Les druchii de Kar Argond.

JOURNAL D’UN ASSASSIN : Extrait 3 :






Jour 18 : Le chef des asurs est venu m’interroger aujourd’hui, c’est un mage du nom de Thaemys. Il m’a redemandait d’où je venais et qui j’étais. Je lui ai raconté la même histoire que celle que j’ai racontée à ses hommes et il a l’air de m’avoir cru. Après mon histoire, il a déclaré que son prince serait heureux de m’interroger lui-même pour en savoir plus sur les événements de la forteresse du dragon. Il m’a ensuite demandé de bien me reposer pour me remettre le plus rapidement possible de mes blessures. Pour une fois que je suis d’accord avec un asur ! Il m’a ensuite expliqué qu’il devait rejoindre son supérieur à Albion pour effectuer une mission là bas mais que je n’avais à m’inquiéter de rien et qu’on partirait tous ensemble après. Comme si j’allais m’inquiéter pour des minables asurs !

Jour 19 : Troisième interrogatoire de suite. On dirait que les asurs ne se laissent pas si facilement dupés. Cette fois ce sont des maîtres des épées qu’ils m’ont interrogé. Ils m’ont questionné plusieurs heures en me demandant des détails et en me faisant répétés plusieurs fois mon histoire. Ils voulaient surement que je me trahisse tout seul en me contredisant. Heureusement que je connais assez bien les événements de la forteresse du dragon. Bien que je n’aie commis aucune erreur, mon discours ne semble pas les avoir convaincus. En particulier, trois d’entre eux. Selon eux, il est très peu probable que j’ai survécu si longtemps en tant qu’esclaves des elfes noirs. C’est vrai que c’est difficile à croire mais c’est quand même possible. Je leur ai répondu que dans mon malheur j’avais eu beaucoup de chance (ce qui est vraiment le cas). A la fin, c’est le mage Thaemys qui leur a ordonné de me laisser tranquille car j’avais besoin de repos.
PS : La nuit dernière, j’ai préféré cacher les bourses de rubis.

Jour 21 : J’ai été capable de sortir de ma chambre aujourd’hui et j’ai pu respirer un peu l’air marin. J’ai rencontré le reste de l’équipage. Apparemment mon histoire a déjà circulé et beaucoup d’entre eux m’ont félicités pour mon courage et ont cherchés à me réconforter. Ils me font tous vomir, comme si j’avais besoin qu’on me réconforte. Seul les maîtres des épées ne se sont pas montrés bienveillant. Ils me traitaient de « sale druchii » quand ils me croisaient et tout le temps où j’étais sur le pont, ne me lâchaient pas du regard. Ce ne sera pas facile de les convaincre ceux là. Le plus simple serait de les éliminer mais cela me causerait plus d’ennuis qu’autre chose. Je dois à tout prix restait discret et ne faire planer aucun doute sur moi.

Jour 23 : Je suis à nouveau sorti à l’air libre aujourd’hui. Deux des trois maîtres des épées qui me soupçonnent sont venus me parler et s’excuser de leur comportement. Hors, ils n’avaient pas du tout l’air sincères. Alors que je leur ai accordé mon pardon et que je m’apprêtais à partir ils ont essayés de me retenir en me posant de nouvelles questions. Ce petit jeu a duré comme ça quelques minutes avant qu’ils dédaignent me laisser tranquille. Quand je suis revenu dans ma cabine, j’ai remarqué qu’elle avait été fouillée. Heureusement, j’avais mon journal sur moi sinon ils auraient tout découvert. Maintenant c’est sûr, il faut vraiment que j’élimine ces fouineurs. Il me faut un plan.

Jour 24 : Afin de gagner la confiance et le soutien de l’équipage, je me suis proposé de me rendre utile et d’effectuer quelques tâches à bord. Mes trois  ‘’amis’’ épéistes ont étés sur mon dos durant tout le temps où j’apportais mon aide à l’équipage. A la fin de la journée, le mage Thaemys m’a remercié et m’a demandé s’il pouvait faire quoi que se soit pour m’être utile. Je lui ai demandé s’il pouvait demander à ses maîtres des épées de me laisser tranquille. A propos, toujours pas de plan pour éliminer ces derniers mais au moins j’espère que Thaemys me fera gagner du temps. Dire que je n’ai plus aucun poison à ma disposition. Si je dois vraiment les éliminer, ce sera par la lame. Ce n’est pas la façon de faire la plus discrète qui soit et cela risque de me mettre trop à découvert. Il doit y avoir une meilleure façon de faire.

Jour 25 : Cette fois j’ai marqué un bon point ! Apparemment Thaemys a vraiment réprimandé les trois fouineurs. Comme prévu, ça ne les a pas éloigner. Au contraire, ils ont encore été toute la journée sur mon dos et n’ont pas arrêté de m’insulter. Il faut dire, que je les ai bien chauffés afin de les pousser à commettre une faute. Et ils l’ont commise ! Dans la soirée alors que je prenais l’air, ils me sont tombés dessus et ont commencés à me frapper. Bien sûr, je me suis presque laisser faire. Plus tard, Thaemys a fini par l’apprendre et les a de nouveau réprimander en leur ordonnant de ne plus s’approcher de moi. Je ne les ai pas encore éliminés mais, au moins, je ne les aurais plus sur le dos pendant un moment. Cela me permettra de mieux me concentrer.

Jour 26 : L’équipage s’est excusé quasiment toute la journée pour le traitement que m’avaient infligé les trois fouineurs. Encore une fois, ils me font tous vomir pour leur condescendance. J’en ai vraiment des nausées ! Mais bon, passons. J’ai profité de ne plus avoir les maîtres des épées sur le dos pour poser quelques questions sur la mission qu’ils s’apprêtent à accomplir sur l’île d’Albion. Des archers m’ont expliqués que Thaemys était en mission diplomatique dans les principautés frontalière quand ils m’ont trouvés et qu’il a reçu un message de son supérieur, le commandeur Avarion, car il avait besoin de renfort pour repousser une horde chaotique d’Albion. Nous ne devrons plus tarder à y être.

Jour 27 : Les trois fouineurs sont revenus à la charge aujourd’hui. Apparemment, ils ont retrouvés les bourses de rubis et m’ont demandés comment un ancien esclave comme moi pouvait avoir autant d’argent. Maintenant, ils pensent donc que les druchiis m’ont libéré pour que je joue les espions pour eux. J’ai prétendu que les bourses ne m’appartenaient pas. Bien sûr, ils ne m’ont pas cru et m’ont dit que ce n’était qu’une question de temps avant qu’ils trouvent une preuve de ma culpabilité. Enfin bref, tout ça n’est pas vraiment important car ils n’auront pas de temps nécessaire. Je sais comment je vais les éliminer. J’ai été voir Thaemys cette après-midi et je lui ai demandé de participer à la bataille contre les maraudeurs du chaos. Bien évidemment, il m’a interdit de le faire en me disant que j’étais encore trop faible pour me battre et que, de toute façon, ce n’était pas mon combat. De cette manière, je gagne un peu plus sa confiance et je m’assure d’avoir un alibi lors de la bataille. Pendant qu’ils me croiront tous entrain de me reposer dans le navire, je m’infiltrerais dans leur troupe et je profiterais du tumulte de la bataille pour me débarrasser des trois maîtres des épées gêneurs. Nous atteindrons Albion demain. Profitez bien de votre dernière nuit, cher maîtres des épées, car votre destin est entre mes mains.

Jour 30 : Tout ne s’est pas passé comme prévu. J’ai emprunté une armure de lanciers et me suis glissé dans le dernier rang de leur unité pour la bataille et j’ai attendu le moment opportun pour agir. Au début de la bataille, j’ai eu la surprise de reconnaître les étendards des guerriers du chaos. C’étaient les étendards de la tribu des helnes, les alliés qui ont trahis le Cercle en nous attaquant Kzarzia et moi après la bataille des deux arches noirs. Beaucoup de leurs chefs connaissaient mon visage car j’avais plusieurs fois eu affaire à eux. Mais cela ne devait pas changer mes projets de la journée : c’est-à-dire éliminer les trois maîtres des épées. J’ai profité du début des corps-à-corps pour quitter l’unité de lanciers et me diriger vers les maîtres des épées engagés contre une unité de guerriers du chaos. Je me suis glissé derrière leur unité et je me suis tailler un chemin afin de trouver le premier des trois fouineurs. Près à donner le premier coup, celui-ci a réagit à temps et à esquiver. Il n’a pas eu l’air très surpris quand il a reconnut son agresseur. Engagés dans notre duel, nous ne nous sommes pas aperçus que les guerriers du chaos étaient en train de prendre l’avantage sur les elfes. J’ai finalement pris, moi aussi, le dessus sur mon adversaire et est ainsi éliminés le premier des trois gêneurs. L’un des deux autres a vu le spectacle et s’est précipité sur moi pour venger son compagnon. Tandis qu’il s’approchait, j’ai sorti mon poignard pour le lui lancer. Malheureusement, les guerriers du chaos ont remporté le corps-à-corps et nous avons tous deux été bousculés par les chaotiques qui perçaient les lignes. J’ai atterri à terre et j’ai été assommé par un coup de bouclier.
A mon réveil, j’étais prisonniers avec plusieurs asurs dont les deux autres maîtres des épées. Apparemment, les helnes avaient remportés la victoire et Thaemys et son commandeur Avarion avaient été obligés de sonner la retraite. L’un des champions des chaotiques, que j’avais déjà rencontrés, m’a alors interrogé devant tous les autres prisonniers, et dans sa langue, pour savoir ce qu’était devenu Arkal et ce que j’avais fait du Calice des Supplices. J’ai répondu également dans sa langue qu’il pouvait aller se faire voir et je l’ai traité de sale bâtard et de sale traitre. Bizarrement, ça n’a pas eu l’air de lui plaire et il m’a frappé. Nos alliés helnes n’étaient pas censés être au courant pour le Calice des supplices. Comment avaient-ils découverts son existence et comment savaient-ils que c’était cet artefact que nous recherchions ?
Puis les événements suivants se sont enchainés rapidement, les princes dragons menés par le commandeur Avarion ont attaqués par surprise le camp des helnes. Les prisonniers en ont profités pour se rebeller contre les chaotiques. J’ai voulu profité de la confusion de l’attaque pour tuer le second fouineur, celui que j’avais presque déjà combattu.
Arbunshilv, le champion du chaos, énervé, a essayé de se tailler un chemin vers moi à coups de hache et c’est lui-même qui a tué ma cible. J’ai donc préféré ne pas m’attaquer tout de suite au troisième fouineur et entreprendre une retraite stratégique. Il ma suivi mais sa course a été arrêtée par la charge des princes dragons de Caledor qui l’ont mis en déroute ainsi que ses hommes.
J’ai été ensuite ramener au navire haut-elfe et on m’a enfermé dans ma cabine un bon moment. Avarion en personne est venu par la suite me rejoindre. Il m’a expliqué que les chaotiques avaient été mis en déroute puis m’a interrogé. Il m’a demandé pourquoi un champion du chaos s’était directement adresser à un simple lancier pour les interrogatoires et comment se faisait-il que je parlais leur langue. J’ai alors répondu que j’étais interprète à la forteresse du dragon et que j’avais déjà eu affaire à ce champion. Il m’a demandé ensuite pourquoi Difaron (le troisième et dernier maîtres des épées fouineurs) affirmait que j’avais assassiné ses deux compagnons d’armes. C’est alors que le mage Thaemys est entré dans la cabine et a pris ma défense en vantant mon courage, car selon lui, j’avais malgré mes blessures décidé de me battre aux côtés de mes frères asurs. Ah, quel crétin celui là ! Il était vraiment crédule et heureusement, car grâce à lui Avarion a décidé de m’accorder sa confiance et de me laisser libre. Nous avons quittés Albion peu après en direction d’Ulthuan. J’ai croisé Difaron sur le pont qui m’a affirmé qu’il vengerait ses compagnons. En fait, il n’a rien vu de la mort des deux autres fouineurs mais est persuadé que j’y suis pour quelque chose. Normal !

Jour 31 : Les comportements des asurs à mon encontre semblent avoir changés. Les événements sur l’île d’Albion les ont fait douter de moi. Mais je m’en fiche, tant que j’ai la confiance de leurs chefs, cela devrait relativement bien se passé pour moi, à part Difaron qui risque de me causer quelques problèmes.

Jour 32 : Une flotte norse a été aperçue dans la matinée. Ils se sont lancés à notre poursuite. Certains asurs, me rendent directement responsable sans avoir de preuves. Bien sûr, ils ont surement raison car j’ai reconnu l’étendard personnel d’Arbunshilv. Pour la plupart des asurs à bord, je suis un « traître » et un « sale espion » et pour moi, ils sont tous des misérables même pas digne de respirer.

Jour 33 : Nous distançons toujours la flotte helne. Ils ont été rejoints par deux autres navires. L’ambiance devient lourde à bord, de moins en moins d’asurs m’accordent leur confiance et seul les ordres d’Avarion et de Thaemys les empêchent de me jeter par-dessus bord. Je me demande qui des hauts-elfes ou des guerriers du chaos auront ma peau en premier.

Jour 38 environ : La situation a encore évoluée. Le soir du deuxième jour de fuite face à la flotte helne, Difaron a mis la main sur mon journal. Il n’a cependant, pas réussi à lire son contenu car le journal est magique, mais, quand il a menacé de l’apporté à Thaemys j’ai perdu mon calme et je l’ai assassiné. Malheureusement, il y avait un témoin et le temps que je m’en aperçoive, il était déjà en train de s’enfuir en criant pour donner l’alerte. Je me suis alors lancés à sa poursuite et le l’ai tué en lançant un de mes poignards. C’était malheureusement trop tard car tout un tas d’asurs m’entouraient. J’ai été capturé après avoir éliminé plusieurs de ces chiens. Le commandeur Avarion est venu me parlé. Quand je lui ai demandé s’il allait m’interroger il m’a dit qu’il laisserait ce plaisir à son Prince Isarion. Il m’a juste avoué qu’il savait depuis qu’il m’avait vu que je n’étais pas Ilendirion car il connaissait très bien le véritable Ilendirion de la forteresse du dragon. Il avait, en fait, prévu de me laisser en Ulthuan et de me surveiller discrètement pour que je le mène à d’autres espions druchiis infiltrés. J’étais fou de rage, je venais de me faire rouler par un minable asur. Lui aussi était bon comédien.
Quoi qu’il en soit, j’ai passé les deux jours suivants enchainés dans ma cabine à attendre la suite des événements. Et a suite des événements s’est manifestés par une tempête. Nous avons fait naufrage et j’ai échoué quelque part sur les côtes des désolations du chaos où j’ai eu la chance de retrouver mon journal et les bourses de rubis. Il y avait avec moi, sur la plage, plusieurs cadavres d’asurs mais il manquait une bonne partie de l’équipage. Je suis maintenant débarrassé des asurs et d’Arbunshilv mais il me faut traverser toutes les désolations du chaos pour rentrer à Naggaroth. Et voilà, j’écris ces quelques lignes après avoir erré un peu dans ces terres dépravées et avoir tenté de me guider.

- Quoi ! s’emporta Syldarath. Ce n’est pas possible. Vous en êtes sûrs ?
- Oui, nous en sommes sûrs, répondit Luane Balfatéus. Le Triumvirat ne t’a pas accordé de place au sein du Cercle.
- Mais pourquoi ? Comment ces chiens ont-ils osé me faire cet affront ? Vous m’aviez pourtant juré, hier, que mon initiation ne poserait pas de problèmes !
- Ce n’est pas de notre faute mon chéri, s’excusa Shamgara la dévote. Apparemment c’est ton propre père qui a fait pencher les votes des deux autres triumvirs en ta défaveur. Il ne te jugeait pas encore près et trop imprévisible pour rejoindre le Cercle.
- QUOI, C’EST DE SA FAUTE ! lança Syldarath dans une rage folle. JE VAIS L’ETRIPER. JE VAIS LUI ARRACHER LES YEUX ET JE LES LUI FERAIS MANGER…
- Allons, allons, je te prie de te calmer Syldarath, pria le garde noir. Ne réagit pas sans réfléchir. Ne vas pas commettre d’action regrettable.
- POURQUOI, PARCE QUE JE SUIS IMPREVISIBLE ? DEHORS VOUS DEUX, JE NE VEUX PLUS VOUS VOIR. BANDES DE BONS A RIEN !
- Allons du calme Syldarath. Nous n’y sommes pour rien.
- Laisse tomber, Luane, conseilla Shamgara. Nous ne pouvons pas le raisonner pour le moment. Il faut d’abord qu’il se calme. Je reviendrais plus tard pour lui parler.
- HORS DE CHEZ MOI ! JE NE VEUX PLUS JAMAIS VOUS VOIR DANS MA DEMEURE.
- Très bien comme tu veux Syldarath. Shamgara et moi nous y allions.
- ET QU’ON ME RASSEMBLE TOUS MES ESCLAVEC DANS LE JARDIN. T’ENTENDS EUCALYS, AMENE MOI TOUS CES FILS DE CHIEN DANS MA COUR QUE JE LES ETRIPES EUX AUSSI.

*****

- Bonsoir vénérable maître, j’ai des informations fraîches pour vous.
- Eh bien vas-y, qu’est-ce-que tu attends ?
- Euh, comment dire, fit Eucalys hésitant en tendant la main.
- Ah oui j’oubliais.
- L’elfe au dragon sortit alors de sous sa tunique une autre bourse de rubis et la jeta à son espion.
- Eh bien j’écoute.
- Ce matin, le seigneur Balfatéus et la sorcière suprême Shamgara la dévote sont venus rendre visite au seigneur Syldarath. Apparemment, si j’ai bien compris, la réunion d’hier soir n’a pas autorisé son entrée dans le Cercle. Sauf erreur de ma part, le Cercle ne la pas encore juger près à le rejoindre. Syldarath était dans une rage folle et a massacré entièrement tous ces esclaves.
- C’est dommage pour nous. Il aurait dû pouvoir rejoindre le Cercle. Ainsi, il t’aurait peut-être confié des informations maintenant qu’il t’a choisit comme principal conseiller. N’y a-t-il pas une solution pour que le Cercle l’accepte plus rapidement ? Nous ne pouvons nous permettre d’attendre de trop.
- Je crois que oui, seigneur Kilath. Je ne suis pas tout à fait sûr car sa colère ne rendait pas son discours très cohérent, mais, il a parlé de tuer son père afin de prouver au Cercle qu’il avait toutes les qualités requises pour les rejoindre.
- Cela ne me dérangerait pas de voir ce chien d’Alralith Lyacarus disparaître. Il était sur ma liste de toute façon, lui et tous les soutiens de York. Au fait, as-tu oui ou non reçu la confirmation qu’Alralith faisait parti du Cercle.
- Non, pas encore mais je cherche des indices seigneur Kilath. De plus, dès que je commence à parler de son père à Syldarath, il s’énerve ou change de sujet.
- Ce n’est pas grave. Tu as déjà bien travaillé. Maintenant, je veux que tu conseilles à Syldarath de bien tuer son père. Beaucoup de druchiis sont impressionné par une telle preuve de détermination et avec un peu de chance, ce sera le cas du Cercle. Dans le meilleur des cas, cette démonstration de force sera suffisante pour convaincre le Cercle de le recruter et dans le pire des cas, je me serais au moins débarrasser d’un soutien de York.
Cela sera fait selon vos ordres seigneur Kilath.

*****

- Seigneur Syldarath, vous avez de la visite. La sorcière suprême Shamgara la dévote souhaiterait s’entretenir avec vous. Dois-je la faire entrer ?
- Oui, Eucalys, laisse-la entrer.
Eucalys disparu alors quelques minutes et revint accompagnée par la splendide sorcière.
- Je parie que tu es venu me convaincre de ne pas m’en prendre à mon père. Mais tu n’arriveras pas à m’en dissuader. J’en ai discuté avec mon conseiller Eucalys ici présent, et tous deux, nous avons conçus que c’était la meilleure solution. De plus, il y a longtemps que je hais mon père et que je rêve de le voir mort.
- En fait, tu te trompes totalement sur moi mon chéri. Je suis moi aussi convaincue que c’est la meilleure solution et je suis rassurée de t’entendre dire ça.
- Eh bien quelle surprise ! fit Syldarath l’impétueux étonné.
- Oui, en effet. D’ailleurs, j’ai déjà commencé à rassembler mes troupes et à recruter tous les membres du Cercle qui te soutiennent. Il nous faut attaquer Karagath, la forteresse de ton père, au plus vite. L’effet de surprise doit jouer en notre faveur.
- Comme je suis heureux de t’avoir à mes côtés ma chère Shamgara. Je vais maintenant moi aussi rassembler mes troupes et nous partirons, ensuite, renverser mon père. Son règne à la tête de la maison des Lyacarus a assez duré. Il est temps pour moi de prendre sa place.

Et voilà, je vais être bientôt à cours de récits, on attendant voilà un nouvel extrait du journal de l'assassin. Bonne lecture.

JOURNAL D’UN ASSASSIN : Extrait 4


• J’ai encore perdu le compte des jours. Ici, la durée d’une journée varie, parfois elle dure quelques heures et d’autres fois plusieurs jours. Enfin, c’est l’impression que j’ai mais impossible d’en être sûr. J’ai rarement voyagé dans les désolations du chaos et j’aurais espéré ne jamais avoir fait ce voyage. Je ne sais pas quel le distance j’ai parcourue depuis que j’ai échoué sur cette terre. Parfois j’ai l’impression que malgré le fait de marcher, je reste sur place. Parfois aussi, je m’endors à un endroit et je me réveil à un autre. J’ai croisé plusieurs villages ou ruines depuis le début de mon voyage mais je les ai tous éviter. Je n’avais pas envie de voir quelles monstruosités s’y cachaient. De plus, depuis quelques jours, j’entends des voix. Certaines me disent que je suis sur la bonne route et d’autre me prétendent le contraire. Elles finissent tous par se moquer de moi à un moment ou un autre. J’ai donc décidé de n’écouter aucunes d’entre elles et de ne me fier qu’à moi-même. Quoi qu’il en soit, c’est souvent très difficile de se concentrer avec elles. Je me demande aussi si c’est l’effet de cette terre ou si c’est moi qui deviens fou. Je suis aussi épuisé puisqu’à chaque fois que je ferme les yeux pour dormir, je suis pris par des visions atroces de créatures monstrueuses. J’ai aperçu tout un tas de créatures, allant de l’hommes-bêtes à une sorte d’immense éléphant laineux en passant par des peaux vertes et des monstruosités que je ne parviendrais pas à décrire. Je les ai toutes évitées pour la plupart. Mieux vaut, encore une fois, être discret si je veux un jour terminer ce voyage.

• J’ai aperçu une armée de maraudeurs derrière moi, ils avaient l’air d’emprunter la route que j’ai suivie. Impossible de voir leur étendards car l’armée est encore trop loin. J’imagine qu’il est préférable que je ne m’arrête pas cette nuit pour dormir. Enfin, s’il y a une nuit !

• J’ai vérifié derrière moi et l’armée chaotique était encore sur ma route. Je commence à avoir un mauvais pressentiment. Suivraient-ils mes traces ? A moins que ce ne soit juste une illusion. Si ça continue, je pourrais perdre la tête. Non, je dois être fort. Il ne faut pas que je me laisse aller.

• L’armée de maraudeurs s’est considérablement rapprochée de moi et j’ai réussi à apercevoir les motifs de leurs bannières. Horreur, c’est la bannière d’Arbunshilv. J’espérais qu’il avait périt dans la tempête mais ça n’a pas l’air d’avoir été le cas. Comment a-t-il fait pour retrouver ma trace ? Moi qui pensais l’avoir semé. Autre mauvais présage de la journée : un immense dragon est venu planer au dessus de moi. J’ai dû me cacher sous des rochers en attendant qu’il s’éloigne pour ne pas qu’il m’emporte. Et dire que je n’ai pas de temps à perdre ! Il ne manquerait plus que les hauts-elfes soient eux-aussi lancés à ma poursuite mais je doute que ces misérables osent pénétrer si loin dans les désolations du chaos.

• Je n’ai pas été assez rapide et les troupes d’Arbunshilv m’ont rattrapé. Ce bâtard m’a bien sûr torturé pour savoir où était le Calice des Supplices. Je suis trop las pour décrire tout ce que j’ai encore subi mais j’ai tenu bon et je ne lui ai rien avoué. Il a ouvert mon journal mais n’a pas pu le lire grâce au sort qui le protège. Une nuit, alors que nous faisions une halte, j’ai regroupé toute mes forces et j’ai réussi à tromper la vigilance de mes gardes. J’ai pu récupérer mon journal mais j’ai dû me résigner à leur laisser les bourses de rubis qu’ils m’ont pris. J’ai entendu au loin le cri de rage d’Arbunshilv quand il s’est aperçu de ma disparition.

• Je m’attendais à revoir les guerriers d’Arbunshilv dans mon dos mais ce matin rien ! Quel soulagement. Je crois que si Arbunshilv me retrouve, il n’hésitera pas à me tuer cette fois. Par contre j’ai revu le dragon noir de la dernière fois volé au loin. Enfin, je suppose que c’était le même dragon.

• Je suis tombé sur un troll muté par l’énergie du chaos et j’ai été obligé de le combattre pour m’échapper. Quand je lui ai coupé un bras un tentacule gluant a poussé à la place. Je me suis sorti du combat sans trop de dommage. Le cadavre du troll a très vite attiré l’attention de sorte de gros chien mais j’ai pu éviter ces créatures.

• Je crois que je perds espoir. Une autre armée chaotique est sûr mes traces. Elle me suit depuis quelques jours. Et devinez quoi ! C’est encore une armée d’helnes, surement un allié d’Arbunshilv. Je ne laisserais pas m’attraper cette fois. A croire, que j’ai eu la chance de traverser pille leur territoire sur les milliers de territoires qui doivent exister.

• Finalement ce n’était pas du tout ce à quoi je m’attendais. Alors que l’armée des maraudeurs helnes s’approchait de plus en plus de moi, je suis tombé dans une embuscade d’hommes-bêtes et à ma grande surprise, les helnes sont venus me porter secours et ont massacrés les hommes-bêtes. J’ai rencontré leur chef (qui se nomme Boliak) qui m’a expliqué qu’il avait trouvé un des guerriers d’Arbunshilv errant qui a fini par leur avouer ma présence dans la région. Apparemment la troupe d’Arbunshilv a été attaqué par le dragon que j’ai aperçu. Ce dernier était chevauché par un druchii. Il aurait tué les trois quarts des guerriers d’Arbunshilv et aurait dispersé les autres. Malheureusement, Arbunshilv semble toujours en vie.
Boliak m’a aussi raconté qu’Arbunshilv et Arkal étaient des traitres et qu’ils avaient tentés de détruire la tribu des helnes et leurs alliés en déclenchant une grande guerre avec d’autres tribus slaaneshis. Apparemment Arkal et Arbunshilv serait en fait originaire d’une autre tribu du nom de Derfelk. J’ai appris aussi que mon maître le seigneur Nyraldice avait demandé de l’aide à Boliak et ses hommes pour me rechercher. Malheureusement ils viennent seulement de retrouver ma trace.
Boliak m’a proposé de m’escorter jusqu’à Naggaroth. Ah et aussi, grâce aux helnes, j’ai enfin pris un vrai repas depuis très longtemps. Cela fait du bien de manger autre chose que de la viande mutante et des baies au gout de cendre.

• C’est agréable d’être guider dans cette terre. Nombre de mes soucis ce sont réduis grâce aux helnes. Je n’ai plus à craindre les diverses créatures qui hantent ces terres, ni les armées ennemies, ni le manque de nourriture ou d’eau, ni le chemin à emprunter. Bref, j’ai largement retrouvé courage et maintenant je suis persuadé que je verrais un jour enfin la fin de cette mission.

• Nous avons attaqués un village isolé aujourd’hui afin de nous détendre un peu et de se réapprovisionner. J’ai redécouvert les joies du combat et le gout du carnage, chose que j’avais perdu depuis longtemps.

• J’ai dormi comme un bébé cette nuit. Je crois qu’avoir massacré tout un village m’a fait un bien fou. J’ai été bercé par les doux hurlements de mes victimes qui résonnaient encore dans ma tête, et non, par ces horribles voix que j’entendais depuis mon arrivée dans les désolations du chaos.

• Encore une bataille aujourd’hui. Cette fois c’est l’armée d’un champion de Khorne qui a voulu se mesurer à la nôtre. Il aurait mieux fait de s’abstenir, j’ai décapité moi-même ce déplorable déchet. Boliak m’a affirmé que nous n’étions désormais plus très loin de Naggaroth. C’est une excellente nouvelle.

• Nos éclaireurs ont repérés une nouvelle armée chaotique sur nos traces et comme je m’y attendais, ils ont reconnus l’étendard d’Arbunshilv. Décidemment ce chien ne me lâchera jamais. Ils ont aussi rajoutés que les forces d’Arbunshilv dépassait en nombre les nôtres. Nous n’allons donc pas envisager le combat tant que nous avons une bonne longueur d’avance sur ses troupes.

• L’armée d’Arbunshilv se rapproche de plus en plus. Nous n’allons pas pouvoir éviter le combat. La rencontre aura lieu avant notre arrivée à Naggaroth.

• Un étrange sorcier est venu rejoindre notre horde aujourd’hui. Il s’est entretenu avec Boliak un moment. Boliak m’a ensuite dit que si je voulais retourner à Naggaroth, je devais lui faire confiance et le suivre. Le chef des helnes a ajouté que lui et ses hommes se chargeraient d’arrêter la horde d’Arbunshilv. J’ai donc écoutés les conseils de Boliak et suivit le sorcier du chaos. Quand j’ai fait remarquer au sorcier que nous ne suivions pas la direction de Naggaroth, celui-ci m’a affirmé que nous empruntions un autre chemin pour semer Arbunshilv dans le cas où il ne serait pas vaincu par Boliak. Je me demande si je dois vraiment lui faire confiance. Enfin bon, jusqu’ici, je n’ai pas eu de doutes sur Boliak. Tout devrait donc relativement bien se passé.

• Le sorcier du chaos m’a mené dans une étrange caverne en précisant que nous étions arrivés. Quand, incrédule, j’ai demandé où j’ai vu apparaître un énorme démon de Slaanesh. J’ai tout de suite cru à un piège mais le démon m’a rassuré en me disant que quelqu’un du Cercle du Cygne Noir arriverait bientôt. Un sentiment de sécurité s’est emparé de moi et malgré moi je l’ai cru. Le démon qui se nommait Beli’Anthis a commencé par affirmer qu’il connaissait mon secret mais que je n’avais rien à craindre car il n’en parlerait pas. Savait-il réellement pour le Calice des Supplices et l’anneau du vampire à Kar Argond ? J’eu l’intime conviction que c’était effectivement le cas.
J’eu la preuve peu de temps après que c’était bien le cas car il m’a dit qu’il existait en tout huit artefacts tel que le Calice des Supplices et l’anneau qu’il nomme « Anneau des Délectations ». J’ai retransmis ici dans mon journal la liste et tout ce qu’il m’a dit sur ces artefacts et de ce que je savais :
- Le Calice des supplices : a été aperçu la dernière fois dans la cité nehekarienne d’Akhetib où un culte de Slaanesh s’est jadis développé.
- L’Anneau des délectations : Anneau qui a appartenu jadis au comte Van Helster quand il dirigeait la cité de Pra El Dag (Kar Argond)
- Le Miroir de fascination : Il est dit que quiconque observe le miroir peut rester comme hypnotisé devant le miroir pour une durée variant de quelques années à l’éternité. Il serait gardé par une armée homme-lézards dans une cité-temple de Lustrie.
- La Couronne des extases : butin de guerre des nains de l’ancienne cité de Karak Mazargol détruite depuis les grands tremblements de terre, elle aurait voyagée entre divers tribus gobelines de la nuit et divers clans skavens des montagnes du bord du monde.
- La Harpe des illusions : ramenée en Ulthuan des désolations nordiques par Morathi après son sauvetage par Aenarion. Elle l’aurait offerte au noble Kanath Delis lors du culte du Plaisir et serait aujourd’hui enfermée avec le corps de son propriétaire dans sa tombe. On ignore pour l’instant où se trouve l’emplacement exacte de sa tombe en Ulthuan.
- La lance du parjure : Elle a appartenu à un puissant champion de Slaanesh du pays des trolls.
- Le diadème de satisfaction : Se situe dans les terres sombres.
- L’Emeraude des excès : Serait la propriété d’un puissant clan skaven.
Il semble cependant que plusieurs de ces artefacts aient déjà été rassemblés par le Cercle du Cygne Noir mais j’ignore encore lesquels. Jusqu’à maintenant, j’ai toujours été à la recherche du Calice des Supplices. Jusqu’ici je ne savais pas grand-chose du rituel que voulait accomplir mon maître, Beli’Anthis m’avait beaucoup appris.
…
Après avoir noté tout ce que j’ai appris sur les huit objets, j’ai vu d’un seul coup le sorcier du chaos tombés raid mort une hache planté dans le crâne. C’était Arbunshilv ! Il m’avait encore retrouvé. Il avait l’air en rage et était blessé car son épaule était en sang. Il s’est précipité sur moi et notre duel final a ainsi commencé. Malgré sa blessure, il était encore vif et rigoureux. Il dominait encore aisement le corps-à-corps à m’obligeant exclusivement qu’à parer ses coups. Puis il m’a blessé à la jambe et j’ai perdu mon équilibre et me suis retrouvé à terre. Il se mit à pousser un rire des plus démoniaques quand soudain une éclair noir s’est abattu sur lui le tuant sur le coup. J’ai tourné la tête pour voir d’où le coup était venu et moi, l’assassin Sombrétoile, j’ai aperçu une magnifique sorcière druchii

Forteresse de Karagath, à une centaine de kilomètres au nord de Naggarond :


Les assiégeants avaient fait une percée dans l’épaisse et immense muraille de la forteresse grâce au bélier magique « Le Destructeur ». Une vague de druchiis en profitait pour s’infiltrer à l’intérieur des murs. Mais ce n’était pas mince à faire car pour les druchiis, il fallait déjà survivre à une slave de carreaux des terribles arbalètes à répétition avant d’espérer remporter le corps à corps contre la plus prestigieuse unité de leur ennemi : c'est-à-dire la Garde Noire personnelle du seigneur Alralith Lyacarus. Les traits d’arbalètes fauchaient des dizaines de lanciers druchiis ennemis tandis que le peu de survivants venaient s’abattre sur les hallebardes des gardes noirs. Ces derniers ne bronchaient pas et n’avaient cédés à leurs ennemis aucun centimètre de terrain depuis que la muraille avait été percée. Sur tout le long du reste de la muraille des immenses tours de siège et de grandes échelles amenaient un flot de nouveaux druchiis afin de prendre le contrôle d’une nouvelle zone.
Sur une colline, derrière les lignes des assiégeants Syldarath l’impétueux, accompagné de ses principaux lieutenants dont Shamgara la dévote et son principal conseiller Eucalys, observait l’évolution des combats. Tous étaient juchés sur des sangs-froids.
- Dis-moi Eucalys, demanda Syldarath, ce druchii là haut sur le dragon noir, qui est-ce ? Il ne me semble pas le connaître.
- Il s’agit du seigneur Kilath, répondit le conseiller, c’est un mercenaire de ma connaissance et il a tenu à participer à la bataille car il avait personnellement une dent contre votre père.
- Soit, cela me va. Un dragon est une force non négligeable pour nous. Mais s’il s’agit d’une simple vengeance, il ne faut pas qu’il s’attende à ce que je le paye.
- Je ne crois pas que c’était dans son intention monseigneur.
- Ces crétins n’arrivent à rien, pesta l’un des lieutenants.
- Quoi donc seigneur Keraken ? demanda Syldarath.
- A la percée, ça fait des heures que le mur est tombé et pourtant nous n’avons avancé à rien. C’est vraiment des incapables, répondit le dynaste corsaire Keraken.
- Si nous ne faisons rien nous courons au massacre fit remarqué la sublime Shamgara la dévote.
Sur ces mots, Syldarath l’impétueux parti d’un coup en poussant un cri de guerre et fit signe à son unité de chevalier sur sang-froid de le suivre.
- Seigneur Zarkem, seigneur Gilgath, accompagnez Syldarath avec vos propres chevaliers sur sang-froid, ordonna Shamgara la dévote. Syldarath n’arrivera à rien tout seul. Keraken, mène tes corsaires sur la muraille ouest en renfort pour les exécuteurs et furies de la Grande Matriarche Halamaneon. Moi, je vais voir comment la situation évolue sur la muraille est. Je veux un rapport sur l’évolution des combats toutes les demi-heures.
- A vos ordres, répondirent tous en cœur les lieutenants de Syldarath.

*****

Le seigneur Kilath volait sur Drask, son dragon noir, au dessus des murailles est de la forteresse. Une slave de carreaux d’arbalète volait dans sa direction.
- Bande de crétin, si vous croyez me repousser avec si peu, pensa-t-il.
Il s’abattit alors sur la muraille et Drask lâcha un immense jet de gaz toxique et brulant sur les arbalétriers ennemis. Les druchiis ennemis hurlèrent à la mort et beaucoup des leurs se jetèrent au dessus de la muraille pris de panique. Une horde d’harpies avait suivit le seigneur Kilath et son dragon noir afin de profiter du carnage. Elles se jetèrent à leur tour sur la muraille et dépecèrent les survivants. Elles s’occupèrent aussi des servants des balistes alentours. Kilath observa le spectacle rapidement car il ne comptait pas s’attarder sur la muraille. Il avait en effet un autre objectif. Il voulait trouver en premier le seigneur Alralith Lyacarus et mettre fin lui-même à ses jours en se promettant qu’un jour, ce serait York lui-même qui connaitrait ce sort. Pendant ce temps là, les chevaliers sur sangs-froids menés par les seigneurs Syldarath, Zarkem et Gilgath chargeaient la garde noire ennemie qui protégeait la brèche que le bélier magique avait percée, tout en piétinant leurs propres fantassins qui avaient le malheur d’être sur leur chemin.
Kilath se dirigeait vers une des tours de la forteresse où il savait que son ennemi se trouvait. D’autre garde noire protégeait la tour et avec l’aide de son dragon, Kilath les réduisit rapidement au silence. Drask se posa et Kilath descendit. Il l’apercevait enfin, Alralith Lyacarus était là devant ses yeux. Un noble le chargea, Kilath évita son attaque et d’un coup de revers découpa le noble ennemi en deux. Il massacra plusieurs lanciers venus protéger leur général de la même manière. Il commençait à en avoir marre de tous ces druchiis qui lui barraient la route. Il appela Lyacarus dans un grand cri de rage qui attira bien évidemment l’attention de son ennemi. Quand les généraux du seigneur Alralith voulurent le retenir, ce dernier leur ordonna de le laisser faire et accepta le défi que lui lançait Kilath et se dirigea vers ce dernier. Pendant ce temps là Drask, le dragon, était en train de s’amuser avec une unité de guerriers.
- Qui es-tu étranger, demanda le maître de la forteresse tout en lui portant un coup qui fut parer.
- Quoi, tu ne me reconnais pas. Alors, Alralith fait donc appelle à tes souvenirs.
- Toi, reconnut enfin Alralith Lyacarus, comment se fait-il que tu sois là Keith Balfatéus. Tu étais censé être mort dans la bataille contre la flotte d’Anchop.
- Malheureusement pour toi et York, vous avez raté votre coup. Le dieu à la main sanglante à eu la bonté de me sauver. Il a jugé que je lui serais plus utile vivant. Et maintenant je vais lui faire une offrande, fit donc l’ancien grand squale des dagues pourpres tout en lui portant un coup. Tu devines que l’offrande est ton sang j’espère.
- Pour ça, il faudra d’abord que tu me vainques.
Les deux seigneurs druchiis continuèrent leur sauvage duel encore pendant plusieurs minutes quand un patricien de la forteresse accouru vers le duel et lança à Alralith.
- Seigneur, seigneur Lyacarus. C’est affreux, la garde noire a été détruite et la cavalerie lourde ennemie est en train de percer nos lignes. Nous avons à tout prix besoin de vous.
Puis ce dernier ordonna à plusieurs de ses hommes de charger Keith Balfatéus afin de permettre à son général de quitter le combat. Alralith s’excusa au près de Keith de devoir quitter le combat tout en se faisant traité de couard. Keith parti à sa poursuite mais fut arrêter par les guerriers ennemis qu’il commença à massacrer. D’un coup l’un d’eux lui porta un coup bien trop subtil pour un simple guerrier et Keith compris qu’il ne pouvait s’agir que d’un assassin. Le coup ne blessa pas l’ancien grand squale mortellement mais lui fit juste une simple éraflure. Keith feinta pour tromper son adversaire et créer ainsi une ouverture dont il profita pour décapiter son adversaire. Il se sentit d’un coup très affaibli et compris que l’arme de l’assassin qui l’avait touchée était empoisonnée. Il pesta car il devait à présent quitter le champ de bataille pour aller se trouvait un antidote s’il comptait survivre.
Syldarath l’impétueux massacra des guerriers les uns après les autres quand il s’aperçu que son père se dirigeait vers lui. Il ordonna donc à son sang-froid de charger. Ce dernier le regarda un instant l’air absent avant de réagir et de charger.
Alralith Lyacarus remarqua son fils qui le chargeait. Il évita la lance de cavalerie juste à temps et trancha le sang-froid. Syldarath fut projeté au sol.
- Tu as toujours été qu’un imbécile mon cher fils. Tu te précipites toujours sans réfléchir au combat. C’est pour ça que je n’ai jamais voulu de toi dans le Cercle. Tu n’aurais été qu’un boulet pour nous tous.
Syldarath poussa un hurlement de rage tandis qu’il se relevait et qu’il chargea une nouvelle fois son père. Alralith l’évita de nouveau et d’un coup de bouclier au visage l’envoya encore une fois à terre.
- Qu’est ce que je disais. Pourquoi t’efforces-tu toujours de me prouver que j’ai raison ? Tu n’arriveras jamais à rien. J’aurais dû te tuer bien plus tôt, ça m’aurait empêché d’espérer en vain qu’un jour tu me rendrais fier de toi.
Syldarath, toujours à terre pointa son sabre dans la direction de son père. Ce dernier, le lui fit lâcher grâce à son propre sabre. Il se positionna ensuite au dessus de son fils, positionna son arme pointe en bas et pris le manche de ses deux mains afin de porter le coup de grâce à son fils.
- C’est la fin pour toi Syldarath. Tu n’aurais définitivement jamais accompli aucun exploit de ta vie.
D’un geste rapide, Syldarath sorti une dague de sa manche et la planta dans le ventre de son père. Du sang lui aspergea le visage tandis qu’Alralith sous le choc lâcha sa lame et cracha du sang.
- Jamais aucun exploit ? Vraiment père ? Je viens pourtant de prendre ta forteresse et de te tuer.

*****

Le calme était retombé depuis la fin de la bataille. Partout autour et dans la forteresse, les druchiis de Syldarath l’impétueux étaient en train d’entasser les cadavres. Les derniers elfes de la forteresse avaient préférés se rendre et jurer allégeance à leur nouveau dynaste. Syldarath avait rejoint ses généraux pour le débriefing de la bataille quand d’un coup un cavalier noir se précipita au galop vers la tente des généraux.
- Alerte, seigneur Syldarath. Armée ennemi en vue. C’est l’étendard du triumvirat. Ils viennent pour nous affronter.
- Quoi, ils sont là ? s’étonna l’un des lieutenants.
- Syldarath mon chéri, commença Shamgara, il faut négocier avec eux. Nous n’avons pas d’autre choix. Nous ne pouvons pas nous permettre de les affronter.
- Oui très bien, répondit Syldarath. Keraken, Gilgath vous venaient pour les négociations avec moi. Zarkem prépare les troupes en ordre de bataille. Toi, dit-il en désignant le cavalier noir, va les prévenir que l’on souhaite une négociation.
- Syldarath, reprit Shamgara. Il serait préférable que l’on y aille seul, toi et moi.
- Tous les deux ? Pourquoi ?
- Fais-moi confiance mon cher amant.

Bon bah voilà, dernière partie des aventures de l'assassin. Ce coup ci ce n'est pas extrait de son journal mais c'est un récit à l'état brute. Bonne lecture.

- Alors, tu vas me répondre. Qui es-tu druchii ?
- Minute, je fini juste d’écrire ces quelques lignes dans mon journal….Et voilà, c’est fait. Je m’appelle Sombrétoile et je te remercie d’avoir éliminé ce champion du chaos. Cela faisait déjà un bout de temps qu’il était à ma poursuite.
- Tu as vraiment besoin de faire ça ? demanda la sorcière.
- De quoi ?
- D’écrire tout ce qui t’es arrivé dans un journal.
- Oui, j’en ai besoin. Je ne serais pas expliqué exactement pourquoi je le fais mais j’en ai réellement besoin, confirma l’assassin. Est-ce toi l’envoyé du Cercle du Cygne Noir ?
- Le Cercle du Cygne Noir ?s’étonna la sorcière. Comment connais-tu son existence ?
- Je suis assassin au service du seigneur Nyraldice, j’ai effectué une mission pour le Cercle jadis et j’ai eu quelques soucis pour en revenir.
- Dans ce cas je suis bien du Cercle. Je m’appelle Shamgara, je fais parti du cercle intérieur.
- Shamgara ? fit Sombrétoile surpris. Jamais entendu parlée.
- C’est parce que j’ai rejoint le Cercle que très récemment.
- Comment as-tu su que tu me trouverais là ? questionna l’assassin.
- Te trouver là ? Ce n’est que par pur hasard que je suis tombé sur toi. J’étais en fait venu chercher des informations au près du démon Beli’Anthis. Tu ne l’aurais pas aperçu ? C’est dans cette caverne qu’on le trouve généralement.
- Euh si, il était là juste avant l’arrivé d’Arbunshilv. Il a disparu ensuite.
- Je suis là, Shamgara la dévote, fit une étrange et sensuel voix derrière les deux druchiis. Que veux-tu savoir ma douce sorcière ?
- A notre première rencontre, alors que je faisais encore parti de l’ordre de Wiisterbloock. Tu m’as parlé de huit objets servants dans un antique rituel. A mon entrée dans le Cercle, j’ai eu la surprise de découvrir qu’il était à la recherche de ces mêmes huit objets. De plus, tu m’as donné la liste des huit objets et des informations sur eux. C’est d’ailleurs grâce à toutes ses informations que j’ai atteint si rapidement le cercle intérieur. Tu m’as dis aussi, qu’une fois réuni ils accordaient à leur possesseur un immense pouvoir. De quel pouvoir s’agit-il au juste ?
- Pour répondre à ta question, il faudrait tout d’abord que je vous raconte une histoire. Il y a très longtemps, comme vous le savez, les anciens régnaient sur cette terre. Afin de voyager à travers les étoiles, les anciens avaient érigés des portails stellaires leur permettant d’entrer dans une autre dimension et de marcher entre les mondes, à travers l’espace. Pour des raisons impossibles à cerner, les portes des anciens s’effondrèrent. La destruction de la porte illumina les cieux et l’onde de choc secoua les montagnes et les océans. Les pôles implosèrent et laissèrent la place à une déchirure permanente entre le monde réelle et la dimension du chaos. C’est ainsi que, moi Beli’Anthis, je suis venu dans ce monde.
- Tout ça, nous le savons déjà, fit remarquer Shamgara la dévote impatiente.
- Ne sois pas si pressée ma chère, chaque chose prend son temps. Je t’emmène peu à peu à l’information que tu veux connaître. Tout comme moi, des dizaines de milliers de démons se sont alors répandus sur le monde et les anciens ont fini par disparaître. Seuls leurs serviteurs hommes-lézards, elfes et nains se sont retrouvés à défendre l’ordre. Pour la suite de l’histoire, il faut que je vous parle de mon maître. Je ne veux pas parler de Slaanesh, mon maître ultime, mais d’un de ses plus puissant serviteur, celui qui était à la tête d’une invincible et interminable horde de démons, c’est-à-dire Kaeth’Larian. Ah je me souviens comme si c’était d’hier, les démons étaient proches de prendre l’entière contrôle de la terre et nous pouvions voyagés quasiment où que nous désirions. Tout n’était que destruction dans notre sillage. Nous étions extrêmement puissants et toutes les autres hordes de démons nous craignaient mais nous avons été vaincus.
- Vaincus ? Mais quelle armée de l’ordre a eu autant de pouvoir pour vaincre une si puissante horde ? questionna Sombrétoile.
- Aucune d’entre elle. Ce n’est pas l’ordre qui a eu raison de notre horde mais bien les manigances de l’un des nôtres. Vous connaissez sûrement les quatre dieux majeurs chaotiques : Khorne, Slaanesh, Tzeentch et Nurgle. Vous devez peut-être aussi savoir qu’il existe aussi une multitude d’autres dieux ? C’est l’un des leur, Malal, qui a eu raison de l’armée de Kaeth’Larian. Malal a la particularité d’être le dieu des renégats. Concrètement, sa principal caractéristique est de lutter contre les autres dieux du chaos et contre l’essence même du chaos. Toute sa volonté se dirige à détruire l’œuvre de ses pairs.
- Alors c’est Malal qui a détruit l’armée de Kaeth’Larian ? demanda Shamgara de plus en plus intéressée.
- Non pas exactement, ses propres démons n’avaient pas la force nécessaire de détruire la horde du chaos. A la place, ils ont conçus un autre plan. Grâce à l’aide de huit objets, ils ont accomplis un rituel qui a permis de bannir la horde de Kaeth’Larian dans une dimension de leur invention. Peu d’entre nous on pu échapper à ce désastre, je suis l’un des rares à s’en être partiellement échappé.
- Partiellement ?
- Oui, une grande partie de mon essence a elle aussi été banni grâce au rituel et j’ai été gravement affaibli dès lors. Je suis aujourd’hui qu’à un dixième de ma puissance d’antan et je ne peux plus me rendre autre part que dans les désolations du chaos. Quoi qu’il en soit, les huit objets utilisés par les serviteurs de Malal sont devenus par la suite de puissants artefacts imprégnés de l’énergie magique des démons.
- Alors si je comprends bien, reprit Shamgara, réunir les huit artefacts et accomplir un nouveau rituel permettrait de libérer l’armée de Kaeth’Larian ?
- Comment peux-ton être sûr qu’aucun de ces objets n’ont pas été détruit depuis le temps ? demanda Sombrétoile.
- Parce qu’ils sont indestructibles. La seule façon de les détruire et de les réunir tous. C’est d’ailleurs le but du rituel que cherche à accomplir votre Cercle, lui répondit Beli’Anthis.
- Attendez, je ne suis pas sûr de comprendre. Pourquoi chercher à les détruire ? interrogea l’assassin.
- Pour pouvoir effectivement libérer la horde de Kaeth’Larian sur le monde et pour en prendre le contrôle, avoua le démon.
- Alors l’un des principaux objectifs du Cercle et de se munir d’une très puissante horde de démons ! résuma Shamgara avec le sourire. Très intéressant tout ça.
- Oui tout à fait, reprit Beli’Anthis. Je n’ai pas tout à fait fini mon histoire. Il y a encore une chose que je pense que Sombrétoile aimerait connaître.
- C’est-à-dire ? interrogea ce dernier.
- Les serviteurs de Malal savaient qu’ils étaient dangereux de garder les huit artefacts pour eux. Ils ont alors cherchés à les semer un peu partout dans le monde. Ils en ont offert plusieurs à des seigneurs démons afin de les répartir. Ces mêmes seigneurs les ont offerts à leurs serviteurs humains, c’est le cas pour la lance du parjure par exemple, ou ont étés vaincus par des armées de l’ordre. C’est ainsi que les hommes lézards se sont emparés du Miroir de Fascination, que les nains de Karak Mazargol ont capturés la Couronne des Extases ou bien, que les hauts-elfes ont reçus la Harpe des Illusions. Dans le dernier cas, c’est Aenarion en personne qui a récupérer l’artefact en sauvant Morathi des griffes d’une bande de maraudeurs du chaos. Mais même de nos jours, les serviteurs de Malal continuent de surveiller discrètement les différents artefacts et ils s’assurent que personne ne tente de les réunir. Pour cela, ses adorateurs humains, peu nombreux, parviennent parfois à s’infiltrer dans d’autre tribus de maraudeurs et à les manipulés dans l’unique but de protéger les artefacts. L’une des principales tribus d’adorateurs de Malal se nomme la tribu Derfelk.
- Quoi ! fit Sombrétoile surpris. C’est la tribu d’origine d’Arkal et d’Arbunshilv. C’est pour cela qu’ils connaissaient l’existence du Calice alors que le Cercle ne l’avait jamais mentionné devant les helnes. Tout ce qu’ils voulaient s’était en fait s’assurer que le Calice reste perdu. Tout s’éclaire maintenant.
- Voilà, je vous ai révélé assez de secrets pour aujourd’hui. Veuillez m’excuser, mais je dois vraiment y aller maintenant.
Et c’est sur ces mots que le démon Beli’Anthis disparu. L’assassin encore abasourdi par tous ces découvertes réfléchit quelques secondes puis s’assit par terre et commença à écrire dans son journal.
- Oh non tu ne vas pas recommencer, lâcha Shamgara dans un souffle frustrée. Nous ne devons pas nous attardez. Il faut rentrer au plus vite à Naggaroth.
- Attends sorcière. Il faut que je fasse le vide dans ma tête. J’ai vraiment besoin de noter toutes ces informations.
- Comme tu veux, je t’attends mais dépêche-toi.
- N’empêche, reprit Sombrétoile pour faire patienter Shamgara, ces idiots d’adorateurs de Malal doivent avoir perdu la trace de plusieurs des artefacts. Ce n’est vraiment pas pratique de les surveiller dans ces conditions.
- Perdu la trace ? s’intéressa la sorcière. Qu’est-ce-qui te fait dire cela.
- Eh bien, ils avaient l’air tout deux de croire que j’avais vraiment mis la main sur le Calice des Supplices à Anchop. Ils ignoraient donc, eux aussi, qu’il se trouve en fait dans une des cités voisines.
- Quoi ! Tu veux dire que tu sais où se trouve l’un des artefacts ?
- En fait, je connais l’emplacement de deux artefacts : le Calice des Supplices et l’Anneau des Délectations. Tout est noté là dedans, fit-il en montrant son journal magique.
C’est alors que Shamgara la dévote s’empara de son bâton magique qu’elle avait posé le long de la paroi et le pointa dans la direction de l’assassin. Un éclair noir s’échappa du bâton et perfora la poitrine de Sombrétoile. Ce dernier poussa un cri de douleur et s’effondra sur le sol sans vie. Shamgara souriait, quelle chance elle avait eu de tomber sur cet assassin !


Bon il me reste encore un texte à poster demain (et de nouvelles révélations) et après je serais à cours de récits pour le moment.

Les deux armées se faisaient face. Personne ne savait si le combat aurait réellement lieu. Cela dépendait seulement de leurs maîtres. A mi chemin, deux seigneurs druchiis montés sur sang-froid attendaient la venue des chefs ennemis afin d’ouvrir des négociations. Justement, les chefs ennemis approchaient eux aussi : une sorcière suprême montée sur un coursier noir et un dynaste sur sang-froid. Ils arrivèrent enfin à portée et les négociations pouvaient commencés.
- Seigneur Nyraldice, seigneur Helbaine, nous vous souhaitons bien le bonjour, commença Syldarath l’impétueux.
- Comment avaient vous pût oser vous attaquer à un membre du Triumvirat ? Qu’est il arrivé au seigneur Alralith ? questionna le dynaste Helbaine.
- Pour commencer, je préfère vous rassurez. Je n’ai rien personnellement contre le Cercle du Cygne Noir. Ce raid était uniquement destiné à combattre mon père. D’ailleurs, il est mort maintenant, tuer de mes propres mains. Je crois que maintenant plus rien ne s’oppose à mon entrée dans le Cercle.
- Tu te fous de nous ! Tu assassines l’un des notre et tu voudrais que l’on t’accorde une place parmi nous, s’énerva Helbaine.
- En fait, vous n’avez pas vraiment le choix. Syldarath est le seul héritier de son père. Si vous refuser de l’initier vous perdrez alors l’appui de la maison des Lyacarus et d’une bonne douzaine de maisons qui le soutiennent. Ce sera la fin de la puissance du Cercle, remarqua la sorcière suprême Shamgara la Dévote.
- Et qu’est ce qui vous fait croire que le soutien de la maison des Lyacarus nous importe vraiment ? demanda curieux le seigneur Nyraldice.
- Eh bien, le fait que vous ayez accepté les négociations au lieu de combattre tout de suite par exemple ! observa Shamgara.
- Ce n’était que par simple politesse envers la maison des Lyacarus, prétendit Helbaine.
- Arrêtes Araniak, tu sais très bien que Shamgara a raison. Rien ne sert de prétendre que nous pouvons nous passer des armées des Lyacarus. Shamgara est une sorcière intelligente et elle nous connait très bien, lança Nyraldice au seigneur Helbaine.
- Bien, dans ce cas je crois que nous sommes arrivez à une conclusion. Moi, Syldarath l’impétueux héritier de la maison des Lyacarus, prend à partir de maintenant la place qu’occupait mon père au sein du Triumvirat du Cercle du Cygne Noir aux côtés de vous deux seigneur Helbaine et seigneur Nyraldice.
- Minute Syldarath, l’interrompit Shamgara. Ne sois pas trop gourmand. Estimes toi déjà heureux d’atteindre le cercle extérieur.
- Quoi ? s’étonna Syldarath.
- Si tu crois vraiment qu’on va accepter un traitre de ton espèce à nos côtés, s’emporta Helbaine.
- En fait, reprit Shamgara, ce n’est pas à toi de succeder à ton père comme triumvir. La place revient à un autre membre du Cercle.
- Et qui selon vous sera le plus apte à remplacer Alralith, demanda Nyraldice curieux.
- Eh bien moi, bien évidemment, suggéra Shamgara la dévote.
- QUOI ! cria Syldarath. ESPECE DE CATIN, TOUT CE TEMPS TU M’AS MANIPULE POUR OBTENIR UNE PLACE AU TRIUMVIRAT. SI TU VOULAIS TANT VOIR MON PERE MORT, C’ETAIT UNIQUEMENT POUR LUI PRENDRE SA PLACE !
- Du calme, mon chéri. Tu ne vas pas te plaindre. Grâce à moi, tu as obtenu ce que tu voulais : rentrer dans le Cercle.
- Dis nous pourquoi, Nyraldice et moi, t’accorderaient la troisième place de triumvir ?
- « Mais un jour, le fils premier né d’une famille noble s’élèvera d’entre les siens et l’enfant apprendra les sombres secrets de la Magie Noire et commandera une armée de créatures des enfers… » récita la sorcière suprême.
- Tss, lança Helbaine.
- Quoi, je n’y comprends rien, s’emporta Syldarath. Pourquoi diable récites-tu la prophétie de la chute ?
- Que sais-tu exactement, sur le Cygne Noir et son véritable objectif ? demanda Nyraldice à Shamgara.
- Je crois que le Cygne Noir est un puissant sorcier mâle, premier né d’une famille noble et qu’il imagine que cette prophétie le concerne et que vous le pensez aussi. D’ailleurs, moi aussi je le pense. Le Cygne Noir sera celui qui renversera le Roi Sorcier. Une fois Malékith renversé, Naggaroth tombera dans les mains du Cercle et le monde suivra ensuite. C’est pour cela que le Cygne Noir recherche les huit artefacts afin de libérer la horde de démons de Kaeth’Larian et ainsi avoir l’« armée de créatures de l’enfer » que mentionne la prophétie. Alors, suis-je dans l’erreur ?
- Tss, comment as-tu réussi à découvrir tout ça ? interrogea Araniak Helbaine.
- J’ai juste effectué quelques recherches.
- Alors, tout est vrai ! s’étonna Syldarath incrédule.
- Tu viens nous voir, tu nous dis que tu as découvert le plus important secret du Cercle et tu nous force la main pour qu’on te nomme triumvir. Nous pourrions très bien vous tuez tous les deux sur le champ et massacrez votre pitoyable armée. Qu’est ce qui te fait dire que nous ne réagirions pas ainsi afin de protéger le secret sur le Cygne Noir ? demanda Nyraldice.
- Elle vous la dit, vous avez besoin du soutien de ma maison pour… commença Syldarath.
- Tais-toi sale chien, ce n’est pas à toi que nous adressions la parole, le coupa Helbaine.
- Eh bien seigneur Helbaine, seigneur Nyraldice, répondit la sorcière, croyez vous vraiment que je serais venu à votre encontre sans avoir un autre atout dans ma manche ?
- Un autre atout ? Demanda Nyraldice souriant. Décidemment, tu es vraiment une sorcière très surprenante ma chère Shamgara !
- Je félicite votre clairvoyance, seigneur Nyraldice. Figurez vous que je suis la seule à savoir où se trouvent deux des artefacts du rituel.
- Lesquels ? demanda Araniak Helbaine surpris.
- Le Calice des Supplices et l’Anneau des Délectations.
- Eh bien dans ce cas, lança Nyraldice, je pense que le seigneur Helbaine sera d’accord avec moi ; si tu nous ramènes le Calice des Supplices nous t’accorderons la troisième place de triumvir. Pour cette mission, je te confie le commandement de mon arche noire : Ode à la torture.



Eh bien voilà, c'est le dernier texte pour l'instant. Les récits à partir du premier extrait du journal e l'assassin je les ai écrit uniquement pour scénariser une bataille que j'ai fait contre les rois des tombes de mon frère en décembre.
J'ai d'autres idées pour le moment mais rien d'assez développés pour me lancer dans de nouveaux récits. Je pensais partir dans deux directions. La première se concentrerait sur la fondation du Cercle et ferait intervenir très probablement ma future armée d'HL et les skavens du clan Scorbat (dont j'ai rapidement mentionné le nom dans un de mes récits) et donnerait de nouvelles révélations sur le Cygne Noir en personne. La seconde direction se concentrerait plus sur la maison des Balfatéus. Bref je metterais la suite quand je l'aurais écrit mais ça ne sera probablement pas pour tout de suite

Eh ben, on a eu pas mal de révélations. On sait enfin pourquoi le cercle cherchait a récupérer le calice des supplices et quel est l'importance de ces reliques. On sait aussi quel est le véritable objectif du cercle. Remplacer Malékith, rien que ça!
Pauvre assassin, j'ai été surpris quand la sorcière l'a tué. Je m'y attendais pas du tout. Mais finalement tout s'explique avec le dernier texte.

Donc si la bataille contre les rois des tombes était en décembre. Qu'est ce qu'il s'est passé ? La sorcière a-t-elle finalement récupérer la calice ?

Denver56 a écrit:

Donc si la bataille contre les rois des tombes était en décembre. Qu'est ce qu'il s'est passé ? La sorcière a-t-elle finalement récupérer la calice ?

Eh bien pour ça, je voulais faire un texte qui raconte la bataille mais en gros Shamgara a remporté la bataille mais les rois des tombes ont réussi à emporter le Calice des Supplices. Il y aura donc un second round.

Ok j'espère qu'on verra ça bientôt.

Voilà la suite après un long moment. Je vous remets dans le contexte. Shamgara la dévote est une sorcière suprême membre du Cercle du Cygne Noir (une société secrète qui cherche à réunir plusieurs artefacts magiques afin de libérer et prendre le contrôle d’une puissante horde de démons). Après moult péripéties, elle a découvert que l’un des artefacts ardemment désiré par le Cercle (le Calice des Supplices) est en fait lié à l’histoire de la cité néhékarienne d’Akhetib. Elle négocie donc avec les fondateurs et chefs du Cercle (le triumvirat) afin de prendre la place d’un des leurs (qui vient juste d’être éliminé). Pour cela, elle doit s’emparer du Calice des Supplices et l’un des triumvirs lui confie le commandement de son arche noire Ode à la Torture afin de mener cette mission à bien. Les deux textes suivants vont donc décrire l’affrontement avec les squelettes du roi des tombes d’Akhetib qui se nomme Horus.


- Ils ont eu vent de notre venu et sont là pour nous affronter maîtresse. C’est bien l’étendard du roi Horus en personne.
- Bien, cela aurait été trop facile sinon et puis ça confirme que le Calice des Supplices est bien ici. Sinon, ils ne s’embêteraient pas à venir défendre des fosses communes, répondit Shamgara la dévote.
- Maîtresse, comment avez-vous su qu’il ne se trouvait pas dans la cité en elle-même ?
- Vois-tu ma chère Syllarea, je ne suis pas du genre à négliger une mission comme le ferait le seigneur Luane. J’ai fait quelques recherches complémentaires à propos de l’histoire de la cité.
Et j’ai découvert qu’une guerre l’avait opposée à la cité d’Anchop. A l’époque, Horus d’Akhetib était le vassal d’Hémiosthès d’Anchop mais néanmoins son rival. Un jour, Horus a découvert que certains membres de sa cour avaient créé un culte du prince des plaisirs. J’ai pu lire qu’ils se servaient d’un objet dont la description ressemble étrangement au Calice. Au lieu de tout révéler à son maître ou de démanteler lui-même le culte, Horus a préféré fermer les yeux car son propre fils en était membre. Cependant, la chose est arrivée aux oreilles d’Hémiosthès et ce dernier a pris les armes. La victoire a été pour Anchop et les membres du culte ont été massacré et tous jeter dans ses fosses communes avec leurs objets de culte, donc avec le Calice des Supplices.
- Et nous voilà maintenant devant les fosses communes. Il ne reste plus qu’à savoir laquelle contient le Calice. Nous devons les retenir pendant que nous cherchons le Calice. Cela ne devrait pas être trop dur.
- Méfions nous quand même, Horus n’est pas un enfant de cœur. Il connait bien l’art de la guerre. Je ne sais pas ce qu’il sait passer par la suite mais on dit que sa vengeance par rapport à Hémiosthès a été terrible. Prépares toi à la bataille, ils semblent pressé d’en découdre.

Comme pour confirmer les dires de la Sorcière suprême Shamgara la dévote, l’armée des rois des tombes se mit en marche. Les cavaliers squelettes prirent rapidement la direction de la fosse commune qui se trouvait sur le flanc droit des elfes noirs. Shamgara réagit promptement et envoya ses meilleurs guerriers pour les combattre. Si les cavaliers ennemis prenaient cette direction c’est que c’était là que devait se trouver le Calice si ardemment désiré. Mais il ne fallait pas non plus envoyer trop de force sur le flanc car l’armée ennemie était grande et puissante, et Horus avançait avec des troupes solides en direction de la Sorcière. Déjà les premières flèches ennemies criblèrent les druchiis et deux d’entres-elles, comme guidées par une force divine, vinrent blesser Shamgara et son apprentie Syllarea. Les deux sorcières se mirent donc à couvert.
- Chargez, ordonna Shamgara.
A ces mots, une unité de corsaires et une hydre de guerre chargèrent une unité d’ushabtis tandis que Shamgara libérait des vagues de sorcellerie druchii afin de les soutenir. Les ushabtis eurent l’aire surpris par l’audace des druchiis et ne réagirent pas à temps. La combinaison entre les corsaires et l’hydre fut suffisante pour détruire les ushabtis. Les corsaires et l’hydre se retrouvèrent alors derrière les lignes ennemies. Le hiérophante ennemi fut pris d’une vague d’inquiétude et préféra s’envoler un peu plus loin.
- Très bien, pensa Shamgara intérieurement.
Les druchiis avaient pris déjà un certain avantage mais tout n’était pas encore joué. Une arche des âmes damnées ne se lasser pas de prélever un lourd tribut parmi les druchiis et les archers ennemis se montraient tout aussi efficace. Malgré l’arche des rois des tombes, c’est Shamgara qui dominait la magie sur le champ de batailles, les prêtres liches ne parvenaient pas à relever le moindre soldat. Syllarea avait commencé un duel magique avec un prêtre du nom de Moudir. C’était assez utile d’avoir une nécromancienne comme apprenti pensa Shamgara. Malheureusement, Syllarea avait encore beaucoup de progrès à faire car lors d’un sort, elle perdit le contrôle de son sort et l’énergie magique la blessa gravement.
Pendant ce temps là, sur le flanc droit, les squelettes avaient trouvés le Calice. Des gardes noirs et des chevaliers sur sang-froid avançaient afin de leur contester. Ils firent surpris de voir un colosse des nécrolythes et un sphinx de guerre s’avançaient pour soutenir les cavaliers squelettes. A leur arrivé, les cavaliers ennemis remirent le Calice aux gardiens des tombes du sphinx. Les chevaliers druchiis le chargèrent mais la bête se montra très coriace et difficile à blesser. Dans un accès de fureur, elle emporta la moitié des chevaliers qui paniquèrent rapidement et prirent la fuite.
- Ce ne sera pas suffisant, pensa Shamgara.
Elle ordonna ensuite à une unité de furies d’aller soutenir les druchiis sur le flanc gauche. Shamgara détestait vraiment le temple de Khaine mais elle reconnaissait que les furies étaient vraiment très utiles sur un champ de bataille.
Les chars ennemis chargèrent à leur tour. Une première unité sur des chevaliers sur sang-froid et une seconde déjà affaiblie sur des guerriers druchiis. Un seul des chevaliers druchiis périt lors de l’assaut, les autres ne se montrèrent guère étonnés par la charrerie et exterminèrent les chars. Les guerriers remportèrent eux aussi le combat. La charrerie ennemie venait d’être annihilée. Derrière les lignes ennemies, les corsaires venaient de réduire à néant les archers et l’arche des âmes damnées. La victoire de Shamgara ne faisait maintenant plus aucun doute. Et comme pour le montrer, un de ses sorts emporta plusieurs gardiens des tombes. Horus, accompagné par des guerriers squelettes, tentait désespérément de rejoindre le corps-à-corps.
Il ne fallait pas oublier cependant le but de la bataille, les furies se firent agressées par les cavaliers squelettes qu’elles massacrèrent sans état d’âmes. Cependant, les cavaliers avaient gagnés du temps puisque des gardiens des tombes menaçaient maintenant le flanc des furies. Un scorpion des tombes surgit soudain des sables et se précipita sur les gardes noirs. Il fut abattu mais permis au colosse des nécrolythes de charger à son tour les gardes noirs. Son assaut fut dévastateur et emporta la vie de nombreux gardes qui paniquèrent et furent exterminé.
- Bande d’incapables pesta Shamgara.
Il fallait qu’elle gagne du temps afin de détruire la menace qui planait sur le flanc des furies et leur permettre d’aller chercher le calice. Bien qu’elle ait été ravie de les voir se faire exterminées elle en avait besoin après la défaite des chevaliers et des gardes noirs et ne pouvait pas se permettre de les perdre. Le sphinx poursuivait les chevaliers fuyards et se fut le géant qui les atteignit en premier. Les chevaliers se montrèrent cette fois plus efficace et remportèrent le combat.
Au centre, Horus, ses guerriers et des gardiens des tombes tentèrent un dernier assaut sur des corsaires qui préférèrent fuir. Les gardiens des tombes changèrent de direction et défièrent des exécuteurs. Les deux unités se bâtèrent de toute leur force. Ce fut les gardiens des tombes qui remportèrent le combat. Une fois tous les exécuteurs massacrés, les gardiens des tombes furent détruit par les tirs d’arbalètes et de balistes à répétition.
C’en fut trop pour Horus qui préféra sonner la retraite. Shamgara furieuse vit l’armée de son ennemi tourner des talons. Parmi elle, se trouvait le sphinx de guerre qui transportait le Calice des Supplices. Elle venait de remporter la bataille mais n’avait pas pu récupérer ce qu’elle était venue chercher.


Le second round demain normalement. Shamgara va-t-elle enfin s'emparer du Calice des Supplices? Horus va-t-il parvenir à prendre sa revanche et à massacrer les druchiis? C'est ce que vous découvrirez demain.

Les druchiis avaient réussi à passer les remparts et ils approchaient du centre de la cité d’Akhetib, là où se dressait la fière pyramide royale. Cela n’étonna guère Horus. Les druchiis s’étaient révélés être de redoutables adversaires. Ils avaient été sur ses traces tout le long de son retrait vers la cité. Mais là, Horus était maintenant près à prendre sa revanche. Il était sur son terrain et les choses n’allaient surement pas être les mêmes. Les druchiis étaient en train de mettre leurs troupes en place pour une bataille rangée en plein milieu de la cité.
- Ravie que tu sois venue avec des renforts à temps ma chère Vetsu.
- C’est notre unique chance de récupérer le Calice et d’obtenir pour toi une place de triumvir. Ne gâchons pas cette chance.
- Je parie qu’ils ont placés l’artefact dans la pyramide royale. Il nous faut donc la prendre d’assaut. C’est moi qui se chargerai de prendre la pyramide. J’ai besoin de toi sur mon flanc droit. Ils ont amassés leur cavalerie. Tu vas donc devoir les retenir.
- Bien, je ne te décevrais pas maîtresse, et sur ceux, Vetsu Ignoma, sorcière suprême de l’ombre et ancienne membre de l’ordre de Wiisterbloock, pris la direction du flanc droit.
- Eucalys, je veux que tu amènes la grande bannière du cercle au centre de la bataille, ordonna Shamgara.
- Non, fit-il tout simplement.
- Comment ça non, misérable vermisseau ? Tu vas obéir où je te…
- Je tiens mes ordres uniquement du seigneur Syldarath Lyacarus et celui-ci ne m’a jamais ordonné une quelconque obéissance à votre égard. Si vous voulez le soutien de mes chevaliers, je les mènerais là où je l’ai décidé et en aucun cas ce sera au centre de la bataille.
- Et où vas-tu les mener alors ?
- Il me sied mieux de contourner la pyramide et d’attaquer le flanc de cette force qui ose prétendre être une armée.
- Très bien, comme tu voudras sale chien. Puisses-tu périr dans la bataille que je sois débarrassé de ta nauséeuse présence.
- Et moi, maîtresse, demanda Syllarea qui venait d’arriver.
- Te voilà, ravie que tu te sois remise de tes blessures si rapidement, fit Shamgara sincère. J’ai besoin de toi avec moi au centre. Si tu peux, tue un prêtre ou deux ou même Horus avec tes sorts mais sinon, dès que tu en as l’occasion prend la pyramide d’assaut. Je te confie une unité de gardes noirs pour t’escorter.
Shamgara se demandait encore pourquoi Eucalys s’était porté volontaire pour l’accompagner dans cette mission. Elle ne lui faisait pas confiance mais elle n’avait pas le temps de s’occuper de son cas pour le moment. Ses troupes finissaient de se mettre en place. Il était maintenant temps de lancer l’assaut.
- Détruisez-moi leur avant-garde, ordonna Vetsu Ignoma. Faîtes en de la poussière. Il ne faut pas leur laisser l’offensive.
Et sur ces quelques mots, deux chars et une unité de chevaliers sur sang-froid chargèrent diverses unités de cavaliers squelettes. La première ligne de squelettes fut rapidement brisée. Les chevaliers druchii poursuivirent leur charge sur une unité de char. Au centre, Shamgara déversait tout son savoir magique et elle emporta déjà nombre de guerriers et d’archers squelettes. Les corsaires furent les premiers à charger. Ils s’en prirent à l’unité de guerriers menés par Horus en personne. Au sein de la ville, la place venait à manquer et ainsi les corsaires gênaient une bonne partie de l’armée ennemie permettant à Syllarea et ses gardes noirs de s’approchaient sans trop de dangers de la pyramide. Horus se battait avec rage, il pouvait enfin abattre sa lame sur le crâne de ses ennemis. Shamgara se doutait que les corsaires ne parviendraient pas à l’emporter mais elle espérait qu’il affaiblirait et occuperait Horus assez longtemps.
Sur le flanc droit, les chevaliers de Vetsu Ignoma détruisirent une unité de chars et chargèrent le sphinx de guerre. Des chevaliers des nécropoles chargèrent un des chars druchiis et s’en débarrassèrent. L’attaque se déroulait plutôt bien. Vetsu venait de perdre un char mais celui-ci avait déjà bien affaibli l’ennemi. Mais le plus gros restait encore à accomplir avant de crier victoire. Vetsu Ignoma avança avec son infanterie car la cavalerie avait trop progressé et elle ne pouvait pas les soutenir avec sa magie. Le second char druchii se fraya un chemin à travers l’armée ennemie et chargea l’unité de gardiens des temples accompagnée par la grande bannière d’Horus. Il ne pouvait pas emporter le combat mais encore une fois, Vetsu cherchait à affaiblir l’ennemi et il remplit bien sa mission.
Au centre, des guerriers druchii chargèrent d’autres gardiens des tombes près de la pyramide afin de laisser la place aux gardes noirs. Ils furent cependant rapidement mis en déroute après avoir perdu la moitié de leur effectif. Deux scorpions des tombes firent leur apparition derrière les lignes druchii. Le tir ne fut pas suffisant pour les stopper. Un des scorpions chargea des guerriers elfes noirs et fut rapidement détruit tandis que le second chargea les arbalétriers dans le dos. Les druchiis se montrèrent courageux et conservèrent leur position. Syllarea atteignit la pyramide juste à temps et y entra pendant que les gardes noirs furent percutés par les gardiens des tombes, juste devant l’entrée. Horus et ses guerriers tuèrent le dernier des corsaires de l’unité ennemie. Shamgara fut ravie de voir que les corsaires avaient résistés bien plus longtemps que prévus et elle ordonna aux furies de prendre la relève.
Derrière la pyramide, Eucalys avançait sans se pressé avec ses chevaliers. Il apercevait plus loin des ushabtis qui les attendaient de pieds fermes. Eucalys ordonna à son unité de stopper la marche.
- Mais maître, fit le paladin, qu’est-ce qu’on attend, pourquoi ne chargeons nous pas ?
- Je préfère les laisser venir.
- Comment ça, nous devons charger pour avoir l’avantage.
- Nous sous-estimes-tu imbécile?
- Bien sûr que non…
- Nous n’aurons aucun mal à les détruire dans tous les cas. Par contre je ne vois pas ce qui se cache derrière la pyramide. Si nous chargeons nous exposons notre flanc à un danger potentiel. Et si jamais il ne nous charge pas eux même, ils ne bougeront pas pour continuer de nous barrer le passage ce qui fait que nous auront bloqué une puissante unité toute la bataille sans avoir bougé le petit doigt.
- Je n’avais pas pensé à cela, maître…
- C’est ce qui fait que je suis le maître et toi le larbin !
Finalement Eucalys avait eu raison, car derrière les murs un colosse des nécrolythes attendait que se montrent les chevaliers druchiis pour les charger de flanc. Les ushabtis finirent par charger en voyant que les chevaliers druchiis ne tombaient pas dans le piège. Et comme l’avait prédit Eucalys, les ushabtis lent à remuer furent rapidement mis hors d’état de nuire.
Sur le flanc droit, les chevaliers de Vetsu continuer leur long combat contre le sphinx de guerre qui commençait de plus en plus à tomber en poussière. La sorcière suprême envoya ses corsaires sur les chevaliers des nécropoles. La charge, combinée au savoir magique de la sorcière eu rapidement raison des chevaliers des nécropoles. Vetsu utilisa la même stratégie contre les gardiens des tombes et la grande bannière ennemie. Le porteur de la grande bannière, dernier survivant de l’unité de gardiens s’effondra au moment où le sphinx céda. Les chevaliers se jetèrent ensuite sur un prêtre liche qui n’eu pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait.
Au centre, Horus et ses quelques guerriers survivants furent surpris par l’impact des furies. Il ne résista pas lorsqu’une pluie de lames empoisonnées s’abattit sur lui et s’effondra de nouveau dans son sommeil millénaire.
Les furies n’eurent pas le temps de fêter leur victoire qu’une averse de crânes s’abattit sur elle en tuant une bonne moitié. Mais c’était trop peu pour les terrifier. Juste devant les portes de la pyramide, le combat décisif continuait entre les gardes noirs et les gardiens des tombes. Les druchiis prirent l’avantage jusqu’au moment où le hiérophante ressuscita plusieurs squelettes et les renforça magiquement. Shamgara vit que ses gardes allaient céder. Tout allait se jouer en quelques minutes, si les gardes perdaient, les gardiens des tombes iraient tués Syllarea dans la pyramide et tout serait perdu. Au même moment, les corsaires de Vetsu, après avoir exterminé l’autre unité de gardiens des tombes, attaquèrent les archers squelettes de flanc ce qui eu pour effet de faire fuir le hiérophante et les furies chargèrent pour aider les gardiens des tombes. Finalement, privé de soutien magique et attaquer par deux unités, les derniers gardiens des tombes s’effondrèrent.
Peu de temps après, Syllarea sortit de la pyramide avec, dans sa main, le Calice des Supplices. Une très longue quête venait de trouver sa résolution. Les druchiis n’avaient plus qu’à retourner sur l’arche noire Ode à la torture et retourner aussitôt à Naggaroth.

Hum... pas mal. Mais je trouve que ça manque un peu de détail. En fait, j'ai assez l'impression de lire le récit d'une bataille de warahmmer romancée. Pour moi, l'important dans le récit d'une bataille c'est le combat, et j'aime bien qu'il soit plus détaillé que " les guerriers chargèrent et au bout de 10 minutes, ils gagnèrent le combat"(ça fait un peu bataille de warhammer non ?). Je dis pas que tu dois détailler chaque coup d'épée, mais tu pourrais par exemple prendre la place d'un champion ou d'un personnage sur une partie du champ de bataille pour mieux décrire, et passer de l'un à l'autre. Je pense que voir la bataille à travers les yeux des personnage serait vraiment plus intéressant.
L'autre chose qui manque de détail, c'est quand la sorcière part dans la pyramide et qu'elle trouve le calice. J'ai du mal à imaginer qu'il n'y avait rien pour le protéger comme des pièges, ou des unités cachées. Un petit récit parallèle aurait été mieux.
En fait, à cause du manque de détail, j'ai l'impression que la bataille ne dure que quelques minutes.
Voilà, mon avis un peu critique, mais moi je préférerais un type qui me dise tout ce qui n'aille pas, quitte à être un peu mordant, qu'un mec qui me dirais C'EST BIEN ! juste pour me faire plaisir.
En espérant t'avoir donné des indices pour t'améliorer,
Itzi-Bitzi

EDIT : Encore un truc, espace plus ton texte en passant régulièrement à la ligne, que ce soit plus lisible qu'un gros pâté.

Eh ben en voilà une critique constructive et justifiée ! C'est vrai que je ne me suis pas assez détaché d'un classique rapport de bataille. Merci des conseils. J'en tiendrais compte pour mes prochains récits.

Salut à tous ! La suite arrive bientôt, elle est en court de rédaction. Mais comme je n’écris pas les différents textes dans l’ordre où je vais les poster, je ne les poste pas pour l’instant. Je commencerais à poster qu’une fois que j’aurais fini d’écrire tout ce que je voulais écrire. En attendant j’ai pensé qu’il serait utile de faire un rappel des différents personnages (car il y en a beaucoup) et un résumé bref de leur rôle dans l’histoire afin que vous ne vous mélangiez pas entre eux tous. J’ai aussi rajouté quelques informations complémentaires (notamment des personnages qui n’ont pas encore été cités).

N. B. Un autre petit rappel important à faire avant de commencer est de décrire le Cercle du Cygne Noir. Il s’agit d’une sorte de société secrète regroupant un tas de seigneurs importants de Naggaroth. Il agit officiellement dans les intérêts de Malékith mais leur véritable objectif est tout autre. Il est censé être dirigé par le mystérieux Cygne Noir mais est réellement commandé par le triumvirat. Le Cercle possède deux autres niveaux : le cercle extérieur et le cercle intérieur. Les membres du cercle intérieur sont généralement les plus anciens et les plus puissants membres du Cercle du Cygne Noir, bien qu’un tas d’autres critères puisse entrer en compte. Ils ont l’autorité sur les membres du cercle extérieur. Dans ce qu’il va suivre, j’ai désigné par l’expression « proche du Cercle », toute personne qui connait l’existence de ce Cercle et qui travaille généralement pour l’un des membres.

Maison Balfatéus :

Keith Balfatéus/ Kilath, dit le grand squale des dagues pourpres :
Loge à Karond Kar, il commandait la célèbre armée des dagues pourpres et possédait deux arches noires : Fureur Divine et Courroux Infernale. Il s’agit du patriarche de la famille Balfatéus. Il est censé être mort après une bataille navale contre la flotte néhékarienne d’Anchop.
Par la suite, il est devenu un fervent adepte de Khaine sur son dragon noir Drask. Il se fait appelé Kilath par Eucalys.

Tolak Balfatéus :
Fils ainé de Keith, règne conjointement avec sa sœur/épouse sur la cité coloniale de Kar Argond mais possède toujours des terres à Karond Kar. Après s’être emparé de Kar Argond, il a développé son armée des dagues pourpres et y a intégré des troupes du temple de Khaine ainsi que d’autres unités d’élites.

Luane Balfatéus :
Second fils de Keith. Loge à Naggarond. Dynaste, membre de la garde noire et du cercle extérieur. Il a renié sa famille. Il est un fervent partisan de Malékith et donc ignore les véritables objectifs du Cercle du Cygne Noir.

Talahakan Balfatéus, dit la grise :
Unique fille de Keith. Sorcière rebelle au couvent des sorcières et ancienne membre de l’ordre de Wiisterbloock. Elle règne conjointement avec son frère/époux sur Kar Argond où elle y refonde l’ordre de Wiisterbloock.

Jornaf Balfatéus :
Dernier fils de Keith. Jornaf est un assassin. Après avoir découvert sa véritable identité, il a rejoint sa famille est sert maintenant les intérêts de son frère ainé.

Kerk Elrodis :
Loge à Karond Kar. L’un des lieutenants de Keith. Il a pris la tête des dagues pourpres à la suite de la disparition de Keith. Il a été éliminé pour permettre à Tolak de prendre la tête des dagues pourpres.

Khaled :
Serviteur de Keith. Il parlait plusieurs langages. Il a été tué par l’assassin Sombrétoile dans la forteresse du vampire Van Helster.

Maison Lyacarus :

Alralith Lyacarus :
Loge à Naggarond. Co-fondateur et membre du triumvirat du Cercle du Cygne Noir. Il méprisait son fils unique qui l’a tué dans sa forteresse de Karagath.

Syldarath Lyacarus, dit l’impétueux :
Loge à Naggarond. Il haïssait son père et l’a donc assassiné. Ceci lui a permis de rejoindre le cercle extérieur. Il est l’un des amants de la sorcière Shamgara la dévote.

Zacori Eucalys :
Loge à Naggarond. Proche du Cercle. C’est un noble qui était serviteur de Syldarath Lyacarus. Il est devenu petit à petit, l’un de ses lieutenants et de ses principaux conseillers. Il sert aussi d’espion pour Keith Balfatéus qu’il connait sous l’identité de Kilath. Il lui doit notamment sa fortune.

Keraken :
Loge à Karond Kar. Membre du cercle extérieur. Il commande la flotte de la famille Lyacarus. Il est l’un des principaux lieutenants de Syldarath l’impétueux à la bataille de Karagath.

Zarkem :
Loge à Hag Graef. Membre du cercle extérieur. Il est l’un des principaux lieutenants de Syldarath l’impétueux à la bataille de Karagath.

Gilgath :
Loge à Hag Graef. Membre du cercle extérieur. Il est l’un des principaux lieutenants de Syldarath l’impétueux à la bataille de Karagath.

Halamaneon :
Grande matriarche au sein du temple de Khaine de Naggarond. Elle est l’une des principaux lieutenants de Syldarath l’impétueux à la bataille de Karagath.

Maison Nyraldice :

Nespotane Nyraldice :
Loge à Har Ganeth. Co-fondateur et membre du triumvirat du Cercle du Cygne Noir. C’est un fervent partisan du culte de Khaine. D’ailleurs, dans sa jeunesse, il a fait parti des exécuteurs. Il est connu pour avoir eu un nombre incroyable de bâtard avec des esclaves elfes. La plupart ont été offert au temple de Khaine afin d’être sacrifié. Il a distribué les autres à ses lieutenants.

Andoros Minith :
Proche du cercle. Fils adoptif de l’un des lieutenants de Nyraldice. Il est en fait l’un des bâtards de Nyraldice. Il était infiltré dans les troupes du seigneur York et a été sacrifié par Nyraldice afin de mener Keith Balfatéus dans un piège.

Sombrétoile :
Assassin au service de Nespotane Nyraldice. Proche du Cercle. Il a été tué par Shamgara la dévote après un long périple à travers le vieux monde et les désolations du chaos.

Lamefurtive/ Melek :
Assassin au service de Nespotane Nyraldice. Proche du Cercle. Il était l’apprenti de Sombrétoile. Il est probablement toujours en vie. Il était infiltré parmi les ombres de Keith Balfatéus et se faisait appelé Melek.

Kzarzia :
Proche du Cercle. Il est l’un des serviteurs de Nespotane Nyraldice. Il sert de traducteur. Il été déjà présent lors de la fondation du Cercle du Cygne Noir. Il est mort tué par le seigneur maraudeur Arkal.

Larias Lanethar :
Siège à Har Ganeth. Membre du cercle intérieur. Il est l’un des principaux lieutenants de Nespotane Nyraldice.

Maison Helbaine :

Araniak Helbaine :
Loge à Kar Karond. Co-fondateur et membre du triumvirat du Cercle du Cygne Noir. Il fait parti de la puissante et célèbre famille des Helbaine (pour plus d’informations sur cette famille, voir le LA des elfes noirs ou me demander en MP).

Jul :
Loge à Karond Kar. Membre du cercle intérieur et l’un des principaux lieutenants d’Araniak Helbaine. Il a été tué en Ulthuan lors d’un duel contre le prince Isarion.

La Vipère rouge :
Assassin elfe noir au service du seigneur Jul. Il a longtemps été infiltré au sein de la communauté d’Ulthuan.

Maison Wiisterbloock :

Filicara Wiisterbloock :
Logeait à Ghrond. Fondatrice de l’ordre des sorcières de Wiisterbloock, un ordre de sorcières qui travaillent dans les intérêts du culte de Khaine. Elle a été tuée, elle et la plupart des membres de l’ordre par la reine Morathi en personne.

Shamgara Wiisterbloock, dit la dévote :
Loge à Naggarond. Membre du cercle intérieur en passe de devenir triumvir à la suite de la mort d’Alralith Lyacarus. Elle doit son surnom de dévote au fait qu’elle affiche sans aucune pudeur être une adepte de Slaanesh. Elle est l’une des sorcières favorites de Morathi. Autrefois, elle faisait parti de l’ordre de Wiisterbloock mais l’a trahi après en avoir été chassée.

Vetsu Ignoma :
Siège à Ghrond. L’une des lieutenants et des amantes de Shamgara la dévote. Elle a aussi fait parti de l’ordre de Wiisterbloock. Elle est devenue adepte de Slaanesh après la chute de l’ordre, mais contrairement à Shamgara, elle se montre beaucoup plus discrète sur son allégeance au culte.

Syllarea Tifera :
Siège à Naggarond. Sorcière apprentie au service de Shamgara la dévote.

Autre:

Le Cygne Noir :
Personnage mystérieux dont on ignore la véritable identité censé être à la tête du Cercle du Cygne Noir. Il y a même des doutes sur son existence. Il est supposé être un sorcier mâle, premier né d’une famille noble. Il désignerait en fait le sorcier, qui provoquera la mort de Malékith, cité dans la prophétie de la chute.

York :
Ancien dirigeant de la cité colonial de Kar Argond. Il était le principal rival de Keith Balfatéus. Il est mort empoisonné par Talahakan la grise après l’avoir épousé.

Non de dieux !!! Quel travaille colossal tu as réalisé là
Vivement le récit ^^

Merci, merci. C’est venu petit à petit. Voilà la suite des personnages. Je voulais séparer les druchiis des personnages des autres races.

Chaos :

Malal :
Dieu du chaos. Il est le dieu des renégats, et lutte contre les autres divinités du chaos. Pour information, il existait dans la première édition de Warhammer le jeu de rôle fantastique. Ce sont ses propres serviteurs qui sont responsables de la chute de l’armée de démons de Kaeth’Larian

Kaeth’Larian :
Puissant démon slaaneshi. Il était à la tête d’une immense horde de démons et semait le chaos partout dans le monde peu après la chute du portail des anciens. Il a été banni, lui et la quasi-totalité de son armée par les démons de Malal dans une dimension spéciale grâce à un puissant rituel.

Beli’Anthis :
Démon majeur de Slaanesh. Il était autrefois au service du démon Kaeth’Larian. Il a en partie échappé au rituel qui a banni Kaeth’Larian. Aujourd’hui, très affaibli, il ne peut plus quitter les désolations du chaos.
Il est aussi responsable de la conversion de Shamgara au culte de Slaanesh.

Boliak :
Seigneur maraudeur du chaos. Il dirige la tribu slaaneshi des helnes. Il a guidé l’assassin Sombrétoile au travers des désolations du chaos. On ignore s'il a survecu à la bataille l'opposant à Arbunshilv.

Arkal :
Seigneur maraudeur du chaos originaire de la tribu des derfelks (une tribu serviteur de Malal). Il s’est ensuite infiltré dans la tribu des helnes et a pris le contrôle d’une partie d’entres-eux. Il a été tué par l’armée de morts-vivants du vampire Van Helster.

Arbunshilv :
Seigneur maraudeur du chaos originaire de la tribu des derfelks. Il s’est ensuite infiltré dans la tribu des helnes et a pris le contrôle d’une partie d’entres-eux. Il a longtemps poursuivit l’assassin Sombrétoile et a été tué par Shamgara la dévote.

Shaggratt Piedebich :
Chef homme-bête. Il a mené plusieurs raids contre la cité de Kar Argond. Il a été tué par Tolak Balfatéus en personne.

Comte-Vampire :

Evrard Van Helster :
Durant son vivant, il a régné sur la principauté frontalière de Pra-el-Dag (nom de Kar Argond lorsqu’elle était encore dirigée par des humains). Il possédait l’Anneau des Délectations qu’il a caché dans la cité. Il a été chassé par les habitants de la ville à cause de son intérêt trop prononcé pour la nécromancie et la magie noir. Il a été transformé en vampire par la suite.

Arnwald Lithenein :
C’est un vampire aux ordres de Van Helster. Après la fuite de Sombrétoile de la forteresse du vampire, Lithenein est parti à sa poursuite mais l’assassin a réussi à lui échapper.

Rois des tombes :

Horus :
Roi d’Akhetib. Lors de son règne, sa cité a fait parti d’une coalition de cité commandée par le roi Hémiosthès d’Anchop, son rival. Un culte de Slaanesh a vu le jour dans sa cité et finalement Hémiosthès a pris les armes et a détruit le culte. Il a tué par la même occasion l’un des fils d’Horus. La vengeance d’Horus a été terrible. Il a vaincu Hémiosthès et a pratiqué un rituel afin de l’empêcher de se réveiller le moment venu.

Hémiosthès :
Roi d’Anchop. Suite au rituel d’Horus, Hémiosthès ne sait pas réveiller en même temps que tous les autres rois des tombes. Un jour, une expédition humaine de la cité d’Aragnheim a pillé la nécropole d’Anchop et a ramené moult trésor afin d’ouvrir un musée à Aragnheim. Ils ont fait l’erreur de ramené le sarcophage d’Hémiosthès. Loin de sa nécropole, le rituel d’Horus a perdu son effet et Hémiosthès s’est réveillé. Aragnheim n’est désormais plus que des ruines.

Les princes jumeaux d’Anchop :
Ils ont gouvernés conjointement la cité après la mort d’Hémiosthès.

Akanathkâ :
On ignore encore d’où il est originaire. Il s’agit d’un des ennemis du comte vampire Van Helster.

Haut-elfes :

Prince Thelmek :
Thelmek était chargé de la protection de la forteresse du dragon dans les principautés frontalières. Il a combattu courageusement l’armée de Keith Balfatéus lors de la prise de la forteresse mais a du se résigner à abandonner la forteresse et à partir afin de protéger les survivants. Il a poursuivit un puissant chef de guerre orque noir dans les terres arides afin de récupérer un artefact volé. Malheureusement, la campagne a été un échec. Le roi phénix lui a demandé très récemment de reprendre position à la forteresse du dragon.

Belaacor :
Il est le fils du prince Thelmek. Il a disparu après la chute de la forteresse du dragon.

Commandeur Atalwith :
Originaire d’Eataine. C’était l’un des lieutenants de Thelmek à la forteresse du dragon. Il est mort en défendant le dernier bastion.

Duplion :
Archimage au service de Thelmek. Il a disparu après la chute de la forteresse du dragon.

Tyléon :
Mage au service de Thelmek. Il a disparu après la chute de la forteresse du dragon.

Commandeur Meleas de Caledor.
L’un des lieutenants de Thelmek. Il a disparu après la chute de la forteresse du dragon.

Prince Isarion :
C’est le rival du prince Thelmek. Il a vaincu en duel le dynaste druchii Jul lors d’une bataille.

Commandeur Avarion :
L’un des lieutenants du prince Isarion. Il a mené plusieurs batailles à Albion contre les troupes d’Arbunshilv.
Il voulait utiliser l’assassin Sombrétoile afin de démasquer de potentiels espions druchiis en Ulthuan.

Thaemys :
Mage au service d’Avarion, et donc d’Isarion. Il a recueilli un temps Sombrétoile qui se faisait passé pour un esclave des druchiis. Il est parti aider son supérieur Avarion en Albion pour combattre Arbunshilv.

Difaron :
C’est l’un des trois maîtres des épées de Thaemys qui ne faisaient pas confiance à Sombrétoile. Il a été assassiné par ce dernier.

Karond Kar :

Deux elfes se faisait face dans le sinistre jardin de la demeure des Balfatéus. Ils s’observaient tout les deux d’un regard ferme et décidé. On pouvait lire la rage sur le visage du plus jeune des elfes. En observant bien, on remarquait aussi des ressemblances entre les deux druchiis. Ils devaient avoir un lien de parenté. Ils étaient surement frères.
- Pousses-toi de mon chemin, sale chien.
- Je ne peux te laisser partir, car ton devoir est de servir notre maison.
- Je me fous de cette maison. Il y a bien longtemps que je ne la considère plus comme la mienne. Je te préviens, Tolak, pousses-toi de mon chemin ou je t’étripe.
- Allons voyons, Luane, retrouves tes esprits. Tu as perdu la tête ou quoi ?
- Je sais très bien ce que je fais.
- Ah oui, en es-tu sur ? Dès que père apprendra que tu es parti, il sera dans une rage folle, il te pourchassera et te tuera. Tu trahis ton propre sang en reniant ta maison. Et tout ça pour quoi, servir de bouclier pour Malékith.
- Que père essaye de me pourchasser un peu pour voir. Je ne mourrais pas si facilement. Malékith est notre roi et nous lui devons tous allégeance.
- Je n’ai jamais juré allégeance à ce roi.
- Et moi, je n’ai jamais juré allégeance à cette pitoyable maison que tu prétends être la mienne.
- C’est ton propre sang voyons !
- Oui, et j’en ai honte. Je ne suis pas fait pour être qu’un misérable corsaire. J’ai de bien plus grandes ambitions.
- Pouah, laisse-moi rire. Nous ne sommes pas que de misérables corsaires. Nous sommes à la tête de la redoutable armée des dagues pourpres et nous possédons aussi deux arches noires. Combien de dynaste peuvent autant en dire ? De plus, notre maison règnera bientôt sur la cité de Kar Argond. Tu entends mon frère, bientôt nous serons à la tête de notre propre cité.
- Ne m’appelle plus jamais « mon frère » et quand à Kar Argond, père est encore loin de la récupérer et je n’ai que faire d’une misérable cité perdu à des milliers de kilomètres de Naggaroth. Alors pousses-toi de devant moi maintenant.
- Non je refuse.
- Très bien…

Et sur ce, Luane Balfatéus frappa le visage de Tolak, son ainé, si vite que ce dernier n’eu pas le temps de réagir. La violence du coup le propulsa au sol. Mais, il se remit rapidement sur pieds et sauta sur son frère pour le mettre à terre. Les deux jeunes elfes se mirent alors à combattre frénétiquement. Durant, plusieurs minutes on ne parvenait pas à distinguer qui dominait le combat. Les deux frères étaient-ils de force similaire ? Puis finalement, c’est le plus jeune, Luane, qui sembla prendre l’avantage. Il fit appel à toute la rage qui l’animait et frappa énergétiquement le visage de son ainé à plusieurs reprises. Ainsi, Tolak perdu conscience quelques secondes. Le vacarme du combat avait attiré les gardes de la maison et une dizaine de corsaires apparurent et se mirent en cercle autour de Luane qui se relevait après son combat.
- Seigneur Luane, fit le capitaine des gardes, que s’est-il passé ? Pourquoi vous êtes vous battu avec votre frère.
- Laissez-moi passer, répondit simplement Luane.
- Non, nous vous laisserons partir seulement quand nous aurons mis la situation au clair.
- Laissez-moi passer. C’est un ordre, reprit Luane.
- En l’absence du seigneur Keith, c’est le seigneur Tolak qui dirige la maison. Seul lui peut nous donner des ordres.
- Laissez le partir, fit soudain une faible voix sur un ton abattu.
Tout les regards se tournèrent vers Tolak qui se relevait doucement. Tandis que les corsaires s’écartaient pour laisser Luane passer, le capitaine avança vers Tolak pour l’aider à se relever mais celui-ci lui repoussa la main violemment.
- Ça va, je ne suis pas un incapable.

Puis plusieurs minutes passèrent. Tolak s’enferma dans ses appartements pour tenter de réfléchir. Il venait de perdre un frère. Comment ce dernier avait pu décider de partir et de renier sa famille, de le renier lui, son propre frère ! Il le savait, jamais Luane ne reviendrait. Au bout d’un moment, Tolak décida de reprendre ses esprits. Si son frère avait décidé de le renier, alors ce chien devait être renié lui aussi. Tolak ne devait pas s’apitoyer sur son sort, ce n’était pas sa faute. Après tout, Luane l’avait décidé de lui-même. Il était parti de la maison et jamais Tolak ne pourrait lui pardonner un jour. Il lui ferait même regretter. Il s’en fit la promesse. Soudain, quelqu’un frappa à la porte de la chambre et mis fin aux pensées de Tolak.
- Qui est-ce ? interrogea Tolak.
- C’est votre serviteur, messire. Vous avez de la visite.
- Et quel est ce visiteur.
- Messire Elrodis. Il vous attend dans la salle de réception. Il dit que c’est très important.

Tolak ouvra violemment la porte. Il se précipita en hâte à la salle de réception. Il était intrigué par cette visite. Kerk Elrodis, était un des lieutenants de son père. Il avait commandé à plusieurs reprises la seconde arche noire de son père. S’il était là, cela voulait-il dire que son père était lui aussi de retour ? Et sinon que lui voulait-il ? Tolak entra dans la pièce et fut surpris par ce qu’il aperçu. Une dizaine de ses gardes se tenaient armes à la main prêt à bondir. En effet, Elrodis n’était pas venu seul, il était accompagné d’une trentaine de corsaires.

- Que signifie cette mascarade ? interrogea Tolak.
- Seigneur Tolak, pardonnez-moi de m’introduire de cette façon chez vous mais j’ai une bien triste nouvelle à vous apportez. Votre père est mort.
- Quoi ? fit Tolak surpris. Sale chien, si jamais j’apprends que tu as un lien avec sa mort tu me le payeras.
- Moi non messire jamais je n’oserais. Je n’ai même pas participé à la bataille.
- Une bataille ? Quelle bataille ?
- Contre la cité néhékarienne d’Anchop. Un simple raid qui a mal tourné apparemment. Mais je ne suis pas venu pour ça. Si je vous ai annoncé la mort de votre père, ce n’était que par simple politesse.
- Je me doute que tu n’es pas venu avec une trentaine de corsaires, juste pour m’annoncer la mort de mon père. Donc la question est maintenant : pourquoi es-tu venu alors ?
- Pour obtenir ton serment d’allégeance. Je prends la tête des dagues pourpres.
- C’est ce que tu crois imbécile. La tête des dagues pourpres me revient de droit, tout comme les deux arches de mon père.
- Stupide Balfatéus. Toi et les tiens vous êtes tous maudits. Vous ne pouvez apportez que le malheur et la mort aux dagues pourpres. Je ferai un bien meilleur grand squale. Les dagues pourpres ne te suivront jamais. Ils ne suivent que les forts. Qu’as-tu à offrir aux dagues pourpres ? Tu n’as presqu’aucune expérience. Tu penses pouvoir leur offrir tes précieuses arches noires. Elles ont sombrées avec ton père figures-toi, toutes les deux ! Aujourd’hui, tu n’as plus rien, tu n’es plus rien. Tu n’as plus qu’un choix à faire, la soumission ou la mort. Moi, je suis celui qui redonnera leur gloire d’antan aux dagues pourpres.
- Ah oui, et comment tu comptes t’y prendre sans aucune arche noire?
- Eh bien c’est simple. J’ai passé un marché avec le seigneur Araniak de la maison Helbaine. Il m’a confié une arche noire et m’a demandé d’accomplir une mission pour son compte. Si je lui ramène ce qu’il veut, l’arche noire sera à moi et les dagues pourpres pourront refaire régner la terreur sur les mers. Tu te rends compte, je n’ai qu’à lui trouvé son trésor dans les terres sombres pour qu’il m’offre en cadeau une arche.
- Pitoyable ! Aller quémander chez de plus grande maison, ce n’est pas digne des dagues pourpres.
- C’est juste un échange de bons procédés. Je conçois que tu ne sois pas capable de comprendre ça ! Sinon fin de la discussion. J’attends juste ta réponse, la soumission ou la mort ?

Et sur un simple geste du désormais dynaste Tolak Balfatéus, les dix gardes se jetèrent au corps-à-corps. Les lames s’entrechoquèrent dans tous les sens. Mais les gardes de Tolak ne pouvaient gagnés. Ils étaient bien trop peu nombreux. Les corsaires d’Elrodis ne mirent pas longtemps à prendre l’avantage et très vite, le dernier des gardes s’effondra sans vie.
- Bien, bien, je crois que tu ne peux plus résister maintenant que tes gardes sont morts. Alors tu as donc choisit la mort. Tuez-le.
- Non attends. Comprends-moi, j’avais une troisième alternative. Il fallait que j’essaye. Je me soumets.
- Ah bien ! Je vois que tu as retrouvé la raison. Maintenant agenouille-toi devant moi et jure moi allégeance.

C’est alors, que Tolak mis un genou à terre pour le plus grand plaisir d’Elrodis et commença à prononcer un acte d’allégeance. Après tout, d’une certaine manière Elrodis avait raison, concilia Tolak. Il n’avait que très peu d’expérience du combat et plus d’arche noire. S’il se rebellait maintenant, les dagues pourpres ne le soutiendraient probablement pas. Mais tandis que les mots sortaient de sa bouche, il se souvenait des conseils de son père qu’il lui disait de bien choisir ses batailles et de toujours attendre le bon moment pour frapper. Il se promit alors qu’il se vengerait d’Elrodis, qu’il reprendrait un jour la tête des dagues pourpres et qu’il rendrait son prestige à la maison Balfatéus. Mais pour cela, il devait d’abord gagner la confiance d’Elrodis et faire ses preuves au près des corsaires.

(Axe II)

- Voilà les éclaireurs !
Sept cavaliers noirs firent leur apparition et s’arrêtèrent autour des trois généraux de l’armée elfes noirs aux mines fatigués.
- Messires, nous avons trouvés des ruines. Ce sera parfait pour installer notre camp.
- Où sont les trois autres cavaliers ? demanda le premier général.
- Nous avons été attaqués par une grande bête, ils n’ont pas eu le temps de fuir.
- Très bien, montrés nous le chemin des ruines.

L’armée druchii, ou tout du moins ce qu’il en restait se mirent en marche à travers la jungle épaisse de Lustrie. La force elfe-noir avait perdu environ les deux-tiers de ses soldats. Les cavaliers noirs les menèrent pendant à peu près une demi-heure à travers des chemins hostiles. Plusieurs guerriers s’effondrèrent sur le chemin. Leurs compagnons d’armes ne cherchèrent même pas à les relever. Ce n’étaient que des faibles, ils devaient donc périr. Ils arrivèrent alors au milieu de ruines au sommet d’une colline. L’endroit était en effet parfait pour y installer un camp. La vue était assez dégagée pour permettre une bonne visibilité des alentours et les ruines serviraient de protections naturelles en cas d’attaque. Les elfes se mirent alors a dressé les tentes et les généraux organisèrent tout de suite les tours de garde. Une fois fini, les trois généraux se rendirent sous leur tente afin de faire un rapide conseil de guerre.
- Quelle est la situation ? fit Alralith Lyacarus histoire de faire une mise au point.
- La situation ! s’énerva Araniak Helbaine. C’est que vous êtes tous deux des incapables et que l’ont est surement déjà tous mort.
- Du calme seigneur Helbaine, nous avons certes commis des erreurs tactiques mais nous avons aussi eus beaucoup d’imprévus, fit remarquer le seigneur Nespotane Nyraldice.
- En effet, confirma Lyacarus. Et on peut aussi ajouter que ce pays ne nous facilite pas la tâche. Depuis notre arrivée, nous avons perdu un cinquième de nos troupes à cause des créatures des jungles et des maladies. Et nous avons encore de nombreux malades.

Il y a peu de temps, un explorateurs tiléen avait découvert au milieu de la jungle une source d’eau magique qu’il avait surnommé Fontaine de Jouvence. Cette source avait le pouvoir de rendre sa jeunesse à celui qui buvait dedans. D’ailleurs, pour preuve, l’explorateur était revenu en Tilée avec vingt ans de moins. Après s’être vanté de ses exploits, il disparu à la suite d’un duel dans une taverne. Cependant, la rumeur de la découverte s’était répandue comme une trainée de poudre à travers les royaumes humains et nombres d’expéditions furent montés pour retrouver la trace de la fontaine.
La chose n’avait pas échappé aux oreilles druchiis et très vite le temple de Khaine envoya lui aussi une expédition afin de détruire la fontaine car il voyait l’existence de la fontaine comme un affront à Khaine et au pouvoir de ses chaudrons de sang. L’expédition était commandée par trois jeunes généraux très prometteurs : Alralith Lyacarus, Araniak Helbaine et Nespotane Nyraldice. Les druchiis étaient arrivés en Lustrie il y a environ dix mois. Ils avaient du faire face aux premières résistances des hommes-lézards et à des escarmouches contre des armées humaines mais très vite les choses avaient empirées et la situation des druchiis étaient désormais en mauvaise posture. Ils avaient vite compris que la campagne ne serait pas si simple.
- C’est vrai que nous avons eu nombre de surprises. On s’attendait tous à combattre de minables expéditions humaines et des défenseurs hommes-lézards. Mais que sont-venus faire les maudits asurs, les asraïs, les bêtes du chaos et ces étranges créatures qui ressemblent à des rats ?
- Pour les asurs, reprit Nyraldice, mes espions m’ont indiqués que les hommes-lézards ont fait appel à eux car ils savaient qu’ils ne parviendraient pas à protéger la fontaine par leurs propres moyens. Quand aux asraïs, apparemment un des arbres sacrés d’Athel Loren serait malade à cause du chaos. Les elfes sylvains ont donc empruntés leurs sentiers secrets car l’eau de la fontaine et le seul remède pour soigner l’arbre. Cela doit aussi expliquer la présence des bêtes du chaos. Ils veulent empêcher les elfes sylvains d’accomplir leur mission ou tout simplement détruire une œuvre de plus des anciens.
- Quoi, fit Lyacarus. Tout ça pour soigner un arbre. Stupide caricature d’elfe !
- J’ai bien envi de prendre mes troupes et de rentrés à Naggaroth. Si le temple de Khaine veut détruire la fontaine, il n’aura qu’à venir en personne.
- Allons du calme, reprit Nyraldice. Tout n’est pas encore perdu. Il faut juste se montrer prudent.
- Quoi, cria Helbaine, tu te fous de moi. Depuis notre dernière bataille qui, je te rappelle, a été une lamentable défaite, les lézards et ces chiens d’asurs sont à notre poursuite et je suis sûr qu’on ne les a pas semés. Ils nous pourchasseront tant qu’on ne prendra pas le chemin de retour.
- Et alors, fit Lyacarus, tu comptes fuir la queue entre les jambes !
- Bien sûr que non, je ne suis pas un lâche. Mais que Nyraldice ne me fasse pas croire que l’on a encore une chance de réussir la mission.
Soudain un elfe fit son apparition l’air assez excité.
- Seigneur Nyraldice. Nous avons découvert une chambre enfouie sous la terre…
- Et alors, l’interrompit Helbaine.
- Et bien messire, on y a trouvés des plaques des anciens. J’ai commencé la traduction, cela doit concerner une prophétie.
- Ouah, j’en frémis d’excitation, fit Helbaine d’un ton ironique. Surement une prophétie qui doit annoncer notre mort prochaine. Tu n’vois pas qu’on n’est occupé, tu nous fais perdre notre temps imbécile !
- Du calme Helbaine. Les plaques des anciens sont des trésors inestimables. As-tu déchiffré autre chose Kzarzia ? demanda Nyraldice.
- Non sire, mais je vous tiens au courant dès que j’en sais un peu plus.
- Messires, messires ! fit une autre voix elfique terrorisée.
- Quoi encore ? se plaignit Helbaine.
- D’autres éclaireurs viennent d’arriver. Ils ont repérer l’armée hommes-lézards et leurs alliés asurs. Ils sont sur nos traces, ils seront là d’ici une heure.
- Je vous l’avais dit, fit remarquer Helbaine aux deux autres généraux.
- Notre meilleure chance de les vaincre, est de les combattre sur ce terrain. C’est la seule solution.
- J’ai bien peur que ce ne soit pas suffisant, s’inquiéta Alralith Lyacarus. Nous sommes toujours bien inférieurs en nombres.
- Seigneur Nyraldice, seigneur Nyraldice, on a un problème ! fit encore un autre elfe qui jaillit dans la tente des généraux.
- Quoi, mais c’est pas bientôt fini tout ça, pesta Helbaine.
- Que se passe-t-il ? demanda Lyacarus qui visiblement été aussi agacé qu’Helbaine par la situation.
- C’est votre épouse messire Nyraldice, Dame Tamialine, elle a des contractions.
- Quoi ! s’indigna Helbaine. Nous allons être attaqués et notre plus puissante sorcière va être hors circuit. Putain, mais quelle brillante idée tu as eu Nyraldice d’la mettre enceinte en pleine campagne militaire ! Allons donc combattre un slann et un archimage asur sans sorcière suprême. On court à la catastrophe.
- Kzarzia, occupes-toi d’elle et installes la dans la chambre souterraine, elle y sera à l’abri.

D’un coup quelque chose attira l’attention de tous. Le sol remua et un monticule de terre se forma. Une chose y jaillit soudain, surgissant hors du sol. C’était une étrange créature mi-homme mi-rat, comme celles que les druchiis avaient pu apercevoir un peu plus tôt dans la campagne. Les guerriers elfes noirs se jetèrent sur la créature mais elle fut bien plus rapide. D’un bon, elle évita les soldats et s’accroupit dans un coin, les pattes au dessus du museau en poussant des couinements stridents.
- Paix ! Paix ! Paix ! fit-elle.
- Qui es-tu ? interrogea Nyraldice l’arme à la main.
- Mon nom, couik-couik, peu important ! Mes maîtres, eux important, couik-couik. Scollik Griff’Noire du clan Scorbat, lui son nom, couik-couik. Lui vouloir empoisonner eaux de la chose-fontaine, couik-couik. Lui être puissant prophète gris et avoir grosse armée, couik-couik.
- C’est une perte de temps, tuez-le, ordonna Helbaine.
- Non, non, moi tenir à la vie, couik-couiiiiik. Moi avoir message.
- Attendez, fit Lyacarus, je veux écouter ce qu’il a à dire.
- Merci, merci. Scollik avoir armée pas loin d’ici et vouloir alliance avec vous, couik-couik. Lui mener nombreux skavens contre les choses-lézards et leurs alliés si vous acceptez, couik-couik.
- Une alliance, cela pourrait nous être utile, dit Lyacarus.
- Peut-on vous faire confiance.
- Absolument, couik-couik, mentit effrontément le petit skaven.
- Bien, vas dire à ton chef que nous acceptons l’alliance, conclue Nyraldice.

(Axe I)
Ghrond :

Dans les bas quartiers de Ghrond, une femme-elfe avançait sous une pluie battante le long d’une rue déserte. Recouverte d’une épaisse cape de laine grise, elle se dirigeait d’un pas assuré vers une petite boutique à l’aspect miteux. Derrière elle, on pouvait apercevoir la fine tour central de la cité où siégeait le Couvent Noir. L’elfe observa l’écriteau de la boutique puis poussa la porte et entra. L’intérieur était tout aussi sinistre que l’extérieur. Les sombres murs dégageaient une forte odeur d’humidité et de moisi. Le sol était jonché de poussières et de cadavres de petits rongeurs à différents états de décomposition. A part quelques tableaux de gout douteux, les toiles d’araignées étaient les seuls éléments de décors des murs.
Un elfe, tout aussi négligé que la boutique, entra dans la pièce.
- Oui, c’est pour quoi ? dit-il d’un ton brusque.
- On m’a dit que vous pouviez me procurer une marchandise bien particulière, répondit la femme.
- Hum, qui vous a parlé de ça ? questionna-t-il méfiant.
- Toratith Karmio, du Couvent Noir.
- Je vois, fit-il plus rassuré. Alors de quoi avez-vous besoin ma p’tite dame ?
- Je ne sais pas vraiment, avoua-t-elle. C’est la première fois que je vais en utiliser.
- D’accord, d’accord ! Bien, voyons voir ce que je peux vous proposer…euh… attendez une minute, dit-il en fouillant sous son comptoir. Ah ! Les voilà. Voyons voir ce qu’il me reste. Hum, du Lotus Noir ! Avec ça, votre cible sombrera dans la démence avant de finalement rendre l’âme. Venin d’arachnarock, très rapide à agir. Venin noir, particulièrement jouissif si vous voulez voir votre victime atrocement souffrir pendant de très longues heures…
- Oui cela ! l’interrompit-elle. Le venin noir sera parfait.
- Excellent choix ma p’tite dame. C’est aussi mon préféré. Tenez.
- Merci, voilà pour vous, fit-elle en donnant quelques pièces d’or.

Le vendeur s’appelait Donario. Il tenait une boutique d’antiquité. En réalité, ce magasin n’était qu’une couverture pour caché un autre commerce bien plus juteux : celui des poisons. Le commerce de venins et de drogues n’étaient pas interdit en Naggaroth mais il était plutôt réservé à l’hégémonie du temple de Khaine où Donario se procurait sa marchandise illégalement à coup de pot-de-vin. Il devait se montrer prudent car si ses activités secrètes venaient à être découvertes par le temple du dieu à la main sanglante, il ne faudrait pas longtemps pour qu’il reçoive la visite d’un de leurs assassins.

La femme sortit de la boutique et cacha le flacon de venin noir sous son manteau. Elle avait remplit la première étape de son plan, elle allait bientôt pouvoir passer à l’action. Soudain, elle sut que tout ne serait pas si simple. En effet, deux autres femmes elfes se tenaient à quelques mètres en face d’elle et lui barraient la route. La première, celle de gauche, était grande et élancée. Elle avait une longue chevelure d’un noir profond qui lui arrivait à mi-dos. Elle portait un grand manteau violet recouvert par une cape aux motifs bariolés. Elle tenait, de plus, un bâton dont le sommet accueillait une tête de dragon stylisée. Le seconde avait les cheveux plus clair, était plus petite et était très peu vêtue en regard de la température qui régnait. Elle portait une sorte d’Hallebarde dont la lame était habillée par plusieurs crânes de nouveaux nés.
- Alors ma chère, on fait quelques achats, fit la première.
- Qu’est-ce-que ce cher Donario t’as donc vendu ? interrogea la seconde.
- Rien, il n’avait pas ce que je cherchais, répondit la troisième elfe sur la défensive.
- Ah oui, a-t-il vraiment épuisé tout son stock de poisons ? C’est vraiment étonnant, reprit l’elfe à la hallebarde.
- Tu croyais vraiment que nous ne l’apprendrions pas Talahakan ? rajouta sa collègue.
- Tu nous déçois beaucoup Talahakan. Enfin, ce n’est pas étonnant, venant de la tristement célèbre famille maudite des Balfatéus, n’est-ce-pas Cannith !
- Bien évidemment Gregath, fit la sorcière de gauche.
- Qui m’a vendu ? interrogea Talahakan.
- Toratith, lui répondit la dénommée Cannith. Elle a eu peur que la malédiction qui pèse sur ta famille vienne souiller notre puissant Couvent.
- Oui, rajouta Gregath. Elle a compris que si tu nous éliminais pour prendre notre place, le Couvent ne mettrait pas longtemps à s’effondrer.
- Vous n’en avez pas marre avec vos histoires de malédiction digne d’un conte pour enfants ? s’agaçât Talahakan. C’est vous qu’êtes maudits ! Et votre malédiction à un nom : la stupidité !

A ces mots Gregath tendit furieusement sa hallebarde en direction de Talahakan. Un flot d’éclairs noirs en jaillie mais la sorcière Balfatéus les évita. Dans la seconde qui suivit, c’est Cannith qui projeta une boule de feu aussitôt dissipée par Talahakan. Celle-ci riposta avec plusieurs décharges d’énergies sans aucun résultat. Un nombre incroyables de projectiles magiques continuèrent à fuser pendant plusieurs secondes. Puis Cannith décida de changer de stratégie et matérialisa une lame de feu dans sa main. Gregath psalmodia une formule et fit sortir plusieurs bras de fumée noir du sol qui s’agrippèrent à Talahakan pour l’immobiliser. Cannith chargea avec son épée ardente prête à frapper mais Talahakan se défit du sort juste à temps. Cette dernière invoqua un épais brouillard sombre qui la fit disparaître.
- Où est-elle passée ?
Puis, les deux sorcières annulèrent le sort ennemi et aperçurent dans le ciel Talahakan voler sur une sorte de nuage noir en forme de dragon.
- Elle s’échappe, hurla Cannith.
- Ce n’est pas grave, précisa Gregath. Demain je dois me rendre à Naggarond. Je vais demander à la reine Morathi de lui envoyer un assassin pour s’occuper de son cas.

(Axe II)
- Allez-y, feu à volonté. Hurla Lyacarus en direction des arbalétriers elfes noirs. Empêchez-les d’avancée.
Des centaines de carreaux d’arbalètes volaient en direction des lézards et des haut-elfes mais les mages ennemis unissaient leurs efforts afin de protéger leurs troupes par un puissant bouclier magique. Ainsi, les deux armées ennemies progressaient sans trop de difficulté. Les sorcières druchiis lancèrent plusieurs sorts mais aucune d’entre-elles n’étaient assez puissante et leurs sorts furent tous dissipés. L’archimage haut-elfe lança une boule de feu sur une des sorcières. On entendit un terrifiant hurlement et la cible s’écroula carbonisée. Un vortex s’ouvrit au dessus d’une unité d’arbalétriers et en emportèrent la moitié. Ces derniers, paniqués prirent leurs jambes à leur cou. Lyacarus, monté sur son sang-froid, parvint cependant à les rallier.
- Mais qu’est-ce-qui font putain ? hurla Helbaine à propos des skavens qui tardaient à arriver.
C’est juste à ce moment précis que le messager skaven sortit par le tunnel qui débouchait dans la tente des généraux. Il gagna l’extérieur et observa rapidement l’état de la situation. Les elfes noirs semblaient en difficultés. Et il vit Nyraldice.
- Couik-couik, hurla-t-il pour attirer l’attention du général elfes noirs. Grand Scollik Griff’Noire bientôt là. Vous devoir tenir.
Soudain, une explosion magique eu lieu pas très loin du skaven. Ce fut de trop pour lui, il se précipita dans le tunnel afin de s’abriter.
- Helbaine, hurla Lyacarus. Préparons nous à charger, les skavens ne vont pas tarder à arriver.
- Qu’ils se dépêchent.
- Là bas, désigna Lyacarus à ses arbalétriers. Détruisez-moi ces skinks.

En effet, des petits hommes-lézards s’étaient approchés pour tenter d’abattre grâce à leur sarbacane la dernière hydre des druchiis. Les tirs elfiques abattirent tous les skinks d’un coup. Lyacarus empoigna sa propre arbalète à répétition et visa l’archimage qui s’était trop avancé. Le tir fit mouche mais ce ne fut pas suffisant pour l’abattre. L’archimage, blessé, riposta tout de suite et envoya une boule de feu sur Lyacarus. Celui-ci l’évita.
D’un coup, un son de cloche se fit entendre. Un frisson parcouru le champ de bataille. Le prête mage Slann tourna lentement la tête vers la direction du bruit et l’armée ennemie accéléra la cadence. Des saurus montés sur sang-froid se précipitèrent au devant des lignes. Les princes dragons hauts-elfes ne mirent pas très longtemps à se positionner à leur côté. Ding, un deuxième son de cloche retentit cette fois un peu plus fort. L’armée skaven se rapprochait.
La cavalerie lourde ennemie chargea. Le prête mage slann et l’archimage haut-elfe avaient du se mettre d’accord pour tenter un assaut avant l’arrivée des skavens. Un traits de balistes fit mouche et embrocha deux princes dragons. Mais c’était loin d’être suffisant pour les repousser. La cavalerie lourde ennemie s’abattit sur une unité de guerriers elfes noirs qui n’eu pas d’autre choix que de se faire piétiner. L’élan pris par les cavaliers les mena jusqu’à l’unité de corsaires d’Helbaine. Le choc fut tout aussi terrible mais les corsaires résistèrent. Helbaine évita la lance d’un prince dragon et trancha le cou d’un sang-froid. Ding.
- C’est ça, venait vous battre bandes de chiens, hurla Helbaine frénétiquement.
- Chargez, ordonna Nyraldice à ces exécuteurs et à ses furies. Repoussez l’assaut.

Et les soldats khainites se précipitèrent pour soutenir les corsaires. Mais la cavalerie ennemie étaient suivit de près par deux unités de saurus, une de lanciers asurs et une de maîtres des épées. Ding. Lyacarus ordonna à ses gardes noirs et à ses lanciers de se positionner afin de protéger le flanc des khainites et se préparer à soutenir l’assaut de l’infanterie ennemi. Ding. Une boule de feu vint s’abattre sur l’unité de guerriers elfes noirs. Trois elfes s’écroulèrent. Pendant ce temps là, les arbalétriers, protégés derrière les ruines criblèrent de tir l’infanterie qui approchait.

Helbaine était maintenant lancé en duel contre apparemment le chasqui de la cavalerie saurus. La bête se battait dans une rage folle. Heureusement pour Helbaine, elle était lente. L’elfe réussit à planter son épée dans le saurus, celui-ci hurla et d’un revers de son bouclier frappa Helbaine au visage. Ding. Le général elfique se retrouva à terre sonné mais reprit ses esprits juste-à-temps pour rouler sur les côtés et ainsi éviter la lame du saurus qui se bloqua dans le sol. Autour d’eux, les soldats se battaient avec une incroyable énergie. Les deux camps étaient bien décidés à l’emporter et aucun d’entres-eux ne voulaient céder. Un exécuteur décapita un prince-dragon qui tomba de sa monture. Trois furies se jetèrent sur un saurus qui fut découpés en morceaux. Ding.
Helbaine bondit sur le chasqui pendant que celui-ci tentait de retirer son épée du sol. Le saurus changea donc de stratégie et lui mis une puissante droite. Il enchaina avec plusieurs coups puissants. Helbaine en perdit ses armes et se retrouva à terre. Le chasqui se positionna au dessus du général elfique la gueule en face de la tête. Il souriait presque et dans ses yeux brillait la joie de la victoire. Un filet de bave tomba sur le visage d’Helbaine. Ding.
Alors qu’il pensait qu’il allait mourir, une draich transperça le chasqui qui s’écroula sur le côté après avoir poussé un cri de douleur. L’exécuteur aida Helbaine à se relever et lui rendit ses lames. Ding. Le général elfique vit qu’il avait pris l’avantage sur la cavalerie lourde ennemie. Ces derniers allaient bientôt tous périr. Mais la bataille était loin d’être finie.

La première vague de l’infanterie ennemie avait à son tour chargé. Les gardes noirs et guerriers de Lyacarus tentaient de les retenir mais ils étaient plus nombreux. Ding. Un peu plus loin, les troupes ennemies se mettaient déjà en place pour préparer le second assaut. Helbaine abattit le dernier cavalier ennemi qui se trouvait être un prince dragon et mena corsaires, exécuteurs et furies afin de soutenir les troupes de Lyacarus engagé au corps-à-corps. Ding.
Les elfes noirs furent encouragés en voyant arriver un de leurs généraux et redoublèrent d’effort afin de repousser la force ennemie. Trois saurus se jetèrent sur Helbaine qui les tua rapidement. Les furies se lancèrent contre les lanciers asurs et dans une rage folle commencèrent leur danse macabre. Elles tournoyaient dans tous les sens. Ding. Les lanciers asurs commençaient à tomber par dizaines. Le bourreau druchii s’était lancé dans un duel avec la grande lame des maîtres des épées bien décidé à lui prouver la supériorité de son peuple.
Ding. Au treizième coup de cloche, la terre trembla et une énorme crevasse s’ouvrit au milieu des troupes ennemies. Plusieurs saurus et haut-elfes furent ainsi entrainés dans le vide. La grande armée skaven du clan Scorbat venait de faire son apparition. A son centre, on pouvait apercevoir le prophète gris Scollik Griff’Noire, ricanant au sommet d’une cloche hurlante. L’arrivée des skavens découragea les asurs qui se battaient au corps-à-corps. Ils commencèrent à fuir mais les furies et les corsaires ne leur laissèrent pas l’occasion d’aller loin. Les saurus tinrent leur position mais se retrouvèrent dans une situation difficile. Ils devaient combattre à la fois guerriers elfes noirs, gardes noirs et exécuteurs. Finalement, le chasqui saurus fut le dernier à tomber après s’être pris une hallebarde dans le ventre. Le premier assaut avait été repoussé.

(Axe I)
Har Ganeth, temple de Khaine :

La pièce était sombre et sinistre. Sur un autel était placé un chaudron de sang mais celui-ci était vide aujourd’hui. Il était surmonté par une colossale statue de marbre représentant Khaela Mensha Khaine, le dieu à la main sanglante. Une lourde odeur de mort et de sang séché mélangé avec un doux parfum d’encens embaumait l’atmosphère.
On pouvait entendre plus loin de cri d’esclaves sacrifier à Khaine et aux plaisirs des furies. Deux d’entres-elles se faisaient face dans la pièce.
- Nous avons un problème Izenra, affirma la matriarche Dratthyl.
- Que se passe-t-il ? interrogea sa supérieure la grande matriarche Izenra.
- C’est l’assassin Vifacier. Il pose trop de question sur ses origines.
- Et alors ! s’irrita Izenra. Personne ne répondra à ses questions.
- Mais s’il le découvrait ? Je vous le répète, il est trop dangereux. On aurait dû s’en débarrasser depuis longtemps, insista la matriarche.
- Cela suffit Dratthyl. Je ne veux pas débattre de son cas une énième fois. Il a survécu dans le chaudron de Khaine lors de la Nuit des Supplices et a donc été choisit par Khaela Mensha Khaine en personne. Il a ainsi gagné le droit d’être initié aux secrets du Dieu du meurtre.
- Mais enfin, grande matriarche, vous savez bien ce qu’on dit de sa famille. Ils ont tous étés maudits. Il va tous nous porter malheur. En plus, vous l’avez-vous tout comme moi ; il porte la marque maudite sur lui. Vous ne pouvez pas ignorez cela. Qu’on le nomme Vifacier ne changera rien à sa véritable nature : il est Jornaf, un membre de la maudite maison des Balfatéus.
Alors que la grande matriarche allait répliquer, une nouvelle furie fit son entrée dans la pièce. Les deux autres tournèrent leur regard vers la nouvelle venue. Il s’agissait de la matriarche Garkadera qui revenait d’un voyage à Naggarond.
- La reine Morathi nous a envoyé une nouvelle mission, affirma celle-ci.
- Qui doit mourir cette fois-ci ? interrogea Izenra.
- Une rebelle au couvent des sorcières. Il s’agit de la sorcière Talahakan la grise, de la maison Balfatéus.
- Vous voyez, s’exclama Dratthyl, je vous l’avais dit. Ils sont tous maudits dans cette famille.
- Tu vas te faire, s’énerva Izenra. Va-t-en avant que je ne te découpe en morceaux. Hors de ma vue !
Dratthyl ne se fit pas prier. Elle savait qu’elle avait encore dépassée les bornes. Mais elle devait faire entendre raison à sa supérieure. Jornaf Balfatéus était un danger. Quoi qu’il en soit, elle réessayerai plus tard. Elle devait d’abord laisser Izenra se calmer. Dratthyl sortit donc de la pièce en hâte.
- Qui allez vous envoyé pour cette mission ? interrogea la matriarche Garkadera.
- Je pense que Vifacier fera l’affaire.
- Vifacier ? s’étonna Garkadera. Pourquoi lui ? Ne pouvez vous envoyez un autre assassin que Vifacier ?
- Non, répondit la grande matriarche Izenra. J’aime la poésie qui se cache dans le fait de faire s’entretuer le frère et la sœur !

(Axe II)

Le prêtre mage slann et l’archimage haut-elfe réorganisèrent leurs troupes pour faire face à l’armée du clan Scorbat qui arrivait sur leur flanc. Du haut de sa cloche hurlante, Scollik Griff’Noire ricanait toujours. C’était dû à l’excitation du combat et de sa future victoire. Il savait l’armée ennemie piégée. Quelle aubaine d’avoir attendu que les choses-elfes des ruines servent d’appât. Il avait ainsi réussi à prendre ses ennemis par surprise. Bientôt, il empoisonnerait les eaux de la chose-fontaine et les autres prophètes gris ne pourraient que reconnaître sa supériorité. Il était la ruine personnifiée !
Scollik ordonna à ses troupes de lancer l’assaut. Il ne fallait pas qu’il laisse le temps à ses ennemis de se reformer correctement. Des centaines de guerriers des clans se précipitèrent au combat en lançant des couinements de guerre frénétique. Les dizaines de rats-ogres suivaient. La roue infernale fut la première à atteindre l’armée ennemie, les skinks n’eurent pas le temps de l’arrêter au tir. La roue renversa des dizaines d’entres-eux et projeta des éclaires qui en abattirent encore plus.
- Il nous faut profiter de cette occasion pour lancer l’assaut, hurla Nyraldice. Reformez les rangs !
Les troupes des trois généraux elfes noirs. L’hydre de guerre, et plusieurs dizaines de guerriers vinrent rejoindre Helbaine et les troupes qui avaient repoussé le premier assaut.
Les troupes skavens percutèrent les saurus et les asurs. Le choc fut violent mais inefficace. Les saurus ne se montrèrent en aucun cas inquiets et tapèrent comme des sauvages dans le tas. Les skavens volaient dans tous les sens. Un peu plus loin, des guerriers des clans affrontaient une horde de skinks et de kroxigors pendant que les razordons criblèrent d’autres guerriers des clans qui affluèrent au corps-à-corps. Un éclair d’une étrange couleur verte s’abattit parmi les saurus et en tuèrent un beau paquet. Quelques skavens furent tués par la même occasion. La roue infernale continuait toujours de progresser dans les lignes ennemies et écrasait des dizaines de soldats ennemis.
- Chargez, ordonna Nyraldice qui avait rejoint les troupes prêtes à combattre.
Les elfes noirs se précipitèrent donc à leur tour au combat et percutèrent les lignes ennemies. Ils avaient comme par hasard choisit pour cible les unités asurs. Les lanciers haut-elfes furent donc les premiers à recevoir le choc. Leur formation de combat se révéla très efficace et emporta des dizaines de druchiis. Mais ils ne résistèrent pas à l’arrivée de l’hydre qui rien qu’avec sa présence fit paniquer les lanciers. Ceux-ci rompirent les rangs et s’enfuirent. La fuite ouvrit un chemin sur l’unité de gardes phénix qui abritait l’archimage ennemi.
- Quel chance, hurla Helbaine à Nyraldice. L’archimage est à portée. Profites-en pour le découpés en morceaux avant qu’il ne soit trop tard.

Nyraldice ordonna donc à ses exécuteurs de l’accompagner et chargèrent en direction des gardes phénix. L’archimage comprit rapidement la menace. Plusieurs exécuteurs s’embrassèrent d’un coup et s’écroulèrent. Finalement, l’unité de Nyraldice frappa les gardes phénix. Nyraldice, avec sa lourde épée à deux mains brisa plusieurs hallebardes. La lutte était difficile car les gardes phénix étaient de redoutables guerriers mais Nyraldice ne voulaient pas rater cette chance d’abattre le général asur. Il hurla un défi à l’archimage mais c’est le chef des gardes ennemis qui le releva. Nyraldice prouva rapidement qu’il était le meilleur et abattit son ennemi. Il essaya promptement de trouver le mage dans la cohue mais ce dernier resta invisible. De rage, il abattit deux autres gardes phénix et soudain il le vit. L’archimage se concentrait pour jeter un nouveau sort et prêt à le lancer, l’épée de Nyraldice lui transperça le ventre.

Plus loin dans les lignes saurus, la roue infernale continuait de progresser. Elle avait déjà emportée moult hommes-lézards et moult asurs sur sa route quand soudain elle fut chargée par un vénérable stégadon. Le technomage apeuré libéra les éclairs sur la bête. Le monstre hurla de terreur mais ce ne fut pas suffisant pour le stopper. Il percuta la roue infernale qui explosa en plusieurs morceaux.
Scollik et le prêtre mage slann s’était lancé dans un duel magique à distance. Scollik riait beaucoup moins qu’à son arrivée. Il avait trouvé un adversaire redoutable. Il luttait de toutes ses forces contre les pouvoirs du slann mais ne parvenait pas à en dissiper la moitié. Au sol, ses vermines de chocs observaient le duel d’un œil inquiet. Scollik tenta un nouveau sort qui fut aussitôt dissipé. Il pesta. Il ne parvenait pas à prendre l’avantage sur le slann. L’ennemi était trop puissant. Heureusement que l’énergie du rat-cornu lui donnait une protection magique pensa-t-il.
Une étrange aura noire entoura d’un coup Scollik et celui-ci sentit sa force vitale être aspirée mais dans un ultime effort, il réussit à dissiper le sort. Alors qu’il était près à donner l’ordre à son armée de battre en retraite, il eu la surprise de voir à quelques mètres de lui un énorme soleil violet apparaître. Le soleil fonça en direction du prophète et percuta la cloche. L’attention de tout le champ de bataille fut attiré par ce qu’il venait de se passer. Ainsi, ils regardèrent tous la cloche s’écrouler dans un fracas assourdissants. Une vague de panique se répandit rapidement dans l’armée skaven et déjà les trois quarts de l’armée fuyaient. Le reste fut massacré par les saurus.
- Il faut nous replier dans les ruines, hurla Nyraldice. Ces maudits skavens s’en vont.

(Axe I)
Naggarond, camp d’entrainement de la garde noir.

- Aujourd’hui, après moult efforts et un entrainement des plus rigoureux, vous voilà enfin devenus de véritables gardes noirs. Je vais donc vous appelez les uns après les autres afin de vous répartit dans les unités des différents maîtres de la tour. Vous vous placerez ainsi en rang derrière votre maître de la tour. Alrolath Aarkaron, unité du maître Guitak. Sandrok Azan, unité du maître Guitak. Kerk Bamberk, unité du maître Kenrish. Luane Balfatéus, unité du maître Tsokarid…

Luane rejoignit son rang et pesta intérieurement à cette annonce. Cela ne pouvait pas être pire. On l’avait mis dans l’unité de Tsokarid, le pire maître de la tour possible. Luane ne savait pas pourquoi mais Tsokarid avait l’air d’avoir personnellement une dent contre lui. Depuis son arrivée dans le camp de la garde, Tsokarid s’était montré être le plus antipathique. Il s’était acharné sur Luane et avait tout fait pour le faire renoncer, mais il n’avait pas réussi. Pire que ça, Tsokarid avait la mauvaise réputation d’être un ivrogne et un très mauvais stratège. Luane observa les derniers gardes rejoindre leur unité respective tandis que Tsokarid s’apprêtait à prendre la parole.
- Bien, bandes de raclures sorties tout droit des plus infectes bordels de Naggaroth, avec moi, vous ne rigolerez pas. Je ne tolérerais pas le moindre écart. La moindre erreur et c’est votre coup que je tranche, le moindre ordre discuté, et c’est vos tripes à qui je fais prendre l’air. Vous allez connaître le mot discipline. Vous allez en bouffer comme une chienne en chaleur. Je vous veux tous ici demain à la première heure et en rang. Vous pouvez disposer.

***

Le lendemain matin à l’aube, au même endroit, l’unité de garde noire du maître Tsokarid se tenait prête et en rang quand celui-ci fit son apparition. Tsokarid inspecta son unité lentement jetant un regard de mépris sur tous les membres puis s’interrompit devant Luane. Son regard d’acier se fit encore plus méprisant. Il continua à fixer Luane comme cela de longues minutes sans rien dire et ce dernier pouvait sentir toute la haine de Tsokarid pénétrer en lui. Luane avait envi de le poignarder, d’éteindre cette lueur de vie infâme qui brillait dans ses yeux. Malgré qu’il tentait de garder son calme, Luane ne put réprimer ses émotions et lui renvoya lui aussi un regard méprisant.
- Qui a-t-il chien de Balfatéus ? Un problème ? questionna Tsokarid moqueur.
- Non messire, répondit Luane avec le ton le plus neutre possible.
- Dommage, parce que moi j’en ai un. Il y a dans mon unité un élément indésirable, du style infâme souillure comme j’en lâche le matin aux toilettes ! Rien que sa vue m’horripile comme une mycose qui collerait d’un peu trop près mes parties génitales. Je crois bien que je n’ai pas d’autre choix que de m’en débarrasser. Je me vois donc l’obligation de vous demandez de quitter les rangs et de retourner à Karond Kar, dans le bordel que vous osez appelez le palais Balfatéus, retrouvé tous les bâtards maudits qui vous servent de simulacre de famille.
- Mais messire, protesta Luane.
- Cela suffit, l’interrompit Tsokarid. Je suis le maître de la tour et je possède tout les droits quand aux membres qui composent mon unité. C’est déjà un très grand acte de pitié que de t’accorder la vie sauve.
- Je n’ai que faire de votre pitié sale chien d’ivrogne ! Vous ne me tuez pas car vous en êtes incapable.
- Ah oui tu crois ça, immondice dégoulinante de la pire dépravation à laquelle s’est soumise votre putain de mère. C’est ce que nous allons voir. J’accepte ton défi.

Tsokarid ordonna alors au reste de l’unité de reculer tandis que les deux elfes se mettaient en position pour le duel. Ils s’observèrent quelques secondes et c’est Tsokarid qui prit l’initiative. Il bondit d’un coup et tenta un coup latéral mais Luane réussit à éviter le coup. Tsokarid enchaina avec plusieurs coups rapides afin de ne pas laisser la moindre seconde de répit à Luane. Il possédait une lourde épée à deux mains. Luane était lui armée d’une hallebarde. Il possédait donc l’avantage de la portée. En revanche, Tsokarid avait bien plus d’expérience de combat que lui. Mais Luane se battait mieux que ce que Tsokarid s’imaginait. Les estocades continuaient de s’échanger. D’un point de vue extérieur, le combat était élégant. Les deux adversaires avaient l’air presque d’effectuer une danse. Nul doute qu’il s’agissait de deux excellents bretteurs.
- Tu crois vraiment pouvoir me vaincre, maudit Balfatéus, dit en tentant un coup d’estoc. Et si tu me bats, qu’est-ce-que tu feras ensuite ?
- Je prendrais votre place bien évidemment, répondit Luane.
- Ah oui, et combien de temps te faudra-t-il pour mener ses bâtards à la mort.
- Moins longtemps qu’il vous en faudrait.
Luane tenta alors un nouvel assaut. Tsokarid dévia la hallebarde et Luane en profita pour le frapper au visage avec la hampe de son arme. Tsokarid, surpris, recula d’un pas et cracha un filet de sang.
- Sale résidu des entrailles de Nurgle. Tu vas me le payer.
- Toujours des mots, se moqua Luane.
- Tu crois vraiment que mes hommes te suivraient ? T’ignore donc ce que tout le monde dis sur toi et ta chienne de famille dans la ville. Vous êtes tous maudits, vous les gredins de Balfatéus. Tu ne pourrais apporter rien de bon à la Garde Noire.
- Je me fous des racontars d’une bande de piliers de comptoirs.

Tsokarid lança un nouvel assaut un poussant un hurlement de rage. Luane planta sa hallebarde dans le sol et se mit en position pour contrer la charge de son maître de la tour. D’un terrible coup d’épée, Tsokarid brisa la hallebarde en deux. La lame de l’arme vola à plus de deux mètres. Le maître enchaina en tentant de planter sa lame dans le crâne de son adversaire mais Luane le retint en agrippant les poignets de Tsokarid. Les deux elfes luttèrent afin de prendre le dessus puis Tsokarid offrit un magistral coup de boule qui propulsa Luane à terre. Le maître se jeta ensuite afin d’achever son adversaire mais Luane fut le plus rapide. Il dégaina un poignard et, d’un geste précis, trancha la gorge du maître qui s’écroula. Le sang s’écoulait par flots et venait rougir les dalles.
Luane Balfatéus ramassa la lourde épée à deux mains de son adversaire. Désormais, elle était sienne.
- Eh bien seigneur Balfatéus, fit l’un des gardes noirs. Vous voilà maître de la tour.


Et voilà, c'est finit pour l'axe chronologique 1. Demain, fin de la bataille entre elfes noirs et hommes-lézards/haut-elfes en Lustrie et après on attaque l'axe chronologique 3.