Visiblement il avait fait un saut dans le fleuve pour une raison quelconque et il prit le peu de place qu'il restait dans la vigie, compressant l'assassin contre la paroi en bois. Le livre a la couverture en cuir eut moins de chance et tomba hors de la vigie et sa course s'arêta sur le pont.
- dégage gros nain puant ! Tu déshonore ta race par ta stupidité et ta violence ! Punaise si Morrisson voyait ça il en pleurerait !
Il sauta hors de la vigie en grommelant des insultes et stoppa sa chute avec la corde. Il atterit souplement sur le pont et chercha son livre, mais ne le trouva pas.
- super maintenant quelqu'un sait qu'on en veut a la vie de la comtesse. Mais qui l'a pris ? L'arabien ? Le solitaire ? Le nain occupé ? Ça peut être n'importe qui et il faut faire vite avant qu'il ne lise les pages et qu'il ne commence a chercher qui est l'assassin. Tout ça a cause du nain ! Je lui ferait payer très cher cette irruption. Il pensa au moment ou le nain subirait un horrible accident en chutant sur un couteau rouillé...deux fois de suite

"Mais qu'est-ce que c'est que ça ?"

Le capitaine Zormeier venait de trouver un petit livre à la couverture de cuir. Il le ramassa et le mis dans une poche de sa gabardine. Il le regarderai de plus près ce soir, quand ils seront sortis du port et seront sur le Reik...

Elle était sortit de la forge un peu plus tôt et une averse l'avait obligée a s'abriter sous un porche. La chance devait être de son côté car il s'agissait de l'échoppe de l'ébéniste. Elle entra et tendit son assemblage métallique à l'artisan , en lui indiquant ce qu'elle voulait de lui . Peut après elle sortit pour se balader comme la pluie avait cessée , et rentra dans le magasin du grossiste, elle avait besoin de plombs et de poudre . Elle utilisa donc pratiquement tout ce qui lui restait d'or après le payement d'avance de l'ébéniste pour s'acheter don matériel et sortit de nouveau.
Elle se baladait en ville lorsqu'elle vit un attroupement , elle rejoignit donc la foule et vit un homme derrière un comptoir. Il haranguait la foule:
"Approchez messieurs-dames venez acheter la toute nouvelle potion d'Alchimie du père Grêurt , Allez j'ai besoin d'un volontaire !"
Elle pensa:"de l'alchimie , mon vieux marteau a besoin de changer un peu et au pire si il me le détruit e lui en fairait racheter un , tout en s'approchant du comptoir.
"Moi je eux bien essayer" dit t'elle.
Je veux voir si c'est pas de la camelote , donc je veux que vous me transformiez mon marteau en un meilleur marteau comme j'en rêverai , dit elle en lui tendant.
"facile " rétorqua t'il , " Cette demoiselle est courageuse , donc regardez bien je prend la potion (qui brille d'un éclat magique ) et je la verse sur l'objet en question , et regardez !"
Son arme brillait d'un éclat intense et vibrait , elle le sentait d'ici .Sa forme dans l'éclat changea , et lorsque l'homme lui tendit , ses contours rond et usés ainsi que son manche en bois avaient laissé la place , à un manche en acier et l'un des coté de la masse portait des pics et l'autre était plat. Elle était ébahit et fit même la bise au vendeur . Celui ci rougit et était très occupé car il n'avait plus qu'à ouvrir la bouche pour se faire sauter dessus par les clients.
Sur le coup elle n'avait pas remarqué , mais son nouveau marteau était particulièrement ouvragé avec des symboles étranges et des têtes de mort. Étrange pensa t'elle . Elle retourna donc à 'ébéniste car suffisamment de temps était écoulé et ledit artisan lui tendit sa nouvelle arme , avec un manche fort simple mais robuste.
Deux bonnes nouvelle dans la journée c'était trop beau ; elle s'en rendit compte au moment de monter sr la passerelle , elle eut une pensée idiote : sous la passerelle , il y'a de l'eau , et donc ... des poissons .
Elle était paralysée au beau milieu de la passerelle , cramponnée au garde fou , à trembler comme une feuille.

Iune jeune fille regardait l'eau la bouche ouverte et les yeux fixes. Il s'approcha et regarda par dessus la rambare pour regarder lui aussi mais il n'y avait que l'eau sombre du Reik
- excuse moi mais tu regarde quoi ?
-...
- tu pourrais repondre quand même ! On fait partie du même groupe au fait je m'appelle Erdan
- ...tild...
- c'est l'eau qui te fait trembler
cette fois elle acquiesça
- bon d'accord
puis, sans prévenir, il la souleva et la porta jusqu'au bateau cinq mètre plus loin
- et voilà ! Bienvenue a bord
il la confia ensuite a un matelot et alla s'enfermer dans sa chambre pour réfléchir aux moyens de retrouver son livre

ps : si c'est pas ça que tu voulais je vire le message mattator

Les derniers engagés étaient arrivés et ils étaient désormais au complet. Le soleil couchant envoyait sur le port de la capitale impériale une lueur sanguine splendide qui rehaussait tout d'un camaïeu flamboyant, on aurait dit que la ville entière était en proie aux flammes.

Les quelques mercenaires, musiciens ou conteurs présents sur le pont pouvaient admirer la vue quand quatre personnes montèrent à bord, reçues par le Capitaine Zormeier qui s'empressa de se découvrir pour baiser la main de la splendide femme qui la lui tendait.

La Marquise, Marjorie de Siaudo était une magnifique créature, peau d'albâtre, quasi transparente, de grand yeux d'un bleu glacial qui trahissaient une lointaine origine kislévite, tout comme le faisaient ses cheveux d'un blond pur, tout simplement.
Malgré cette beauté glaciale, son sourire obligeait la sympathie et la bonté, la bienveillance même.
Oui, c'était vraiment horrible la beauté, mais alors associée à la jeunesse, c'était carrément injuste, presque indécent.

Le Marquis suivait son épouse et, malgré l'éblouissante beauté de celle-ci, réussissait tout de même à impressionner par son allure. Sans en douter, l'élégance s'était faite homme. Maintient impeccable et malgré tout décontracté, costume admirablement coupé, chaque détails de sa tenue avait été étudié, mesuré, calibré pour donner ce résultat impossible à critiquer.
Cheveux bruns courts, menton prononcé mais pas exagérément, nez aquilin, un peu moins d'un mètre quatre-vingt à vue d'œil.

Il serra la main du capitaine après avoir enlevé son gant en mousseline et s'avança sur le pont.

Les deux hommes qui les suivaient étaient clairement identifiables comme étant le domestique et le garde du corps attitré du marquis.

Toutes les personnes engagées furent amenés sur le pont et le Marquis leur adressa quelques mots.

« Frauen und Herren, merci d'avoir répondu à l'appel que je vous ait lancé. Comme vous le savez, nous partons pour la Bretonnie où nous resterons un moment avant de retrouver notre cher Empire. Dans l'idéal, vos talents de mercenaires ne seront pas utiles, mais les mers peuvent être traitresses, aussi, assurez vous de restez en forme.
Y-a-t-il des questions avant que je ne vous souhaite un agréable voyage à tous ? »

- oui moi j'ai une question. Mon nom est Erdan. Je voudrais comprendre pourquoi avoir choisi les mers là où il aurait été moins dangereux bien que plus long de passer par les terres ? Des pirates, des gobelins et pas mal d'autres nuisibles nous attendent sur le chemin. Je ne veux pas gâcher la joie qui règne dans l'air mais je voudrais comprendre
* règle n* 1 déstabiliser l'adversaire
regle n* 2 lui laisser croire qu'il a le contrôle
règle n* 3 tuer ou être tué *
- d'ailleurs ceci amène une deuxième question : êtes-vous sur que l'on va en bretonnie ?
- eh ben t'aurais du faire avocat toi lui glissa un mercenaire a ses côtés
- oui j'ai du louper une vocation

Darzul avait été sorti de la tranquillité de sa sieste par un mousse qui toquait frénétiquement à sa porte.
-Ca va,qu'est-ce qu'il y a?!hurla le nain,visiblement dérangé par ce réveil.
-Y a que l'patron est sur le pont,alors tu te réveilles et tu bouges le nabot!répondit le mousse en lui brayant dessus de plus belle.
Le nain sortit,son regard était noir à faire fuir un orque ivre,le jeune mousse,dont l'âge ne devait pas excéder les quinze ans, avait dû confondre nain et halfing pour traiter Darzul de nabot.Le marin n'était pas spécialement grand et faisait une dizaine de centimètres de plus au mieux.Cependant,le nain un avait un avantage que l'on pouvait qualifier de "taille",si j'ose dire,j'entends par là sa hache qui dépassait.
Le mousse apeuré lui avait balbutier qu'il était confus et qu'il fallait se rendre sur le pont.Darzul s'exécuta et arriva au moment où l'elfe bizarre vu à la forge posa une question,celle-ci était très pertinente.Darzul se rapprocha du groupe et demanda:
-Très cher Marquis,pourquoi avoir pris des mercenaires?Je veux dire par là que vous auriez pu faire appel à des soldats et des ménestrels impériaux en votre qualité de membre de la noblesse,vous auriez éviter des voleurs ou fauteurs de troubles potentiels...En disant sa dernière phrase il eut une pensée pour Goetric et son canon.
-Sachez que de toutes façons mon arme et ma voix sont à votre service.

-Les deux questions de mes collègues sont pertinentes, votre "lune de miel" est-elle réellement le but principale de se voyage et si oui pourquoi avoir choisi la voie maritime qui me semble plus que douteuse !

Gotreic se fraya un passage dans la foule pour y voir de plus près. Il put enfin voir le marquis et sa femme et fut assez près pour les questionner.

-Comme mes collègues, je trouve ce pretexte de lune de miel un peu bancal. Vous n'auriez pas plutôt montez une conspiration contre l'ordre des chevaliers brasseurs, dans le but d'inverser les enjeux économiques liés à la forte hausse de la consomation, en votre faveur et ainsi vous accaparez le monopole du marché et vous créer une image au sein de la population, pour la rendre totalement docile et à votre service.

Le baron regarda Gotreic pour essayer de déceller une forme d'humour dans son regard mais il constata que celui ci était sérieux. Il préféra donc détourner le regard en esperant que le nain ne s'était pas aperçut qu'il l'avait ignoré.

-C'est ce que je pensais.

"Pour répondre aux questions qui me semblent pertinentes, sachez simplement que le voyage par bateau est largement plus sécurisant que celui par voie terrestre, car il existe tout simplement moins de naufrageurs sur les mers que de bandits sur les routes. Partir en Bretonnie autre que par bateau implique la traversée des montagnes infestées d'orques et de forêts pleines des mutants et des homme-bêtes qui maraudent depuis les terribles évènements qu'à apporté l'invasion des hordes du Nord.

Pour le reste de vos questions, je les trouve impertinente, car non contents de soumettre votre employeur à un interrogatoire personnel, vous me posez des questions qui n'ont pas lieu d'être. Si vous doutez de mes buts je vous demanderai de bien vouloir quitter ce bâtiment et de me remettre l'argent qui vous à été gracieusement offert en avance de votre paiement. Vous n'êtes pas payé pour remettre en cause ce que l'on vous dit de faire."

Sur ces dernières paroles il fixa les mercenaires de ses yeux vifs. Son visage s'était à peine empourpré et c'était visiblement plus du fait de l'outrage qu'il venait de subir que d'une réelle colère.

Groar à vous !

Legodriel, après avoir inspecté son arc et ses flèches et avoir lu un peu un traité sur Ulthuan (sujet qu'il trouvait particulièrement intéressant, presque même drôle, car les humains ne savaient rien de ce qui s'y passait) acheté à une librairie, avait entendu quelqu'un toquer à sa porte. Il cacha une dague rapidement et prit l'autre à sa ceinture au cas où puis sortit voir ce qu'il se passait. Il ne vit d'abord rien, avant qu'il ne pense à baisser la tête (il n'avait jamais eu ce réflexe : pourquoi se baisser au niveau d'un nain ?). Il vit alors un petit mousse, apparement terrorisé, qui lui expliqua d'une voix tremblante que le Marquis était arrivé. L'elfe rejoignit rapidement la petite foule qui s'était formée mais préféra rester au milieu des mercenaires. Cette position le dérangeait un peu car rester avec différentes personnes qu'il ne connaissait pas, il n'aimait pas ça. Mais c'était tous (ou presque, il y avait au moins deux nains) des guerriers. Donc, il s'en accomoda, d'autant plus qu'à cet endroit il était caché (certes moins qu'un nain qui serait passé inapperçu avec sa petite taille, mais bon...). Il vit alors la marquise, magnifique mais avec ce quelque chose d'humain qui faisait que Legodriel n'était pas subjugué non plus. Elle respirait la bonhommie, mais l'elfe jugea préférable de rester à distance pour éviter le courroux (justifié ou non) de son fiancé. Le Marquis avait lui aussi l'air sympathique, mais il ne valait certainement mieux pas se fier aux apparences, c'était un humain et de surcroix un noble. L'elfe vit certains de ses compagnons poser des questions, pour la plupart justifiées, mais préféra sa rassurante cachette. Comme il le pensait, le noble s'énervait plutôt vite et fut encore plus content de s'être abstenu. Il était surpris d'avoir vu l'hybride et l'elfe parler car il ne les pensait pa si bête mais par contre, ces nains... Il s'y attendait.

Aligax

Gallen en avait littéralement ras-le-bol, entre les questions pour la plupart répétitives ou stupides de ses "collègues" et ce voyage qui sentait le coup fourré à plein nez. Quand il avait cru comprendre la possibilité de se sortir de ce merdier où il s'était engagé vite fait mal fait sans déshonorer son employeur il s’apprêta à rendre la bourse mais hésita ...

Il y avait cet étrange humains plus armé qu'un orque noir dont il fallait percer le mystérieux secret, ce barde nain avec une large culture et pas seulement nainesque avec qui il avait combattu et son amis perturbé mais doté d'une arme avec une puissance de feu intéressante, cet elfe silencieux et meurtri au plus profond de son âme qui n'avait pu engagé le dialogue avec lui.

Il y avait aussi ceux qui demandait une rencontre pour évaluer leur intérêt, cet arabien entrevu à la bibliothèque qu'il avait revu sur le bateau ou cette jeune femme paralysé par la peur sur la passerelle et qu'Erdan avait aidée...

Beaucoup de monde qu'il aurait voulu mieux connaître, c'était la première fois depuis son départ qu'il nouait autant de contacts et était désireux de les poursuivre, alors après réflexions il lâcha:

-"Noble seigneur, nous nous somme porté volontaire pour être garants de votre vie et votre sécurité ainsi que celles de votre épouse. Nous vous suivront où vous irez tant que nos engagement seront respectés, nous vous suivrons jusqu'en Brettonnie ..."

Darzul entendit une voix qui lui était familière et il aperçut Gallen,il se dirigea vers lui.
-Bien dit!Au moins c'est clair!l'apostropha Darzul.Comment vas-tu Gallen?Comment c'est remis le vie,euh,le bibliothécaire?
Mais sans lui laisser le temps de répondre,il lui souffla:
-Je suis dans la chambre 23b si tu as besoin de moi.
Et le nain repartit pour s'excuser auprès du lit qu'il avait lâchement abandonné.Cependant,une fois dans sa chambre il ne réussit à se rendormir.Il maudit plusieurs fois le mousse et commença la partie supérieur de sa mandoline,en laissant la porte entrebâillée pour entendre ce qui se disait dans les couloirs et pour permettre à Gallen d'entrer s'il le désirait.Bien qu'il doutait de cette éventualité.

*non effectivement je suis payé pour tuer ta femme mais bon dans la mesure où j'ai pas le choix je vous protègerai avant de vous tuer tous les deux si tu t'interpose Alphonse*
- ce que dit Gallen est vrai. Si ma question a pu vous choquer je m'en excuse sincèrement mais il fallait que je sache et mon double héritage me rend doublement curieux
Il remarqua le regard étonné du noble qui ne devait jamais avoir vu de demi-elfe auparavant.
- je ne suis pas un homme mais pas un elfe, je suis le mélange des deux, un hybride et non pas une abomination. Je cumule le meilleur des deux et j'en suis fier. Sur ce ma dernière question sera : quand partons nous ?

"Nous larguerons les amarres dès que le capitaine jugera que nous le pouvons, aussi pense-je que cela ne devrait pas tarder. Capitaine Zormeier ?"

Celui-ci acquiesça du chef.

"Bien, d'ici là nous nous installerons aussi confortablement que possible."

- d'accord bon je n'ai plus qu'a rejoindre ma chambre et a finir ma nuit ! Termina-t-il avec un sourire chalereux aussi factice que celui du noble. Il prit effectivement la direction des cabines. Tous les mercenaires dormaient et il commença sa recherche du livre sans bruit. Il ne trouva rien et termina par celle du capitaine et le journal y était ! Il voulut le prendre mais il entendit une voix :
- ah ! Je vais pouvoir lire le contenu du livre ! J'adore ces racontars d'autres marins ça peut toujours servir de savoir les techniques d'attaque des pirates de la mer des griffes.
Pris de panique Erdan saisit la page où figurait seule le nom de Marjorie de Siaudo mais la déchirure laissa lisible Marjorie d et la moitié du e. Pestant contre le sort qui s'acharnait sur lui avant de disparaitre pour ne pas se faire attraper.

Le soleil avait laissé place aux lunes. Cela faisait quelques minutes que les derniers préparatifs avaient été réglés, toutes les affaires du marquis Dolmancé et de son épouse avaient été chargées et à présent ils étaient tout à fait prêts au départ.

Le capitaine Zormeier profitait de ce moment privilégié, regardant les astres en fumant sa pipe en écume de mer. Une bouffée. Deux bouffées. Trois bouffées... La fumée s'élevait, prenait forme un instant, un instant seulement elle paraissait prendre corps, puis elle disparaissait, évanescente.

"Messieurs, larguez les amarres. Direction Marienburg."

S'il aimait profondément ces instants furtifs qui précèdent une aventure, rien ne lui tenait plus que de sentir le vent et les embruns lorsqu'il serait au large des côtes impériales...

Après avoir recupéré le fragment de feuille il la cacha avec quelques armes dans les cachettes aménagées dans sa canine, il prit sa guitare et remonta dans la vigie pour jouer un peu.
Il vit que les marins largaient les amarres, le bateau commença sa sortie du port avant de prendre un peu de vitesse pour gagner le large. Une heure plus tard, le vent les faisant avancer assez vite car il était encore fort depuis l'orage qui avait secoué Altdorf, ils avaient gagné leur vitesse de croisière. Ce fit a ce moment qu'Erdan ressentit les premières crampes d'estomac.
- et merde
il se sentit passer au vert et sans s'occuper de ceux qui le regardaient, il utilisa son entrainement pour atteindre le bord du bateau le plus vite possible et il ne pût se retenir plus longtemps. deux mousses dans les quinzes ans le regardaient en rigolant.
- ahlala ces elfes ! Tous des petites natures
- et lui c'est pire même les elfes veulent pas de lui.
Le jeune assassin se releva et les fixa de ses yeux verts qui luisaient d'une haine en aucun cas cachée
- vous parlez beaucoup les gars...que diriez vous si je vous aidait a la fermer definitivement ?
Les paroles menaçantes, et les épées courtes a sa ceinture fit peur aux jeunes garçons qui prirentbla fuite en marmonant des excuses. Et le mal de mer reprit son droit...