Lune de Miel [RP]

Bonsoir à tous !
J'ouvre ce second RP, ne peuvent y participer que ceux dont les personnages ont été validés.

Bonne aventure !

Affichant un visage dépité, engoncé dans son lourd manteau de fourrure kislévite, Otto Herbstvogel marchait lentement dans les rues neigeuses et noires de monde d'Altdorf.
Le soleil était à son zénith, et pourtant le froid le tenaillait et lui paralysait les membres.
Triste saison, se dit-il en observant le ciel d'azur qui apparaissait entre les ruelles de la cité impériale...

Depuis maintenant une demi-douzaine d'heure, le crieur de rue errait dans les rues de la capitale du Reikland, délivrant son message sans que personne ne lui prête attention. Depuis le matin où il avait entamé la tâche, seul un mercenaire ivre et un mendiant rongé par la folie avaient semblé s'intéresser à lui !
Pourtant, le parchemin qu'il portait à sa ceinture contenait de quoi intéresser n'importe qui, ne serait-ce que pour le salaire mentionné à la fin du texte...
Otto savait qu'il ne serait lui-même certainement pas payé s'il rentrait bredouille à la riche demeure de son maître, le Marquis Alphonse de Dolmancé.
Il ne lui restait désormais que peu de temps, et cela l'avait forcé à se rendre dans l'un des quartiers les plus pauvres qui soient de tout Altdorf. Il y aurait certainement là bas des êtres suffisamment désespérés pour l'écouter.
Ainsi, il parcourait maintenant les rues sales et envahies par des odeurs peu ragoutantes, cherchant des lieux où se réunissaient habituellement les mercennaires et les aventuriers. Il savait qu'il n'était certainement pas en sécurité dans de tels endroits mais peu lui importait !
Après avoir parcouru des places remplies de pauvres hères et de charlatans, Herr Herbstvogel se décida enfin à pénétrer dans une imposantes auberge à la façade noire, signe qu'elle avait été victime d'un violent incendie par le passé.
Sur l'écriteau au dessus de la porte était écrit, en lettres gothique sur du bois délabré, "Taverne de l'Anguille Noire".
Un nom fort peu accueillant, observa la crieur de rues en hésitant devant le porte elle aussi repoussante, faite de vieux bois et consolidée par de lourdes barres en fer.

Il se décida finalement à pousser la porte.

Un vacarme ahurissant lui empli alors les oreilles ; paroles prononcées par des voix rauques, rires gras et inquiétants, chants paillards hurlés à pleines voix par un mercenaire ivre mort...
La plupart des être rassemblés sous le toit de l'auberge étaient des humains, des citoyens impériaux pour le plus grand nombre, mais ça et là, Otto apercevait quelques nains, des nordiques, un petit groupe d'elfe et même deux imposants Ogres qui s'affrontaient afin de savoir lequel ingurgiterait le plus de bière.
Le son que produisaient tous ces étranges personnages recouvrait les quelques notes de musique jouées par un luthier à la mine renfrognée.
Plus loin, un halfling bavardait à haute voix avec le responsable de l'établissement, un rustre et imposant humain couvert de cicatrices, souvenirs de différents avec quelques clients.
Le crieur rejoignit donc le responsable et lui demanda s'il pouvait passer un message de la plus haute importance... Celui-ci mit plusieurs minutes à obtenir un semblant de silence.
Otto Herbstvogel saisit alors le parchemin que lui avait confié son maître, le déplia soigneusement et commença à en lire le précieux contenu, d'une voix forte et claire.

"Braves gens, fiers mercenaires, courageux aventurier,

Le Marquis Alphonse de Dolmancé et sa nouvelle épouse, la Marquise Marjorie de Siaudo se sont unis hier et partent en Bretonnie en lune de miel. En ces temps troublés, les routes sont dangereuses et les fleuves à peine plus sûr, ils recherchent donc activement des homme aguerris et des mercenaires courageux pour assurer leur sécurité le temps du voyage en bateau. Mais le Marquis et la Marquise veulent également égayer leur voyage et accepte n'importe qui qui saura les divertir par son art.
Si vous acceptez de prendre la mer avec mon maître, le Marquis Alphonse de Dolmancé, pour le protéger lui et son épouse ou pour l'amuser, il vous offrira avant même le départ une bourse remplie à ceux qui accepteront d'accomplir sa volonté et promet de récompenser chacun des volontaires grassement à l'issu de son voyage.

Que tous les aventuriers et artistes désireux de voyager vers le côtes bretonniennes me rejoignent ! Je noterai leurs noms et ils pourront se joindre à leur compagnons. Le navire partira dans deux jours..."

De nombreux mercenaires, musiciens, bandits et batteleurs se dirigèrent alors en direction d'Otto. Enfin, ils allaient pouvoir partir à l'aventure, ne plus se morfondre dans un Altdorf sale et gris, voyager aux frais du Marquis... Il fallait absolument saisir l'occasion.

Le Marquis de Dolmancé allait pouvoir recruter les mercenaires et engager les artistes qu'il cherchait, le crieur ne rentrerait finalement pas bredouille !

A l'intérieur des catacombes de la cité, Erdan lisait et relisait son ordre de mission

"Victime : Marjorie de Siaudo"

"Récompense : 1000 pièces d'or et 5 lingots"

L'assassin leva les yeux du parchemin un moment, se prit a relire la récompense avant de continuer sa lecture
- tout de même ! Ça fait une sacré somme...qui serait capable de payer autant pour la mort d'une personne ? Sur cette affaire il risquait très gros car il savait que si la récompense filait entre les doigts de la guilde a cause de lui il était fichu..."
Il replongea dans la lecture du parchemin

"Comment : par tous les moyens tant qu'elle souffre"

-Il doit vraiment lui en vouloir...pauvre femme qu'a-t-elle fait pour mériter ça ?-

"goûts de la cible : musique, livres, contes et légendes"

-je pourrais m'engager chez eux comme musicien je faisait de la guitare quand le vieux me foutait la paix et stoppait l'entraînement d'assassin...faudrait voir si j'ai encore quelque chose.
Bon je réfléchirais plus tard, direction l'anguille noire !

Il reprit sa route, agité par des pensées contradictoires : c'est le vieux qui disait de toujours respecter les femme de nos victimes pourtant la c'est la victime la femme ! Pas envie de tuer une innocente sans raison...j'ai pas vraiment le choix. C'est elle ou moi.
Plongé dans sa reflexion il ne vit qu'a peine le jeune homme qui entrait et la seule chose qui capta son attention
fut :

"Le Marquis Alphonse de Dolmancé et sa nouvelle épouse, la Marquise Marjorie de Siaudo se sont unis hier et partent en Bretonnie en lune de miel"



entendant le nom de la jeune femme il sortit de ses pensées
"mariée ? Ça corse le tout. Et en plus ils cherchent des aventuriers ? Ça me complique la tâche plus que ça ne me la facilite...bon il faut tenter ma chance avant de finir 6 pieds sous terre"

il attendit le retour au calme pour s'approcher de l'homme qui affichait un sourire ravi devant ce succès auquel il ne s'attendait visiblement pas
- Bonjour, mon nom est Erdan Khalen et je suis aventurier, musicien et conteur ce qui, j'espère distraira vos deux employeurs. Bien sur je ne suis pas aussi bon qu'un barde de profession mais je me débrouille bien déclara-t-il avec un sourire qui aurait mis en confiance même un orque.

Darzul était déjà dans cette auberge moisie alors qu'un crieur entra à l'anguille noire.Celui-ci cherchait des musiciens et des guerriers?Parfait il était les deux à la fois!Même si ce stupide aubergiste le préférait à cet idiot d'humain,encore un qui ne reconnaissait pas son art...Tant pis pour lui,il partit vers la queue qui s'était déjà formée.

Pendant qu'il attendait,il se remémora sa dernière aventure:un cuisant échec où il avait cependant découvert un étrange ami,mais il ne voulait pas faire route avec lui...Il partit donc seul en Tilée,mais fini par revenir,il faisait trop chaud...


Il fut tiré de sa rêverie:c'était son tour,il se présenta en impérial :
-Darzul Darborz,barde émérite et connu dans une bonne partie du vieux monde,je suis aussi un guerrier,sortant sa hache pour appuyer ses dires,je connais aussi quelques histoires et fables .

Khalophis Auramagma se déplaçait dans les salles et immondes ruelles de la ville d'Altdorf.
"Quelle horreur, comment tant de personnes peuvent vivre dans cette accumulation d'immondices" pensa t-il.
Tout autour de lui le dégoutait, mais il faisait cela pour découvrir le monde. Les plus proches de son espèces, les hommes, vivaient dans rien de plus des "ordures" pour employer des termes humains. Qu'est se que cela donnerais alors pour les races encore plus éloignés que lui.
Il repéra un bâtiment où un grand nombre de personnes se dirigeaient, ils les suivis.
En passant le bâtiment un haut le cœur le pris, mais il sut se retenir. Une odeur immonde de bille et d’autres senteurs aussi répulsives se dégageaient de tous les endroits de l’auberge.
Hormis l’odeur, on pouvait aussi constater que l’ambiance sonore était proche de l’insupportable, et la vue de ces gens se chamaillant et vivant en se défoulant était intolérable.
Puis pour rompre cette ambiance hautaine et perfide un personnage fit son apparition et produisit un discours fort raisonnable et intéressant bien qu’il ne comprit pas certains mots comme « mariage » ou « lune de miel » qui n’avaient aucuns sens pour lui.
Il en comprit malgré tout l’essentiel, un voyage d’une personne importante, une demande d’accompagnateur. Tout cela permettra de se rapproché de la meilleur manière de cette civilisation et d’apprendre d’eux. Il alla donc à la rencontre de l’homme une fois que celui-ci fut libre et lui expliqua qu’il pouvait le défendre de la meilleur manière qui soit, et étant donné son écart avec la race humaine il ne s’attacherais pas aux autres et pourrait donc prévenir d’une attaque venant de l’interieur même de l’escorte. Il connaissait les hommes et avait déjà eux affaire au « chaos », il pensait donc que cela pouvait intervenir.

Groar à vous !

Legodriel marchait gaiement dans les rues moroses d'Altdorf. Bien qu'il ne comprennait pas comment les citoyens faisaient pour être tristes avec un tel soleil, il aimait cette ville. La dernière raison qui le rendait si joyeux était qu'il avait enfin enfin pu se défaire de sa promesse, exécutée quand il était ivre, envers un homme appelé Urien qui voulait partir en Lustrie avec une minuscule expédition.
Legodriel était donc parti de ce pays pas assez boisé à son goût qu'était la Tilée. Arrivé dans l'Empire des Humains, il avait décidé de partir pour la Bretonnie et était parti en quête d'une bonne auberge où boire de la bière blonde de Tilée, la seule bonne surprise de ce pays.
Il était arrivé devant l'Anguille Noire, connue pour ses boissons et en était à sa seconde chope (seulement) quand il reconnut un nain ayant fait parti de l'expédition tiléenne, un barde à ce qu'il se souvenait. Legodriel fut content de le voir si énervé. Il reporta son attention sur un homme qui venait de parler, qui annonçait le mariage de nobles humains.
*Drôles de coutumes*, pensa l'elfe.
Cependant ce qui suivit l'intéressa au plus haut point : il leur fallait une expédition pour les accompagner en Bretonnie.
*Parfait*, se félicita-t-il"
Il partit s'inscrire en tant que guerrier simple, sachant que ses histoires n'intéressaient que les arbres.

Gotreic était en nage, la sueur perlait sur son front tandis que son coeur battait avec un rythme cadencé qui résonnait dans sa tête.
Il courrait. Il courrait à en perdre haleine. Mais la peur lui donnait la volonté de continuer. Il ne savait pas ou il aller, mais c'était la dernière de ses préocupations.
Son coeur bondit lorsqu'il aperçût l'impasse en face de lui. Il savait que cette poursuite prenez fin et cela le plongait dans une satisfication extrème. Il s'avança vers sa proie et décida que jouer un peu avec ses nerfs n'était que justice étant donner l'effort qui lui avait fait subir.

-Il me semble que vous avez quelque chose qui m'appartient jeune homme.

L'homme ou plutôt l'enfant auquelle Gotreic s'était adressé se tenait dos au mur de paille et de terre de l'habitation qui bloquait sa fuite.

-Vous saurez maintenant qu'il ne faut jamais voler l'argent de Gotreic Danosen. Mais pour mieux vous en souvenir, il me faut vous donner une bonne leçon.

Le voleur effrayé tenta sa chance en sortant un petit couteau de boucher dans l'espoir de faire fuir le nain.

-Et tu va faire quoi avec ça, ricana Gotreic qui sortit sa lourde hache à double tranchant.

Le gamin terrifié abandonna l'idée qui lui avait traversée l'esprit. Il reculait à pas lent pour retarder l'inévitable, puis se cogna contre l'habitation qui l'avait condamné. Dans un acte désespéré il se retourna et se jeta contre le mur de torchis dans l'espoir de le traverser. Mais les lois de la physiques sont ce quelles sont. Il s'écrasa sur le mur et s'effondra sur le sol boueux des quartiers pauvres de la ville.

-Quel con.

Gotreic se rapprocha du gamin inconscient et saisit son sac de fortune. Il trouva alors sa bourse en compagnie de nombreuses autres, et décida que la séparer de ses nouvelles amies dodues et qui ne demandent qu'a maigrir serait vraiment inhumain. Il transposa donc tout ce petit monde dans son sac dont il fit bien attention pour le fermer. Puis il partit à la recherche d'une taverne pour se resaisir et bien finir la journée.


-L'anguille noire, et ba sa promet.

Gotreic entra et vit tout ces gens regroupés vers une table. Poussé par la curiosité il s'avança et se fraya un passage vers le bord de la table. Puis il fut abordé par un type qui s'occupait de faire signer les gens sur un beau parchemin.

-Seigneur nain, nous feriez nous l'honneur de rejoindre le marquis Dolmancé durant sa lune de miel ?
-Ba c'est que je préfère les femmes moi, et naine de préférence.

L'homme comprit qu'il n'était pas tombé sur un intelectuel et changa de tactique.

-Voulez vous rejoindre la garde personnel du marquis durant sa lune de miel ? Vous serez gracement payé et la bière est gratuite et à volonté durant le voyage.

Gotreic n'eut pas longtemps à réflechir, face aux arguments de poids

-Très bien, passez moi votre machin que je vous fasse une belle signature.

Cela faisait plusieurs jours qu'elle était arrivée en ville et son auberge , l'Aiguille Noire n'était pas mal du tout .
Depuis on arrivée elle avait écumé la ville à la recherche des forgerons mais n'avait malheureusement trouvé qu'un apprenti dans une petite forge .
Sa quête de belles armes était un peu repoussée.

Après une petite journée à vagabonder , elle était rentrée à l'auberge et mangeait son repas lorsqu'un Singulier personnage fit son entrée et déclara qu'il désirait recruter pour un voyage .

Elle fit immédiatement le rapprochement entre voyage égal danger égal soldat égal ARMES ! Elle en était sûre ! Elle trouverait des armes fort dépaysantes durant ce voyage et vivrait surement des aventure tout en exerçant son talent.

Elle finit son assiette se leva , alla glisser un mot au recruteur expliquant ses talents , signa un papier et monta dans sa chambre.

-"Mais qu'est comment tu compte te sortir de ce merdier Gallen ???" Les mots d' Aldricht résonnaient encore dans sa tête. Il se rappela toute la scène depuis le début. Ils était tranquillement en train de feuilleter dans la grande bibliothèque lorsque cet individu grossier s'était planté devant lui.
-"Donner moi ce livre jeune freluquet je n'ai pas de temps à perdre et il me faut une recette de poison pour ... les rats !!!"
-"Revenez dans quelques minutes je vous prie ..." avait il dit posément tout en l'ignorant.
-"Donnez le moi petit merdeux, vous ne devriez même pas être dans cet endroit, c'est bien trop luxueux pour vous !!!"
Il posa alors le livre, leva les yeux vers cet homme grassouillet en vêtement ridicules et de couleurs vives et hocha négativement de la tête avant de reprendre sa lecture.
le bourgeois leva alors sa main et décocha une telle gifle à Gallen qu'il aurait dû valser par terre. Sauf qu'entre temps Gallen avait saisi la main au vol, l'avait retourner et plaqué ce vulgaire personnage contre la table avant d'enfoncer son index dans un zone particulièrement douloureuse du cou, l'homme hurla quelques secondes avant que l'inconnu en cape ne retire son doigt et ne reprennent sa lecture.

-"Vous me le paierez !!!" hurla t'il.
-"Plaît il ..."
Sur ce, il s'en alla. Aldrich, le bibliothécaire vînt alors le trouvé, affolé.
-"Bons sang de bonsoirs, tu sais sur qui tu viens de lever la main ???"
Gallen le fixa sans comprendre.
-"C'était le comte Hurghoal, un sacré pervers qui chope les miséreux pour le moindre signe de délit mineur. Tu l'as bien énervé et il te traquera dans tout l'empire si il le faut en disant que tu es un traître à l'empereur juste pour te mettre la main dessus et se venger. Tu dois quitter le pays au plus vite !!!"
Si cet avis n'était pas venu de cet personne, Gallen ne l'aurais jamais suivi mais Aldrich était une vieille connaissance qui avait su le conseiller à chacune de ses visites à Altdorf.
-"Alors adieu, je te laisse ici comme j'ai laissé ma vie en cet endroit..."
-"Guillaume van Hurbegh ? Le poète de Manfred ?"
Gallen acquiesqua.
-"Sacré gamin, allez file en espérant te revoir vivant un de ces quatre."

Maintenant il était là, à l'anguille noire, cette taverne où il avait réservé une chambre à se demander où partir.
La Tilée, il en revenait et ne souhaitait en rien y revenir si vite.
L'Estalie, trop de mauvais souvenir restait la Brettonnie. mais comment s'y rendre, surtout si toute la milice du pays le chercherait.

Soudain entra un crieur, il monta sur une table et commença à déclamer son texte, narrant un mariage et un voyage, des dangers et des protecteurs, ce type avait du lire le même livre sur la suggestion que lui car une troupe fît vite la queue devant lui. Il n'allait tout de même pas se rendre en Brettonnie comme ça, pas avec tout ces gamins immatures et alcooliques, mais quand il vit par la fenêtre une troupe armée approchant il oublia vite ces appréhensions et profita que le crieur tournait la tête vers lui pour accaparer tout son champs visuel.
-"Gallen, je suis fin tireur et bon combattant, je connais nombre de faits et légendes dont votre maîtres n'aurait sûrement jamais entendus parler, je me ferais une joie de le défendre au prix de ma vie si cela me mène en Brettonnie."
-"Une aide pareil ne se refuse pas, joignez vous donc à nous messire, noble inconnu."
-"je vous en remercie" sur ce, il sortit juste à temps pour intercepter la troupe armé avant qu'elle ne fasse irruption dans la tavernes.

-"Tenez voilà le chien qui a osé porté la main sur moi à la bibliothèque alors que j'avais lu une lettre où il narrait ses agissements, saisissez le !!!"
-"Je vous demande pardon !?! Je ne vous connais pas monsieur, je suis au service du marquis Dolmancé et je m'apprêtes à partir pour la Brettonnie je n'ai pas le temps de jouer aux rats de bibliothèque."

Le chef de la garde prît la paroles, visiblement contrarié.
-"Dis donc, monsieur le comte on commence à en avoir marre de courir après tout ceux ces "traîtres" qui vous ont regardé de travers. Je ne veux plus d'une veuve éplorée me demandant pourquoi son maris mort et torturé. En plus il est au service d'un de vos supérieur et dois quitter le pays d'ici peu, alors arrêtez le vous même !" Il tourna le dos et repartit avec ses hommes.

-"Vous me le paierez sale mioche merdeux, je vous le jure !!!" et il s'en retourna également.

-"Bon, une chose de faîtes, allons maintenant lire les clauses écrites en tout petit de mon contrat." il soupira et retourna dans la taverne...

Sa va ? J'ai pas fait trop long ?

Erdan regardait avec un sourire narquois le gros bourgeois partir rouge comme une tomate. Ce jeune homme lui plaisait et s'il pouvait s'en servir pour atteindre sa cible ça serait déjà ça de gagné
il descendit de son perchoir et s'approcha de l'humain qui le regarda avec méfiance mais l'assassin ne décela pas d'agressivité dans son regard...pour le moment
- Salut ! Pas mal ton numéro contre le bourgeois dit-il avec un sourire rieur. Au fait moi c'est Erdan et toi ?
"drôle de personnage il me fait penser a un ermite alors que ce n'est qu'un gosse...je sens un gros potentiel en lui et en l'exploitant bien, la guilde pourrait gagner un atout précieux mais pour le moment je vais essayer de devenir son ami et advienne que pourra"pensa le jeune assassin en fixant l'aventurier

C'est la 1ère fois que quelqu'un me laisse perplexe comme ça ... mmmh il n'a pas les trait classique d'un humain mais c'en est un. Il cache bien son jeu mais on voit qu'il cache quelque chose.

-"Je m’appelle Gallen, mais vous, vous essayer de donner une bonne impression de vous, vous savez sans doute que c'est celle qui reste et qu'il est difficile de s'en démarquer, mais c'est trop tard..."
-"Quoi ???"
-"Je me suis déjà fait une opinion de vous. Pour un barde vous arborez de bien belles pièces d'aciers toutes plus létales les unes que les autres et je ne savais pas les bardes si habiles à l'escalades urbaine."

L'autre ne dit rien.

-"Vous m'étonner et m’intéresser, je craignais passer ce voyage en compagnie de crétin ignorant et d'alcoolique mais j'ai trouvé là un fin penseur, sournois par dessus le marché. J'apprendrais à mieux vous connaître et je prendrais mes décisions vous concernant à ce moments

Il se retourna et rentra dans l'auberge pour prendre connaissance de ce qu'il avait signé quelques minutes auparavant ...

"très impresionnant...je sens mon intérêt pour cet étrange homme grandir. Oui j'en tirerais quelque chose pour faciliter ma mission mais avant..."

il siffla trois fois et un duo constitué d'un homme et d'une femme portant des vêtements semblables aux siens : des membres de la guilde
- alors Erdan un problème ? Ricana la jeune femme
- en tout cas pas pire que celui qui te ronge la cervelle répondit le jeune homme piqué au vif que l'on puisse imaginer qu'il echoue.
L'homme dût retenir sa partenaire qui menaçait de sauter sur le demi-elfe
- que veux-tu Erdan ? Je la retiendrais pas longtemps
- je veux des infos sur un certain Gallen
- ça court pas les rues d'Altdorf comme nom...je dirais un ostermarker de la campagne sans doute.
- fait des recherches et tu revient me faire un rapport...je te revaudrais ça
les deux assassins se faufilèrent dans les ombres et Erdan retourna dans la taverne où il gratta quelques cordes de sa nouvelle guitare, la guilde avait été généreuse en la lui offrant...

Depuis un petit moment,Darzul s'appliquait sur son ouvrage,il avait ramassé un morceau de bois qui lui semblait adapter sur les chemins menants à Altdorf.Il avait commencé à le tailler pour en faire une flûte à la mode Darborz,il avait ménagé un petit compartiment où pouvait se loger une fléchette.Pendant son travail son esprit vaquait librement,jusqu'à ce qu'il entende "histoire inconnue".
Ces mots avaient été prononcés par un humain qui s'était lui aussi fait enrôler dans la troupe,il le vit partir et se remit à son ouvrage,puis quand il réentra,le nain le vit avec un autre homme étrange,ils se séparèrent après une brève discussion.Darzul sauta sur cette occasion et partit à la rencontre de l'étranger muni de son carnet.

-Excusez moi mon cher,dit-il dans un impérial qui se voulait amical,j'ai entendu que vous connaissiez des histoires méconnues.Moi-même j'en recherche depuis longtemps.
Et le nain lui raconta l'histoire de son défunt père...
-Pourriez-vous donc m'aider autour d'un verre?Oh,j'ai oublié de me présenter,désolé,je me nomme Darzul Darborz.

Et il l'invita à sa table.

Sirotek errait dans les rues d'une ville dont il ne connaissait même pas le nom. Son dernier "travail" consistait à apporter une lettre d'une grand-mère à sa petite fille, mais bien qu'il fut presque aussi heureux que la fillette quand il lut la lettre de sa grand-mere la joie ne comblait pas le vide qu'il avait dans l'estomac. Il avait dépensé le peu d'argent qu'il possédait pour acheter de l'avoine à Onivy son cheval.

Alors qu'il se demandait comment touver assez d'argent pour payer les repas d'Onivy, il apercut une dispute entre un jeune homme et un autre gros et gras. Ce dernier se fit rembarrer de la plus belle manière possible mais le fait que le jeune homme prétendait être pressé et servir un homme important l'intriguait beaucoup, car s'il était pressé pourquoi allait-il donc dans cette auberge miteuse et repoussante?
Sirotek décida donc de suivre le jeune homme dans la taverne en laissant Onivy à l'entrée sans l'attacher car dans ce genre d'endroit il vaut mieux pouvoir en partir vite.

Une fois a l'intérieur il demanda des explications à l'aubergiste au sujet de la file de personnes devant le héraut. Une fois que l'aubergiste lui eut expliqué, Sirotek décida de s'engager car il avait besoin d'argent et ne se faisait pas de soucis pour le recrutement, il se débrouillait plutôt bien avec son arc et son cimeterre et était originaire d'Arabie. Il connaissait des histoires que personne dans cette taverne n'avait jamais entendue et qui divertiraient sans aucun doute son employeur et sa dulcinée.

Erdan s'était installé au dessus de la tête du héraut, sur une des poutres et jouait quelques morceaux de guitare que le vieux lui avait appris.
il vit arriver un jeune guerrier au teint halé et portant un cimeterre a sa ceinture.
le rapprochement se fit de lui même dans la tête du jeune assassin "cimeterre= arabien= marchand d'esclave"
il attendit donc que le nouveau venu se soit décidé à prendre l'air pour le suivre en se cachant parmi les ombres. le jeune mercenaire ne prit conscience de sa présence que lorsqu'une dague se posa contre sa gorge.
-je n'aime pas trop les marchands d'esclaves et je ne suis pas le seul...premier et dernier avertissement.
sur ces paroles il montra une cicatrice en forme de djinn sur son bras et disparut à nouveau dans les ombres sans attendre de réponse et retourna à la taverne

Groar à vous !

Une fois inscrit, Legodriel se décida d'abord à boire une bonne chope de sa bière favorite puis à aller se coucher de bonne heure dans une chambre déjà réservée à son nom. Il devait se lever tôt, sachant qu'il valait mieux s'informer sur son employeur, ce qu'il n'avait pas eu le temps de faire dans la dernière expédition à laquelle il avait pris part. Cependant, il se résolut finalement à trouver un compagnon de beuverie au lieu de partir se désaltérer dans son coin. Il fouilla la salle du regard.
*Les Ogres, trop brouillants. Les humains, discussions inintéressantes. Les halfings, il avait déjà mangé et ne voulait pas regarder son interlocuteur déguster son soupper, puis son après soupper, etc. Un nain, non jamais, même celui qui l'avait désaoulé une autre fois. Les nains étaient inintéressants eux-aussi et ne comprenaient rien à la nature. Soudain, il remarqua un compatriote, un elfe, qui venait de s'inscrire. La ressemblance avec Elthor, un des seuls amis qu'il s'était fait dans le monde, un elfe sylvain, était frappante. Il se décida donc à approcher l'elfe pour au moins s'informer sur ses compagnons de voyage.
Il s'approcha et le salua en elfique avant de lui poser une seule question :
<>

Aligax

-"Gallen, simple âme errante et nomade cherchant à rejoindre la Brettonnie ..."
-"Comment connaissez vous donc tant d'histoire si vous n'êtes au fond, pardonnez moi l'expression, qu'un vagabond ???"
-"Lors de mes retours dans les villes je sonde les bibliothèque au point que j'y dors parfois, j'y est souvent retrouvé des ouvrages oubliés voir perdu dans les recoins les moins visités."
-"Incroyable cette passion que vous avez là"
-"Sûrrement..." fît il d'un air déprimé mais en essayant de le cacher.

-"Je vous ennuie ?"
-"Pardonnez mon attitude si vulgaire. Non, loin de là mais je ne suis pas habituer à côtoyer et à discuter trop longtemps avec les gens ..."
-"Ce n'est rien nous aurons tout les soirs pour conter nos légendes isolés en rase campagne direction la Brettonie."
-"Je vous remercie pour votre ouverture d'esprit" dit il plus sympathiquement, affichant presque un sourire.
-"Mais comment m'avez vous dis que s'appelait votre père ???
-"Gurdighz .... pourquoi ???" Si jamais le nom ne te vas pas dis le moi
-"Mmmmh .... serait ce ... non c'est impossible."
-"Quoi ? Quoi ???" Insista le nain.
-"Ce nom semble me dire quelque chose, j'irais demain matin vérifié à la bibliothèque mais je ne vous promets rien, n’espérez pas trop...." sur ce, il quitta le nain non sans un polis: "bonne nuit" et monta à sa chambre laissant un barde barbu sans réponse et encore plus perplexe qu'avant sur la mort de son père ...

Darzul venait de passer une nuit blanche à cause de son père,une de plus pensa-t-il.Le nain n'avait pas pu dormir à cause des révélations promises par Gallen,cet humain l'intriguait,il lui rappelait ça propre vie,ils avaient tous deux vécus en marge de leur société respective...Qu'avait fait son père?Il l'ignorait,il ne l'avait pas beaucoup connu...Son éducation avait été majoritairement donnée par les autres membres du clan.
Pour se changer les idées il avait passé la nuit sur la création de la flûte,lorsqu'un semblant de lumière perça les créneaux et passa à travers sa fenêtre,il finit sa flûte,le mécanisme était prêt ainsi que qu'une vingtaine de dards,il ne restait plus qu'à acheter du poison,cette méthode lâche lui déplaisait,mais il n'avait pas le choix pour mener son nouveau travail à bien.Il passerait chez un apothicaire après la bibliothèque.Il sortit de sa chambre et descendit dans la salle,l'aubergiste y était déjà,il demanda à manger pour deux et à boire.
Les habitués commençait à rentrer dans la salle ainsi que les clients qui étaient restés pour la nuit,il vit Gallen descendre les escaliers,sachant qu'il était peu bavard il utilisa sa flûte pour se faire remarquer,ce qui réussit.L'humain se dirigea vers lui,le nain prit le deuxième repas, lui le tendit et l'entraina dehors.Il mangerait en chemin.
Ils partirent donc sans un bruit à la bibliothèque.

Erdan était rentré chez lui pour dormir et dès l'aube il disparut dans les catacombes et se dirigea vers les forges ou les deux forgerons de la guilde s'affairaient déjà a travailler les métaux pour obtenir les meilleures armes possibles afin que les assassins puissent accomplir leur mission dans de bonnes conditions.
Karlosson, un vieux nain bourru qui avait choisi d'aider la guilde après que le fondateur lui ai sauvé la vie
- que cherches-tu petit ?
- ben si tu pouvais me préparer mes lames pour une longue mission
- pas de problème mon gars ! Autre chose ?
- Il te reste de cette soupe aux bonnets de fou que tu avais volé a un fanatique dans ta jeunesse ?
Cette histoire pourrait passer pour un mensonge mais l'énorme cicatrice qui barrait le torse nu du forgeron prouvait ses dires.
- ça a un prix gamin
- combien ?
- 50 pour une fiole
- vendu
le nain fouilla dans un tiroir et en sortit une petite fiole rempli d'un liquide verdâtre
- fait boire ça a quelqu'un et il deviendra dingue pour une bonne demi-journée.
- je te remercie.
- Marc veut te voir il dit avoir un rapport a te faire
- effectivement j'y vais
- prends tes épées au cas ou...quand t'auras fini repasse prendre tes dagues et ton matériel
- merci
- c'est mon boulot
Erdan remonta un peu jusqu'à l'alcove où se trouvait Marc
- tu as trouvé des infos sur ce Gallen ?
- non a part qu'il est bon combattant d'après quelques petites frappes des bas-fonds
-...
- un problème ?
- non rien mais ça ne me dit rien qui vaille. Merci quand même lança Erdan en s'eloignant vers la sortie non sans poser une petite bourse sur une table.
Il ressortit a l'air libre un peu plus tard et de redirigea vers l'anguille noire. Il trouva un elfe qui sirotait une bierre assis dans un coin. Il crut se souvenir qu'il se nommait Khalophis. Ils discutèrent une bonne heure avant qu'Erdan lui propose un entrainement amical au combat histoire de passer le temps avant le départ.

-"Vous ne doutez de rien n'est ce pas ?"
-"Vous voulez parlez de mon oubli de vous demander l'autorisation de vous accompagner" fît le nain est faisant semblant de regarder ailleurs
-"Cela ne change plus grand chose à présent et j'aurais difficilement pu vous en empêcher" dit il en riant légèrement, décidément il avait fait là une sympathique rencontre

Il continuèrent en silence jusqu'à la bibliothèque

-"Salut Aldritch !"
-"Ga ... Gallen !!! Mais bon sang je t'avais dis de partir tu es suicidaire ou quoi ?!?"
-"Je suis maintenant au service d'un marquis et je part demain en Brettonnie donc je n'ai plus de soucis à me faire."
-"Bon et bien si c'est le cas que veux tu que je te dise ... à part pourquoi est tu revenu ?"
-"Je cherche des information qui pourrait intéressé le sir nain ici présent"
-"Bonjour"
-"Euh ... bonjour, tu cherche quelque chose en particulier Gallen ?"
-"Pas vraiment je ne suis même plus sûr de l'existence de ce que je cherche"
-"Alors je te souhaite bon courage mais tu connais presque cet endroit mieux que moi et tu as de l'aide avec toi"

Gallen et Darzul partirent alors, Darzul ne posa pas de question sur le sinistre rayon où il l'emmena, dans une pièce reculée et juste éclairée par une vieille fenêtre qui prenait la poussière. Et il commencèrent à chercher plusieurs heure durant jusqu'à ce que Gallen déniche ce qu'il voulait.

-"Venez messire barde, voici qui devrait vous intéresser"
-"Qu'est ce donc ?"
-"Le récit de la bataille de Brughtsdenburg"
-"Qu'a t'elle de si intéressant ?"
-"Lisez donc ce passage"

Darzul lû alors, il s'agissait des première pages d'une défaite dont l'auteur était l'un des seuls rescapés

Un messager snotling est arrivé au campement, cette chose apportait un message oral clair mais peu esthétique : "La baston y sra por-dmain kidi el boss !"
La stupide chose verte fût jetées aux chien et après avoir dressé une énième fois le plan de bataille avec les capitaines, le général va dans sa tête, on dit qu'il a reçu la visite d'un nain qui s'est mis a son service comme guarde du corps et musicien, un certain Gurdighz il me semble.

-"Incroyable !"
-"N'est ce pas . Et vers la fin du livre on évoque la disparition du nain mais l'on a retrouvé auprès du corps du général tombé son violon mais aucune trace d'un cadavre de nain"
-"Cela voudrais dire que ..."
-"Je vous l'ai dit n'espérez pas trop, mais gardez tout de même espoir ..."

-Merci beaucoup,commença le nain,mais il fut coupé par des cris venant de l'entrée.
-Albrich,merde!s'écria Gallen.
Albrich était l'un de ses seuls amis,il ne pouvait pas le perdre.Il acourut suivi du nain dans le hall.Trois hommes entouraient le vieil homme.
-Où il est,dit l'une des silhouettes encapuchonnées.
-Des tueurs du comte,murmura Gallen qui encochait une flèche qui alla se loger derrière le genou d'assassin.Darzul comprit qu'il les voulait vivant,il se rua sur un des tueurs et tenta de le frapper du plat de sa lame,mais l'adversaire était rapide et esquiva alors que le troisième tenta de lui enfoncer sa dague dans le dos,heureusement sa cotte de maille empêcha l'arme de s'enfoncer dans sa peau,le nain se retourna avec une rapidité que l'on ne pouvait lui prêter et enfonça sa hache dans la hanche de son assaillant,il ne pouvait supporter que l'on ne l'attaque par derrière,tant pis il y en aurait au moins un.Il vit le bibliothécaire assomer le dernier tueur grâce à une encyclopédie titanesque contenant toutes les règles de vie d'un noble impérial.
-Les livres sont vos ami,dit-il en souriant.
-Celui que j'ai touché est mort,il a du s'empoisonner,constata Gallen.
-Et euh,le mien aussi,dit le nain,c'est pas de bol...
Ils éclatèrent tous les trois de rire,beaucoup plus discret pour Gallen,ce nain lui était décidément fort sympathique...
-Heureusement que je suis là,pouffa le vieil homme.
-Appelons la garde,poursuivit-il.
-Ils sont à la solde du comte,répondit son congénère.
-Laissez moi faire,proposa le nain.
Il s'approcha de l'assomé et enleva une petite capsule de poison de sa bouche,ensuite il saisi sa guitare et se mît à en jouer,cela eut pour effet de réveiller le tueur.
-Bon,ça c'est fait,pour qui travailles tu raclure?questionna le nain.
-Pour ta mère!
Le nain approcha sa guitare de l'oreille de l'assassin et se mît à jouer violamment.
-Stop,stop!supplia-t-il,Pour le comte!
-Tu vas nous suivre jusqu'à la garde et faire des aveux.
-Jamais sous-race!
Darzul joua si près et si fort qu'un oreille se mit à saigner.
-C'est bon,je suis d'accord,excusez moi messire nain!
A peine eurent-ils tourné le dos que le tueur sortit une lame cachée et se donna la mort.
-Allons les brûler,insista Gallen.

Gotreic s'était levée très tôt à cause de l'aubergiste qui l'avait trouvé sous l'une de ses tables, et il n'était pas de bonne humeur. Il avait aperçu plusieurs enfants en haillon et n'avait pas envie de se tapper une nouvelle poursuite à travers ce quartier boueux qui salit les bottes et le dos quand on court tros vite. Il marchait donc en balançant ses bras autour de lui pour décourager les voleurs.
Il passait pour un con aux yeux des passants et des commerçants, mais à un génie aux siens.

-Ah! Voila l'armurie.

Après avoir retourné des tonnes et des tonnes de métal, gotreic décida que rien n'en valait la peine. Il se dirigea tout de même vers le comptoir pour demander au marchand s'il possédait des briquets à amadous.

-Je vais vous en cherchez, j'en ai toute une caisse en arrière boutique.
-Attention je veux pas de la merde pour les touristes.

Le vendeur arriva après un cours laps de temps une caissette à la main et un gros tube d'acier sous l'autre bras.

-Alors j'ai cela qui sont avec recharge à amidou. Et cette gamme à percussion obstinite. Donc la percusion obstinite ya pas mieux en terme de fiabilité et d'économie sur le long terme, ce concept nous vient tout droit d'un artilleur nain qui en a fait la découverte il y a quelque année.
-Si c'est une invention naine ça sera parfait pour allumer mes petites bombes, ricana Gotreic.
-J'ai également quelque chose que je ne montre pas à n'importe qui.
-Ah !
-J'ai en effet un canon portatif individuelle qui m'a était offert après quelques années dans....
-Ouais, ouais c'est surement très intéressant mais comment ça marche ?

Le vendeur tendit le canon de la longueur d'un bras humain à Gotreic pour qu'il puisse l'examiner.

-Alors vous placez le boulet ou ce que vous avez sous la main en cas de nécessité, puis vous faite basculer cette bague sur le coté et vous y mettez la poudre. Ensuite vous allumez le percuteur avec votre briquet. Il ne s'éteindra pas car c'est une rune de fournaise.
-Je vois, je vois. Il peut même passer sous l'eau il restera encore allumer.
-Vous, vous y connaissez dites moi ?
-Ba chui un peu un nain quand même.
-Donc vous appuyer là et le projectile part.
-Mais le boulet il est pas tout au fond du canon ?
-Oui.
-Alors ou va la poudre.
-Ah, d'accord je vois ce que vous voulez dire. Regardez. Vous voyez il y a un petit réducteur avant le fond du coup le boulet s'arrète avant le cul du canon.
-Ba je trouve ça vraiment pas mal, mais ça va me couter combien.
-Eh bien c'est tout de même de la qualité et il à une grande valeur sentimental et....
-Combien ?
-250 Pièces d'or.
-Quoi ?
-Je vous offre le briquet, trois boulets et assez de poudre pour qu'ils soient létale pour un géant des montagnes.
-Mais je suis obligé de racheter des boulets spéciaux, et de le poudre à canon ?
-Bon je devrais pas vous le dire, mais si vous me l'achetez je vous donne un bon tuyaux pour ne plus être dépendant des marchants de poudre et de munition.
-Ok je vous l'achète.

Gotreic sortit la totalité des bourses qu'il avait trouvé en fouillant le gamin.

-Mince alors je n'est que 223 pièces d'or.
-Bon je vous fait cadeau de ces 27 pièces d'or, mais vous n'aurais pas mon conseil.
-Ca alors regardez ce que je viens de trouver au fond de ma poche. 27 pièces d'or, je devrais regarder dans mes poches plus souvent.

Gotreic tenta de cacher sa honte derrière un rire génée, mais le vendeur était habitué à ce genre de personnage.

-Il est a vous.
-Et pour le tuyau.

La bibliothèque se trouve à quelques pas d'ici et il existe un ouvrage sur l'utilisation d'un tel materiel et des astuces pour la fabrication de munition et de poudre noire.

-Merci, je vais y faire un tour.

Gotreic arriva enfin à la bibliothèque et poussa la lourde porte dans l'espoir de trouver ce guide d'utilisation de sa nouvelle arme. Il aperçut alors trois hommes en compagnie de trois cadavres.

-Allez Gotreic, c'est le moment de voir si le vendeur est un noble homme.

Il se cacha derrière un rayonde livre et chargea son arme avec une dose de poudre qu'il jugea suffisante, puis il déboula de façon théâtrale.

-Alors mes gaillards, que diriez vous d'allez voir la milice ?

L'elfe ayant répondu qu'il devait régler quelques affaires avant, Erdan décida de se promener un peu pour passer le temps et rentra dans la bibliothèque pour trouver plus d'informations sur la soupe de bonnet de fou.
Ses réflexes lui permirent de se cacher juste avant qu'un nain complètement fou sorte d'un rayon avec...un canon ?
Il remarqua ensuite deux membres de son groupe accompagnés par un homme entre deux âges sans doute le gérant et avec plusieurs cadavres a leurs pieds.
" mais qu'est-ce qu'il s'est passé ici ?"
Il décida de rester caché en attendant de voir l'evolution de la situation et dégaina ses épées au cas où...

Sirotek de leva tôt comme à son habitude, se diriga vers la rivière située à côté de son campement, et lorsqu'il vit son reflet dans ce miroir naturel il aperçut du sang séchée au niveau de son cou. Cela lui rapella les événements de la veille
Après avoir signé le contrat pour ce travail inhabituel, il était reparti de la taverne car n'ayant pas d'argent il ne pouvait s'offrir ni nourriture, ni logis pour la nuit. Sirotek était donc allé chercher un campement en dehors de la ville.

Le ciel était dégagé et la lune magnifique. Le jeune Arabien laissa Onivy le retrouver à la sortie de la ville tout seul, c'était un cheval très intelligent, sans doute plus inteligent que certains des ivrognes croisés plus tôt dans la journée, et plus grand par la même occasion. Alors que son cheval trottinait tranquillement dans les rues de la ville Sirotek décida d'admirer la lune depuis un point de vue dégagé. Il vit une échelle menant à un toit d'une haute bâtisse, mais alors qu'il empruntait une ruelle comme raccourci il se figea soudainement, empoigna son cimeterre et le dégaina à moitié. Puis il ne bougea pas, ne serait-ce de quelques millimètres,il ne voyait pas la lame sous sa gorge mais il la sentait; même un peu trop à son goût. Il entendit alors une voix lui dire dans un ton haineux et vengeur:
-Je n'aime pas trop les marchands d'esclaves et je ne suis pas le seul...premier et dernier avertissement.
Un bras apparut ensuite dans son champs de vision. Il sursauta en reconnaissant le djinn que formait la cicatrice de son bras. Mais avant qu'il puisse articuler le moindre son la lame et son détenteur disparurent encore plus rapidement qu'ils n'étaient apparus.

Plusieurs minutes passèrent, le ciel s'obscurcit dans nuage obstruant la lumière de la lune, la pluie commença à tomber, une petite averse qui trempa Sirotek en moins d'une demi minute.
Mais celui-ci ne le remarqua même pas, trop occupé à rire à gorge déployée. Il finit par se calmer au bout de plusieurs minutes et se murmura pour lui même:
-Magnifique! Vraiment magnifique, c'est le type le plus doué que j'aie jamais vu ! Mais apparement laisser les gens en vie n'est pas sa spécialité! Héhé, sa voix, ses mains, sa rapidité et sa haine sont autants d'élément qui permettent de le reconnaître facilement ! J'ai déja ma petite idée de son identité mais je verifierai demain. Et ma foi je le remercierai comme il se doit, ce sentiment d'impuissance, de faiblesse, cela faisait des années que je ne l'avais pas ressentit ! Je me suis laissé aller ces derniers temps, ce voyage promet d'étre beaucoup plus q'un simple travail d'escorte pas vrait Mohamed ?
Il retroussa sa manche droite et regarda le lion ailé,symbole des esclaves affranchis, en Arabie du moins.
-Faudrait pas qu'il te voie, il risquerait d'être jaloux.

Sirotek avait établit son campements à une heure de la ville mais maintenant il le regrettait.
-Voyons les choses du bon côté, au moins je serai échauffé si cet assassin n'apprécie pas mes remerciements.
Allez réveille toi Onivy gros paresseux !

Sur le chemin de l'auberge de l'aiguille noire, Siotek aperçut l'homme qu'il cherchait, un dénommé Erdan si ses souvenirs étaient bons. Il changea de direction et s'apprêta à entrer dans la bibliothèque où Erdan était entré mais Sirotek s'arrêta brusquement en apercevant un nain avec un espèce de crache-plomb ogre, réduit à sa taille bien sûr. Laissant Onivy dehors Sirotek entra dans le bâtiment avec mille prudences et aperçut une scène pour le moins singulière;
un nain tenait en joue un de ses congénères, chose étrange, un elfe, chose banale, et un homme d'un certain age, chose peu commune(autant pour l'âge de l'homme que la situation) avec chacun sous leurs pieds un cadavre.
Ne voulant pas prendre de risques inutiles Sirotek alla se cacher dans un coin sombre et...Tomba nez à nez avec Erdan.
-Je savais bien que tu étais entré, tu ne vas pas les aider ?Avec tes capacités c'est du gâteau non?

En voyant le jeune arabien qui affichait un sourire radieux, le sang du demi-elfe ne fit qu'un tour
- je t'avais prévenu...
Puis sans prévenir il rangea calmement ses épées, dégaina une dague puis se jeta sur son adversaire dans le but de lui trancher la gorge, en allant jusqu'au bout cette fois.
Les deux combattant tombèrent au sol puis roulèrent dans un tas de livres épais. Le jeune arabien a moitié etranglé tentait de s'expliquer mais la mêlée s'arêta lorsque la dague et le cimeterre se posèrent chacun sur une gorge.
- mais t'es complètement malade ! On agresse pas les gens comme ça sans raison !
- pas besoin de raison pour buter un chien d'Al-muktar
- comment tu le sais ?
- tu as sa marque sur tes vêtements...tu viens pour créer une alliance qui amènerait de nouveaux esclaves c'est ça ?
- pas du tout ! Je suis un affranchi ! Regarde
- ...
- tu vois ? Mohamed prouve que je te dis la vérité
l'assassin ne répondit pas mais envoya dans l'estomac de son adversaire un coup de pied avec toute la force qu'il pouvait donner. Profitant de ce moment de flottement, il sortit par la porte de derrière, disparaissant dans la foule.

-Goetric,mon ami,toi ici?!dit Darzul stupéfait devant l'entrée de ce personnage bien connu.
-Ne vous inquiétez pas,c'est une connaissance,murmura-t-il à Gallen et à Aldrich.
-Darzul que fais-tu là?Faut que je te montre ma nouvelle arme,répondit le nain.
-Dehors serait mieux,insista me vieil homme.
-Allons à la taverne alors!proposa Darzul.
-J'ai plus de sous et je cherche un livre,alors ça attendra!
-Mais je vais t'en offrir une!Et pour ton livre tu as la personne la mieux placée pour savoir où il est!répondit Darzul en montrant Gallen.
-Ok,ok,mais les cadavres?demanda  le nain.
-C'est pas une rune de fournaise que je vois sur ton arme?dit le barde avec un grand sourire.

Après que les deux nains eurent brûler les les cadavres et que Darzul eut expliqué la situation .Il demanda à Aldrich:
-Pourrais-je prendre un livre sur l'art du luthisme?
-Oui,bien sûr.
-Mais pour la durée de l'emprunt?
-Vous m'avez sauvé la vie vous pouvez les garder.
-Merci beaucoup.
Gallen revint un petit moment plus tard avec les deux ouvrages. Il murmura à Darzul:
-Je reste m'occuper d'Aldrich,il est très fatigué.
Darzul acquiesa et sortit avec Goetric.
Ils marchèrent sans un mot jusque devant une échoppe d'apothicaire.
-Juste un petit achat à faire,dit Darzul.
Quelques minutes plus tard,il resortit avec une paire de gants en cuir et un poison endormant.Le propriétaire lui avait appris à en mettre de petites doses sur des objets ou dans de la nourriture sans être nocif ou remarquable.
Ils continuèrent jusqu'à l'anguille noire où ils burent et lurent leur livre.
Darzul venait de finir le chapitre concernant la mandoline quand il eut une idée,il lui faudrait trois ou quatre jours pour la réaliser .
-Goetric,toi qui est forgeron,pourrais-tu me faire une lame?