Les druchii de Kar Argond.

N'ayant pas encore développer l'historique de ma future armée d'hommes lézards, je vous propose à la place de vous fournir une série de récit concernant l'une de mes autres armées : les elfes noirs. Je ne pense pas que cela dérange d'ouvrir un sujet centré sur les druchii car j'ai pu voir d'autre récit ne concernant en aucun cas les HL (par exemple les récits sur les elfes de sang de Skritt). Dans le cas contraire, n'hésitez pas à me le dire et je fermerais ce sujet.
Plutôt de faire qu'un long récit, j'ai préféré faire plusieurs récits plus ou moins long liés entre eux. Je vais les publier jours après jours si je vois que ça vous interesse (parce que si je mets tout d'un coup, je suis sûr que personne ne me lira vu la longueur). Attention, les différents récits ne sont pas forcement dans l'ordre chronologique mais si vous suivez bien, cela ne devrait pas trop vous poser de problèmes. Préparez vous donc d'ici les prochains jours à découvrir les magouilles version druchii. Donc voici la première partie, bonne lecture et n'hésitez pas à commenter.

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Les orques avaient curieusement abandonnés l’idée de taper sur ces elfes. Peut-être à cause de la curiosité de voir débarquer ce petit groupe d’elfes dans leur camp ou à par prudence après que deux d’entre eux finirent rapidement à terre après avoir tenté de cogner le chef elfique.
Birgud Kogn’dur observait la scène incrédule. Que voulaient ces z’oreilles pointus ? Comment avaient-ils osés s’introduire dans leur camp ? Et pourquoi son chef Boutgush Grobra les écoutait au lieu de les tabasser ?

Celui qui semblait être le chef de ces étranges visiteurs se présenta au héros orque.
« Salut à toi, grand et vigoureux grand chef Grobra. Je suis le seigneur Keith Balfatéus, maître incontesté des corsaires druchiis des dagues pourpres. Ton misérable peuple me connait sous le nom de ‘Gran Rekin’.
-Pa Possible. » Dit l’orque en lui coupant la parole. En temps normal, Keith l’aurait décapité d’un seul coup pour lui faire payer cet affront mais pas là, il avait besoin de l’orque.
« Le Gran R’kin en personne ! Kan l’chef sera ke j’t’ai vaiku, il me confira sur’ment plein de gars pour cogner.
-Je ne suis pas venu pour me battre, reprit Keith d’un ton agacé. Je suis venu te faire une proposition.
-Hein ?!
-Je sais que depuis longtemps, tu aimerais prendre la place de ton seigneur et contrôler sa horde complète. Je viens t’offrir la possibilité de le faire.
-Tro kool ! Donn’ et kass’toi.
-Idiot d’orque, il faut d’abord le mérité.
-J’me dizais zossi. Un z’oreille pointu ki offre un cado k’ça devait zetre louche.
-J’ai en ma position un collier magique d’une puissance incommensurable qui te rendra aussi puissant que les plus puissants des chefs de guerres de votre race. Ta Waaagh ! sera crainte partout dans le vieux monde. Si tu mets à ma disposition des troupes pour une bataille, je te promets de t’offrir ce collier.
-Une baston, zé tou ! Et après j’f’rais mumuz zavek ton cado. Zé kool tou ça. Kel baston ?
-Ma cible est la forteresse du dragon.
-Ah oui, bonn’baston là ba. Mais murs trop solid’pour mes gars.
-Ensembles les murs céderont et la forteresse tombera. Et quand se sera le cas, je t’offrirais le collier.
-Ok za march’l’z’oreille pointu. Tape dans l’main. Waaagh ! »

Plus tard, lors du retour des druchiis vers Kar Argond, le serviteur de Keith osa à peine demander à son maître.
« Mais seigneur, pourquoi s’allier avec des orques ? Ils ne sont pas très fiables. N’avons-nous pas assez de druchiis pour prendre la cité ?
-Stupide caricature d’elfe ! S’emporta Keith. Nous avons bien assez de druchiis pour prendre cette misérable forteresse. Mais si nous vidons la ville, les hommes bêtes vont en profités pour l’attaquer et York, que la mort l’emporte, ne saura jamais repousser ces monstruosités. De plus, les orques serviront seulement à affaiblir la forteresse haut-elfe. Ils seront trop impatients de se battre et nous serviront de premières lignes. Ils n’auront ainsi pas vraiment le temps de nous trahir.
-Seigneur, mon maître, allez vous vraiment donner un de nos puissants artefacts à un primitive orque ?
-Bien sûr, je tiens toujours mes promesses. Dit-il en souriant.
-Mais seigneur…
-Cela suffit Khaled. Tu verras ! »

Quelques mois plus tard, la forteresse était tombée et l’imposant Boutgush Grobra observa un œil curieux l’étrange collier que lui avait offert le Gran Rekin. Il le mit au cou. Il sentit alors l’immense pouvoir que recelait le collier. Celui-ci se mit à briller d’une étrange lueur et aspira la vie de son porteur puis l’énergie psychique de tous les chamanes du camp. Gaver d’énergie magique, le collier la libéra dans une immense explosion qui ravagea le camp. Plus loin, sur l’arche noire fureur divine, le grand squale souriait.

Bon bah deuxième jour, deuxième extrait. Après un texte d'introduction servant juste de présentation à l'un de mes personnages, je vous dévoile une partie importante du background de ma cité. Bonne lecture et n'hésitez pas à laisser des commentaires.

KAR ARGOND, une ville humaine des principautés frontalières était jadis inféodée à l’Empire. Tout comme Aragnheim, elle servait de première défense contre les hordes de peaux-vertes et d’hommes bêtes. Puis celle-ci déclara son indépendance. L e comte Van Helster en fit une principauté frontalière. L’Empire dans ce temps de guerre civile ne put l’en empêcher.
Puis on chassa Van Helster car on le croyait adepte de la magie noire. Peu de temps après, alors que la ville venait de subir plusieurs attaques d’hommes bêtes, des corsaires elfes noirs appelés les dagues pourpres la pillèrent. Ces derniers, sous les ordres du grand squale Keith Balfatéus rapportèrent à Naggaroth de nombreux artefacts magiques. Dans son infinie sagesse, Malékith, le roi sorcier des elfes noirs, conclu que la région devait regorgée d’artefacts. C’est ainsi qu’il envoya une armée sous les ordres du seigneur York chargée de conquérir la cité et d’en faire une base d’où lancer des raids sur toute la région. Mais York n’était pas un stratège très brillant, alors celui-ci s’allia avec le grand squale des dagues pourpres.

La ville, affaiblie par l’intérieur à cause de nombreux complots pour la succession à Van Helster, tomba en peu de temps. Malékith mis York à la tête de la cité. Keith, lui avait pour mission de rapporter tous les artefacts capturés par York à Naggaroth. Keith suivit les ordres de Malékith tout en se promettant que ce serait lui, qui, un jour dirigerait la ville. En effet, c’était grâce uniquement à son plan que la ville était tombée entre les mains des druchiis.
Les elfes noirs transformèrent rapidement la ville en véritable cité elfiques. Un temple de Khaine y fut même construit. En plus de récupérer des artefacts, York s’était procuré plusieurs sorcières qui devaient d’abord étudier les objets récupérés et en pervertir leur pouvoir. La cité récupérait aussi des esclaves que Keith envoyait à Naggaroth. La forteresse haut-elfe du dragon dans la même région fut même détruite par les armées druchiis.
Keith eu une progéniture puis disparu après une terrible bataille navale contre une flotte roi des tombes de la cité d’Anchop.

A ce moment là, le pathétique seigneur York oublia une chose : maintenir en forme son armée. Plus le temps passa et plus l’armée s’affaiblissait. Plus d’une centaine d’année plus tard, les hommes bêtes s’aperçurent de la faiblesse de Kar Argond et l’attaquèrent. Très vite, Malékith envoya une flotte sauver la ville ; celle des dagues pourpres dirigée par leur nouveau chef Kerk Elrodis. Tolak Balfatéus, le fils de Keith, était alors sous les ordres d’Elrodis.
Les dagues pourpres repoussèrent les hommes bêtes. Mais comme ces derniers étaient toujours une menace, les dagues pourpres s’installèrent en ville. C’est durant cette période que Tolak monta en grade. Grâce à quelques manœuvres machiavélique et à l’aide de sa famille, il devint vite le chef des dagues pourpres comme son père l’avait été avant lui.
Il prit les choses en mains et décida d’agir avant le retour des hommes bêtes. Il trouva grâce à ses ombres le camp de ses ennemis. Il leur tendit une embuscade alors que les hommes bêtes étaient en train de se regrouper pour lancer un nouvel assaut. Tolak tua lui-même Shaggratt Piedebich le chef ennemi. Après cela il partit à Naggarond avec des preuves irréfutables de l’incompétence de York et il réclama son poste car celui-ci lui revenait de droit. Mais Malékith refusa.
Tolak décida donc d’agir autrement. Sa sœur Talahakan la grise, une sorcière rebelle au couvent qui se avait adopté une fausse identité rencontra le seigneur York. Avec sa sombre magie, elle séduisit ce dernier et l’épousa. Peu de temps après, elle le tua puis se remaria avec son frère. Ainsi, Keith Balfatéus n’avait pas réussit à monter sur le trône de la cité, mais sa progéniture si.
Tolak était décidé de ne pas faire les mêmes erreurs que le pitoyable seigneur York. Il développa son armée des dagues pourpres. Grâce à lui, ses corsaires furent bientôt rejoints par des soldats d’élite : exécuteurs, chevaliers sur sang froid, furies et gardes noirs rejoignirent les rangs. Il dédia la ville tout entière au culte de Khaine que lui et sa sœur comptait bien faire respecter. Ainsi, Talahakan la grise recréa l’ordre de Wiisterbloock.


Aujourd’hui les habitants de Kar Argond sont heureux car grâce à Tolak et à sa famille, la ville impose la terreur sur toute la région et elle a coulé beaucoup de navires hauts-elfes. Mais le temps de la guerre est revenu : les orques s’agitent au sud, une armée d’asurs approche pour réinvestir la forteresse du dragon, la nécropole d’Anchop pourrait bien se montrée bien plus riche que prévue, la rumeur parle de rats géants agissant dans l’ombre et parle du retour de Van Helster dans la région. Mais surtout, Malékith craint de plus en plus les agissements de la famille Balfatéus. Il pense que Tolak pourrait se rebeller et déclarer son indépendance. Il ne faut jamais contrarier son roi ! Jamais…

Troisième jour et aujourd'hui au lieu de vous mettre un seul texte, je vous en mets deux petits. Bonne lecture.


….Nous sommes retranchés dans le bastion. Nous avons barricadés nos portes mais je ne pense pas qu’elles tiendront très longtemps. Ils approchent. Nous entendons les sinistres tambours de guerre et le requiem des trompettes qui apportent leur moisson de mort. Ils arrivent. On dit le seigneur York impitoyable et sanguinaire mais surtout méfiez vous, jeunes asurs, quand vous trouverez ce récit, de son grand squale : le terrible seigneur des dagues pourpres Keith Balfatéus. Ils sont de plus en plus proches et nous sommes les derniers défenseurs. Mais par Isha, je jure que je vendrais chèrement ma peau pour emporter le plus possible de nos sombres cousins dans la mort.
Ils ont commencés leurs attaquent par une nuit sans lune, nous surprenant. Ils ont aussi enrôlés des peaux-vertes. Telmik prétend qu’ils leurs ont promit de leurs offrir de puissants artefacts. Maudite soient leurs races !
Ah horreur ils sont là ! La porte du bastion se met à trembler. La terreur m’envahit soudain et mon corps convulse presque. Elle ne tiendra pas longtemps….
Je dois maintenant vous laisser car mon devoir m’appelle. Je dois mourir dans l’honneur en en emportant le plus possible avec moi….
Adieu…….

Commandeur Atalwith, commandant de la forteresse haut-elfe du dragon,
dans les principautés frontalières, près d’Aragnheim,
quelques minutes avant la prise de la forteresse
du dragon par une coalition d’elfes noirs et de peaux vertes.




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TALAHAKAN LA GRISE, grande sorcière de l’ordre de Wiisterbloock :



Talahakan est née pendant une sombre nuit où un immense incendie ravagea la ville. Sa mère mourût dans l’incendie mais les flammes épargnèrent le nouveau né.
Elle montra très vite des aptitudes à la magie noire et donc on décida de l’envoyer étudier. Elle réussi brillamment les douze épreuves et fut donc acceptée au couvent de Karond Kar.
Ses supérieurs ne l’aimaient guère et c’était réciproque. Pour cette raison, Talahakan la grise organisa un complot mais fut dénoncée puis rejetée du couvent. Pour se débarrasser des menaces elle fit croire à sa mort avec l’aide de son demi-frère assassin Jornaf.
Libre, Talahakan la grise parcouru le monde et étudia beaucoup. Elle devint une puissante sorcière. Alors qu’elle errait encore parmi les différentes contrées, les sorcières de l’ordre de Wiisterbloock l’invitèrent à rejoindre leur secte. L’ordre des sorcières de Wiisterbloock était l’une des institutions secrètes crées par Hellebron. La grande sorcière Wiisterbloock en personne dirigeait l’ordre. Celui-ci tentait par tous les moyens possibles de diminuer l’influence de Morathi. L’ordre servait aussi, dans le cadre de l’opposition du temple de Khaine au couvent des sorcières, d’infiltrées khainites au sein même des sorcières. Talahakan accepta l’offre de l’ordre en pensant que cela lui permettrait d’augmenter ses compétences magiques. Elle grimpa vite les échelons hiérarchiques de l’ordre.
Un jour les activités de l’ordre furent découvertes et Morathi en personne vint pour le détruire. La plupart des sorcières de l’ordre furent tués par la main vengeresse de la matriarche suprême. La sorcière Wiisterbloock disparu et Talahakan réussit à s’échapper. Talahakan se réfugia dans l’empire et résida quelques temps dans la ville d’Aragnheim.
Elle a par la suite aidée son frère Tolak à monter sur le trône de la cité coloniale druchii de Kar Argond. Aujourd’hui, elle dirige la ville aux côtés de son frère et a reformée l’ordre des sorcières de Wiisterbloock.

10 mai : Nous revoilà pour la seizième fois de retour à Kar Argond. J’ai découvert que je ne pouvais rien contre le seigneur York. Ce chien est un adorateur de Slaanesh, il est protégé par la reine Morathi. Celle-ci m’empêchera de prendre la ville à son favori.

16 mai : L’équipage se prépare pour une expédition. York, que son âme pourrisse, a joué de ses relations auprès de la cour royale pour que son chien de serviteur et ses soldats rejoignent l’équipage de ma seconde arche noire : Courroux infernal. Par la décision du roi, j’ai du me contraindre à accueillir le seigneur Minith sur cette arche.

17 mai : L’expédition a décollée ce matin à l’aube. Le soleil était rouge comme j’aime. Nous avons fait route vers le sud-ouest, vers les anciens royaumes oubliés humains. On les dit très riche et protéger par la mort.
Il ne faut pas prêter l’oreille à ces serments plus que douteux. Ceux qui prétendent cela sont des ignorants. Seuls les druchiis savent ce qu’est la véritable mort.

20 mai : l’expédition est partie déjà depuis quatre jours et tout se passe bien. Même ce misérable Minith écoute mes ordres et les applique comme un pitoyable esclave. Je pourrais peut-être lui accordé une once de confiance s’il n’était pas un chien de York.

25 mai : Nous approchons de Nehekara et nous n’avons rien aperçu à l’horizon. Ni navire, ni ville.

1 juin : La côte ; pâles étendus de sable, désert brulant et étouffant, terrain jonché de ruine et silence de mort. Un paradis pour les druchiis. Au loin, nous apercevons la première cité. J’ai envoyé Melek et ses ombres en éclaireurs.

3 juin : En attendant le retour de Melek, nous avons quittés la côte pour éviter de nous faire repérer. Vers la fin de la journée un épais brouillard à recouvert l’arche noire Courroux infernal.

4 juin : Horreur ! Le brouillard s’est dissipé, Courroux infernal a disparu. C’est un coup de Minith j’en suis sur ! Je savais que je devais me méfier de cet elfe inférieur. Ce crétin a du fomenter une révolte à bord. Je suis sûr que le brouillard venait de ses sorcières pour nous cacher les événements. Nous partons à sa poursuite. Je vais réduire ce misérable à l’état de néant quand je le tiendrais.

6 juin : Notre poursuite nous ramène vers Nehekara et la cité où l’on avait lâché nos ombres. Nous en profitons pour récupérer Melek et ses elfes. Il m’apprend que la cité regorge d’artefacts magiques de toutes sortes et que dans un premier temps, ils n’ont pas repérer de résistances. Melek a appris le nom de la ville : Anchop.
Melek finit par m’annoncer une mauvaise nouvelle. Anchop a reçu apparemment hier l’attaque de Courroux infernal. Cette attaque confirme mes soupçons. L’arche est tombée entre les mains de Minith.

7 juin : Nous sommes repartis à la poursuite de Courroux infernal et de Minith. Sur le chemin, nous croisons la route de plusieurs navires de style nehekarien. Nous n’avons pas le temps de couler ces misérables car quelque chose de plus important nous attend : séparer la tête de Minith de son corps.

8 juin : Nous n’arrêtons pas de croiser de plus en plus de navires nehekariens. On dirait que la région s’est réveillée. Ils ne se montrent pas hostiles pour l’instant. De toute façon, ils courraient à leur perte. Tout est mieux ainsi, nous ne perdons pas de temps avec des combats inutiles.

9 juin : Courroux infernal est enfin en vu. Je sens déjà le succulent goût de la vengeance qui coule dans mon âme. Mes sorcières sentent la marque du chaos. Ces faibles ont donc sombré du côté de Slaanesh. Nous préparons la bataille…

La bataille a été violente, les rebelles de l’arche ont été rejoints par des guerriers du chaos. J’ai tué moi-même leur chef. J’ai aussi affronté en duelle pitoyable Minith. Il a terminé le combat démembré. Mes sorcières lui ont jetés un sort pour ne pas qu’il se vide de son sang. Je pourrais comme ça le torturait tout mon saoul. Il m’a avoué que sa mission était d’attirer les armées d’Anchop sur moi pour courir à ma perte. Minith m’a aussi appris tous les projets et complots de York. J’ai eu assez d’informations pour le renverser et prendre sa place à Kar Argond.
Nous reprenons ensuite la route vers Naggarond où je vais tout dévoiler à Malékith pour faire tomber l’insignifiant York.

10 juin : Nos deux arches tombent dans une embuscade. La flotte de la cité d’Anchop nous attendait. Malheureusement les combats de la veille ont fragilisés les deux arches et ont fait diminuer l’équipage. La flotte a d’abord tenté une attaque à tribord, sur l’arche Courroux infernal mais cette dernière les a repoussés. Elle a même coulée deux de leurs navires.
Maintenant des énormes oiseaux décomposés prennent par surprise les servants des balistes à répétition de Courroux infernal. D’après ce que je vois, ils ont mis hors service les balistes. Il faudra que je pense après la bataille à punir les servants survivants de leur incapacité.
Les énormes oiseaux se dirigent sur nous à présent. J’ordonne une slave de balistes et ils finissent au fond de la mer. La flotte nehekarienne retente une offensive sur Courroux infernal tandis que nous, nous nous occupons de repousser les squelettes qui ont abordés. Je n’ai jamais combattus plus misérable et plus faible être, à part peut-être des gobelins.
Je détruis mon dernier squelette quand j’aperçois Courroux infernal en feu. Les squelettes sont en train de recharger leurs trésors sur leurs galères. Ils ont dû détruire toute résistance. Misérable équipage, je ne pourrais plus les punir de leur incompétence.
A bord de Fureur divine, je sens une tension bien lourde. Plusieurs corsaires paniquent. La perte de Courroux infernal leur a fait baisser leur moral. Moi-même je commence à douter. J’ai vu des squelettes dont j’étais sûr d’avoir détruit se relever. Ils ont tués les servants de mes balistes. Les navires ennemis en profitent pour relancer un assaut. Il n’y a plus rien pour les repousser.
Melek me rapporte la tête d’un de leur magicien. Celui là ne me causera plus de soucis. Le feu s’est déclaré à bord. Nous continuons de combattre ces squelettes et les tuons par dizaine mais ils se relèvent encore et encore.
Oh Khaine, si tu existe vraiment, aide moi, laisse moi vivre et je te promets d’agrandir ton royaume souterrain et de massacrer tout des peuples en ton nom.
Le feu continue de progresser. Horreur ! J’y pense, il va atteindre la réserve de poudre noir volé aux nains…



Journal de bord de l’arche noire Fureur divine tenue
Par le grand squale Keith Balfatéus.

JORNAF BALFATEUS, assassin au service des dagues pourpres.

Jornaf est le plus jeune frère de la famille Balfatéus et il en est le seul à être devenu assassin.
Il a été enlevé, comme tout autre assassin, lors d’une nuit des supplices par les furies. Ayant survécu au sacrifice à Khaine, les furies l’ont donc élevé comme un assassin. Il était très brillant et les furies appréciaient sa force et sa vitalité. Pour elles, c’était un assassin parfait. Il avait un unique défaut ; une curiosité déplacée sur ses origines. Le seul indice qu’il avait pour savoir d’où il venait était une marque de naissance d’une forme singulière.
Jornaf réussit brillamment ses premières missions. Ainsi, le commandeur haut-elfes Altalawic mourut par sa lame. Un jour on lui donna comme mission de tuer une sorcière rebelle nommé Talahakan la grise. Il s’introduisit une nuit dans sa chambre alors qu’elle dormait. Il s’approcha du lit et se prépara à lui trancher la gorge. Cependant, un mauvais rêve alerta la sorcière et celle-ci réagit à temps. Elle empoigna son bâton de sorcellerie et projeta l’assassin à l’autre bout de la pièce. Elle se leva et alors qu’elle s’apprêtait à donner le coup de grâce, elle remarqua la marque de naissance et reconnut ainsi son jeune frère depuis longtemps disparu.
Après quelques hésitations elle finit par lui révéler sa véritable identité. Jornaf, apprenant que Talahakan était sa sœur, décidé d’abandonner sa mission. Ensemble, ils maquillèrent la mort de la sorcière en ensorcelant une esclave pour qu’elle adopte l’apparence de Talahakan. Jornaf ramena le corps de l’esclave au près de ses supérieurs comme preuve de la mort de sa sœur.
Aujourd’hui, l’immense talent de l’assassin sert son frère ainé Tolak à Kar Argond. Il lui a ainsi permis de monter sur le trône de la cité coloniale et de se débarrasser de nombre de ses rivaux.

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Keith n’en revenait pas, il avait toujours cru que le culte de Khaine n’était qu’un simple pretexte permettant à chacun de tuer et de comploter sans remords. Il s’était aussi imaginé que Khaine ne s’interessait que peu aux affaires des mortels. Aujourd’hui, il en était sûr, Khaine portait un interêt majeur aux mortels et principalement aux druchiis. Bien sûr, il avait appris à tous ses enfants à strictement respecter le seigneur à la main sanglante, c’est ce que tous druchii digne de ce nom devait faire. Keith était un khaintite de façade mais tout allait changé.
Il y a quelques jours, Keith attaquait la cité d’Anchop pour récupérer des artefacts magiques et montrer à Malékith sa supériorité sur le pitoyable seigneur York. Mais, les morts-vivants s’étaient montrer de redoutables adversaires et lors d’une bataille navale, son arche avait sombrée.
Keith survécu cependant en s’agrippant à un débris qui flottaient. Il dériva plusieurs jours dans l’océan sans boire, ni manger. Puis un wyrm s’approcha de lui. C’était la fin ! Le wyrm allait le dévorer, lui, le grand squale des dagues pourpres. Comment le destin pouvait-il lui réserver un tel sort !
Néanmoins il fut transpercé par une vision de Khaine lui apportant l’aide d’un dragon noir. Le dragon lui sauva la vie. Il lui donna le nom de Drask. Cependant, il savait que Khaine l’avait épargné car il attendait quelque chose de lui. Il ne restait plus qu’à savoir quoi. Il erra longtemps en tuant et massacrant tout sur son passage au nom de Khaine. Il rencontra tous les disciples de Khaine pour comprendre sa mission. Il crut comprendre qu’il devait débarrasser Naggaroth de la marque de Slaanesh et de l’influence du chaos.
Puis le destin le ramena à la cité coloniale de Kar Argond, où sa famille s’était enfin emparée du pouvoir. Il reprit les choses en mains et s’apprêta à accomplir la mission donné par son dieu.

Alors moi j'aime bien.
Le texte avec le commandeur haut-elfe bloqué dans le bastion et le journal de bord je trouve ça assez original. Les deux seigneur elfe noir qui se battent pour controler la cité c'est plutôt sympa.
J'attends la suite pour voir comment tout ça évolue.

Ravi de voir que ça plait au moins à une personne
Je pense que tu ne seras pas dessus de la suite des opérations. Pour les deux seigneurs qui s'opposent l'un à l'autre, ce qu'ils ne savent pas c'est qu'il y a un troisième acteur dans l'ombre et que c'est loin d'être un enfant de choeur.

« C’est l’ambition familiale et le dévouement total à Khaine qui nous a permis un si grand prestige. Notre famille a su se réunir, traverser tous les obstacles en tuant et torturant tous nos opposants.
Notre volonté de dominer et de servir Khaine jusqu’à notre dernier souffle a permis à de nombreux druchiis de nous rejoindre pour la gloire du dieu à la main sanglante.
Notre but est clair ; faire respecter le culte de Khaela Mensha Khaine, verser le sang pour lui et nettoyer notre cher royaume de l’infâme souillure de Slaanesh.
Nous avons réunis furies et sorcières dévouées à Khaine dans l’unique espoir de réaliser notre but. Tous les soldats ont jurés fidélités à Khaine : corsaires, sorcières de l’ordre de Wiisterbloock, furies, assassin, exécuteurs…
Nous allons nous rebeller contre l’autorité de Naggarond et de son roi. Nous allons nous débarrasser de tous ces pions du chaos qui pourrissent notre sang pur de druchii. Comme Morathi qui vénère ouvertement Slaanesh.
Ceci est la volonté de Khaela Mensha Khaine. Vous la servirez en servant la maison Balfatéus.
Nous devons éradiquer le culte de Slaanesh. Tout ces pitoyables druchiis vénérant ce pathétique dieu seront torturés et exécutés au nom de Khaine. Car aujourd’hui quand je regarde notre nation j’ai honte. Oui, j’ai honte. L’ombre de Slaanesh est partout et le véritable culte est de moins en moins respectés.
Ce ne sera pas facile mais la volonté de notre tout puissant dieu sera accomplie. Rassurez-vous, nous trouverons nombre d’allié qui vénèrent encore le véritable dieu et ainsi Naggaroth se relèvera encore plus puissant que jadis. Tous nos ennemis nous imploreront de les sacrifier au plus vite à Khaine.
Suivez-moi et vous connaitrez cette époque de gloire. Refusez et présentez déjà votre cou aux exécuteurs. »
Discours lors du retour de Keith Balfatéus
sur son dragon noir Drask à Kar Argond.



LUANE BALFATEUS :

Luane Balfatéus est le second fils de Keith. Contrairement à son ainé Tolak, il préféra ne pas rejoindre les corsaires des dagues pourpres. En effet, il était le seul druchii de la dynastie à vouer une fidélité absolu envers Malékith et la couronne. Ces dans ces conditions qu’il se brouilla avec le reste de sa famille et rejoignit la garde noire.
Il fut très vite remarqué pour son dévouement et ses aptitudes martiales. C’est ainsi qu’il grimpa les échelons de la garde noire. Il fut rapidement considéré comme un dynaste et on lui confia le commandement de sa propre armée. Luane remercia son roi pour cet honneur et se bâta avec une rage folle pour se montrer digne de la confiance de son roi.
Luane avait aussi l’ambition secrète d’être le successeur du célèbre Kouran tout en haut de la hiérarchie de la garde noire. Mais pour cela, il lui fallait obtenir encore plus de pouvoir et d’influence. Il était encore loin du poste qu’occupait Kouran. Malgré tout, il ne pouvait pas cacher son ambition secrète et c’est ainsi qu’il fut repéré et contacté par le mystérieux Cercle du Cygne Noir.

Ils ont de l'ambition les seigneurs de Kar Argond! Chasser le culte de Slaanesh du royaume elfe noir ne va pas être évident.
Et sinon LUANE n'est pas censé être un prénom féminin?

Denver56 a écrit:

Et sinon LUANE n'est pas censé être un prénom féminin?

Si normalement je crois. En fait j'ai donné ce prénom à mon dynaste sans savoir qu'il existait vraiment. J'ai découvert bien plus tard que c'était un véritable prénom. Après comme je m'étais habitué à ce prénom et que j'avais la flemme de modifié le prénom dans tous mes textes je lui ai laissé ce prénom.

Deux nouveaux textes pour aujourd'hui. Le premier est la présentation d'un de mes personnages préférés. Le second va vous en apprendre un peu plus sur le mystérieux Cercle duCygne Noir que j'ai mentionné dans l'historique de Luane Balfatéus. Bonne lecture.

SHAMGARA LA DEVOTE

Shamgara la dévote était la fille de la grande sorcière Wiisterbloock. Elle rejoignit l’ordre des sorcières vouées à Khaine créé par sa mère et Hellebron. Tout comme sa mère, elle prouva être une sorcière puissante et redoutable. Un jour, elle rencontra la sorcière rebelle Talahakan la grise avec laquelle elle devenu ami. C’est elle, qui permit à Talahakan la grise de rentrer dans l’ordre dirigé par sa mère.
Cependant Talahakan la grise rattrapa très rapidement le niveau de magie de Shamgara. Désormais, Shamgara considérait Talahakan, non plus comme sa meilleure amie, mais comme sa rivale. En effet, il était depuis longtemps convenu que c’était Shamgara qui devait succeder à sa mère à la tête de l’ordre mais la puissance de Talahakan la grise revenait tout remettre en cause. Les rapports entre Shamgara et Talahakan la grise se dégradèrent au fur et à mesure que la puissance de cette dernière augmentait. L’affrontement devenu inévitable et un duel magique éclata entre elles. Shamgara le perdit. Ce fut un jour terrible pour la sorcière. Sa chute était désormais inévitable, elle commença déjà à perdre de l’influence sur les autres sorcières.
Elle devait très rapidement augmentait sa puissance si elle voulait retrouver sa place au sein de l’ordre. Elle commit alors le sacrilège ultime pour l’ordre ; elle rencontra en secret un prince démon de Slaanesh pour lui arracher ses secrets alors qu’elle était en mission dans les désolations du chaos. Elle sombra de plus en plus sous l’influence du prince au fur et à mesure qu’il lui révélait ses secrets.
A son retour de mission, elle déclara un nouveau défi contre Talahakan la grise en étant sûr, cette fois ci, de vaincre. Mais Talahakan avait encore progressée, et, dans ses derniers retranchements, Shamgara du faire appelle à la puissance du chaos pour vaincre sa rivale. Alors qu’elle avait vaincu, elle fut exilée pour avoir utilisé la magie de Slaanesh.
Quelques jours plus tard, elle fut capturée par des agents de Morathi qui cherchaient des infos sur l’ordre de Wiisterbloock et ses objectifs. Elle n’hésita pas une seconde à trahir ses anciennes complices et révéla tous ce qu’elle savait aux agents de Morathi. C’est donc elle, qui permit à Morathi de trouver la base secrète de l’ordre et de mener l’assaut qui entraina presque l’extinction de l’ordre.
Après ces terribles événements, elle s’abandonna de plus en plus au culte de Slaanesh et gagna de l’influence au sein de la cour de Naggarond. Elle fut bientôt, l’une des sorcières favorites de Morathi.

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- Qui sont-ils, père ? interrogea Tolak.
- Le Cercle du Cygne Noir est une sorte de société secrète rassemblant plusieurs grands seigneurs très influents à la cour de Naggarond. Leurs véritables intentions me sont encore obscures mais ils semblent être fidèles à la couronne. Certains membres lui sont effectivement fideles, mais, pour les autres, ce n’est qu’une fidélité de façade. Ils sont dans le cercle pour leurs propres intérêts. Ils semblent aussi s’intéresser de très près à notre cité ce qui explique mon retour. Beaucoup de leurs membres sont des slaaneshi ou des supposés slaaneshi. C’est pourquoi, nous devons les frapper les premier si nous voulons obtenir la victoire finale. J’ai découvert quelques uns de ces membres mais je suis loin de les connaitre tous.
- Chiens pourris de slaaneshi, pesta Jornaf. Il va falloir qu’on les élimine les uns après les autres.
- Oui, par qui commence t’on ? demanda Talahakan la grise.
- Nous commenceront surement par la honte à notre sang. J’ai découvert que Luane les avait rejoints.
- Quoi, s’indigna Tolak, quelle raclure celui là !
- Mais ce n’est pas tout ce que j’ai à vous révéler. Ce n’est pas sûr mais le seigneur York pourrait être lié de près ou de loin à cette organisation. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai découvert l’existence du cercle. En effet, quand j’étais à la tête des dagues pourpres et que j’ai réclamé légitimement le trône de la cité à Malékith, York a eu du soutient à la cour pour me le ravir. J’ai découvert le nom de ce soutien. Il s’agit du dynaste Alralith Lyacarus.
- Fait-il parti de l’ordre ? Qu’est-il devenu ? interrogèrent ensemble Talahakan et Tolak.
- Eh bien il semble qu’il a été assassiné par son propre fils dit-on. Je ne sais pas, si, lui faisait parti du Cercle du Cygne Noir, mais je suis certain que son fils en fait parti. Il s’agit du jeune dynaste Syldarath l’impétueux.
- Syldarath l’impétueux ? Pourquoi ce nom me dit quelque chose ? Demanda Talahakan la grise.
Il fait parti du culte de Slaanesh. Il est l’un des amants de la sorcière suprême Shamgara la dévote qui, elle-même fait parti du cercle !
- Quoi cette traitresse de chienne aussi ! J’aurais au moins enfin l’occasion de lui arracher ses yeux, pensa Talahakan la grise.
- Connais-tu d’autres membres ? demanda Tolak. Et qu’en est-il de leur chef ?
- Je ne sais pas grand-chose de leur chef. D’ailleurs il me semble qu’eux aussi ne savent pas grand-chose. Je sais juste qu’il se fait appelé le Cygne Noir. Seuls certains privilégiés au sein du cercle connaissent sa véritable identité. Je ne sais pas non plus combien de membres composent ce cercle. Enfin, la dernière chose que je peux vous dire est que le seigneur Jul faisait lui aussi parti du cercle. Mais nous n’aurons pas à s’occuper de lui car les asurs se sont déjà occupé de son cas.
- Pour une fois qu’ils servent à quelques choses ceux là, ironisa Jornaf.

mais c'est pas mal du tout ça ! La suite la suite !

Citation :

Le texte avec le commandeur haut-elfe bloqué dans le bastion et le journal de bord je trouve ça assez original. Les deux seigneur elfe noir qui se battent pour controler la cité c'est plutôt sympa.

Tout cela me rappelle un certain film avec une certaine mine avec des certains gobelins et avec des certains nains (défunts) .

Itzi-Bitzi a écrit:

mais c'est pas mal du tout ça ! La suite la suite !

Merci, merci, ravi que ça plaise.

Itzi-Bitzi a écrit:

Tout cela me rappelle un certain film avec une certaine mine avec des certains gobelins et avec des certains nains (défunts) .

Lol, t'as trouvé ma source d'inspiration pour ce texte.

Bah, je vais pas t'en vouloir, après tout moi aussi j'ai fait un truc comment toi pour écrire, n'est-ce pas gobeur ?

Le prochain texte je préfère le mettre sur deux jours. Je reviens sur un événement déjà écrit dans un texte précédent pour montrer le point de vue d'un autre personnage.


JOURNAL D’UN ASSASSIN : Extrait 1


17 mai : Nous embarquons enfin pour notre mission. Grâce au maître, Minith et moi avons réussi à embarqués sur la seconde arche du grand squale. C’était vraiment utile de s’être tout ce temps fait passer pour des soldats fideles de York. Et dire que ce crétin ne se doutait de rien. Même pas de mes véritables talents. Lui qui me traiter tout le temps d’incapable charogne. J’aurais pu l’assassiner des centaines de fois, mais ça n’aurait pas servi les intérêts de notre cercle. York, cet idiot, croit vraiment que c’est lui qui tire les ficelles. Je me ris de sa stupidité.
Nous mettons le cap vers le sud-ouest selon les ordres du grand squale.

18 mai : Nous nous rapprochons de plus en plus de notre objectif. Cela ne fait plus aucun doute, il est là ! A Anchop. Nous avons longtemps cherché sa trace. Cette fois, nous sommes proches du but. Keith et York ont chacun leur petit plan de prévu mais aucun des deux ne se doutent du véritable objectif de ce voyage. J’ai hâte qu’on le trouve enfin et que toute cette histoire soit finit. Je pourrais enfin faire saigner ce gueux de York.

19 mai : Le grand squale Keith Balfatéus commence à devenir très agaçant. Il se prend pour un grand chef et nous pour ses esclaves mais il est loin d’avoir autant de sang noble que Minith. En tout cas c’est ce que ce dernier n’arrête pas de répéter. Je ne suis pas sûr que cela soit exact. Je suis au moins d’accord sur un point avec Minith : encore un, à qui j’aimerais faire gouter la douce saveur de ma lame. Pourquoi doit-on toujours obéir à des chiens galeux. Enfin, bon, c’est la volonté de notre maître. Je ne souhaite surtout pas de le décevoir. Vivement que le grand squale soit mort. Dommage que ce ne soit pas à moi de m’occuper de son cas.

20 mai : Sur Courroux Infernal, les corsaires des dagues pourpres se moquent des légendes qui entourent les terres perdues de Nehekara. Ils ignorent donc ce qui les attend. Et eux qui se vantent d’être l’armée de corsaires la plus puissante de Naggaroth. Ils me font bien rire. Ils risquent d’être surpris par ce qu’ils vont découvrir. Keith ignore que beaucoup de ses elfes sont en fait de notre côté. Il ignore même l’existence du Cercle. Ce crétin ne voit pas plus loin que le bout de son nez, enfermé qu’il est dans ses querelles avec York. D’ailleurs ce dernier n’est pas mieux. Il pense agir de concert avec notre maître mais il n’a pas encore compris qu’il n’est seulement qu’un pion. D’ailleurs, nous sommes tous des pions. Peu importe notre allégeance, nous servons tous d’outils. Contrairement aux autres, moi j’en ai conscience et je suis près à remplir mon rôle. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’à la fin, je serais l’un des rares à survivre.

1 juin : Je n’ai pas pu écrire pendant plusieurs jours car j’ai été très occupé par les préparatifs. Nous l’avons enfin aperçu : la côte. Elle n’a pas changée depuis mes précédents voyages à Nehekara. Toujours aussi sinistre et silencieuse. Rien ne peut laisser présager les armées qui s’apprêtent à se lever. Comme prévu, du haut de son arche Fureur divine, le grand squale envoie ses ombres dirigées par Melek partir en éclaireur.
Je suis pris par un frisson d’excitation. Tant d’année de quête frénétique sont sur le point de se finir dans les prochains jours. J’ai hâte d’être au combat. D’ailleurs je n’ai pas pu m’empêcher d’égorger deux corsaires qui se moquaient de nous. Remarque, ils l’avaient bien cherché.

3 juin : C’est aujourd’hui que nous prenons les choses en mains. Nous avons assez attendu. Le grand squale a éloigné ses deux arches noires de la côte. C’est le moment rêvé pour attaquer et s’emparer de Courroux Infernal. Minith a précisé qu’il faudrait attendre la tombée de la nuit avant d’agir. Nous sommes tous près. J’imagine la tête que fera le grand squale quand il s’apercevra demain matin que sa seconde arche a disparu. Dommage que je ne sois pas là pour admirer le spectacle. En tout cas je suis sûr qu’il va entrer dans une rage folle. Bon je dois vous laisser, les sorcières vont bientôt faire tomber le brouillard.

4 juin : Et voilà, tous s’est passé comme prévu. Les dagues pourpres ont été tellement surpris et désorganisés que ça a été facile de les soumettre. Faut dire, je me suis occupé de quasiment tous leurs squales. J’ai fini la bataille ma tunique recouverte de sang. J’avais oublié la sensation d’extase que l’on ressentait après un combat. Je me sens beaucoup mieux. Les choses sont cependant, loin d’être finies. Il nous reste encore plusieurs batailles à accomplir. Minith a maintenant, le contrôle total de Courroux Infernale. Un sourire s’est dessiné sur ses lèvres. C’est vrai que ces agréables de ne plus suivre les ordres de ce parvenu de Keith Balfatéus. Nous avons balancé les derniers résistants des dagues pourpres par-dessus bord. Qu’elle beau spectacle de voir les wyrms et autres créatures marines se jeter sur ces misérables.

5 juin : Nous sommes de retour sur la côte. Cette fois, ça y est, nous allons enfin pouvoir le récupérer. Minith mènera l’assaut contre la cité d’Anchop. Malheureusement je ne participerais pas aux combats. J’ai une autre mission à remplir.

Voilà, mission accomplie. J’ai rencontré Melek (enfin, je devrais dire Lamefurtive mon apprenti) au point de rendez-vous prévu. Je lui ai confirmé que tout se passait comme prévu et qu’il n’y avait rien à changer au plan. Il va donc retourner sur l’arche Fureur Divine et relater à Keith notre attaque de la cité d’Anchop. Je suis de retour sur l’arche et j’attends les nouvelles de Minith. Il sera bientôt de retour avec ce que nous sommes venu chercher. Je suis impatient de le voir de mes yeux, après toute ces années de recherche nous l’aurons enfin récupérer. Peut-être que Minith a déjà mis la main dessus.

Si j’écris une troisième fois dans ce journal, c’est pour exprimer toute ma rage et ma déception au retour de Minith. Ce n’est pas que la bataille se soit mal déroulée, au contraire Minith s’en est sorti très brillement victorieux. La véritable raison de ma colère c’est qu’il n’y était pas. Comment cela peut-il être possible.
Cependant, tout n’est pas perdu. Minith et Kzarzia ont découvert un parchemin qui le mentionne. Kzarzia s’est lancé dans la traduction du texte mais cela demandera beaucoup de temps. En attendant, Minith a ordonné que la suite des opérations ne change pas de ce qui était prévu. Je suis bien d’accord avec lui. Notre maître m’a dit de m’assurer que tout se passe comme attendu. La seule différence c’est que nous n’avons pas encore mis la main dessus. Nous en sommes juste de plus en plus proches. C’est frustrant mais nous devons faire avec. Moi qui pensais que ça en serait bientôt fini de cette quête, j’avais tort. Enfin bref, ce n’est pas le moment de se laisser abattre comme l’aurait fait de minables asurs. Je suis un druchii, un vrai, et un assassin d’autant plus.
Minith, dit qu’il a bien laissé l’étendard des dagues pourpres sur le champ de bataille afin d’attirer la fureur des dirigeants d’Anchop sur Keith. Nous savons qu’Anchop faisait autrefois parti d’une coalition de cité portuaire et qu’elle pourra ainsi réunir une flotte non-négligeable et s’attaquer au grand squale. C’est le seigneur York qui va être content, il va être enfin débarrassé de son rival. Mais ce n’est pas pour lui que nous le faisons, c’est pour notre véritable maître. En effet, Keith, malgré son ignorance des véritables enjeux, a été plus qu’une gêne pour notre Cercle et il est temps qu’il disparaisse enfin.

7 juin : Nous apercevons déjà les premiers navires nehekariens tandis que nous nous rendons à notre prochain lieu de rendez-vous. Ils ne sont cependant pas encore assez nombreux pour tenter une attaque, ils doivent encore réunir plus de vaisseaux. Cela est très bien, ça nous laisse du temps pour la suite des opérations. Le grand squale et son arche Fureur Divine sont surement déjà lancer à notre poursuite. Nous ne devons pas trainer.

8 juin : Nous avons rejoint la zone de rendez-vous et avons rencontré nos alliés : les guerriers du chaos de la tribu des helnes. Une grande partie d’entres-eux sont montés à bord afin de compléter nos effectifs. L’autre partie et rester sur terre. Ils doivent nous servir de guide et nous mener moi, Kzarzia et une cinquantaine de druchiis un peu plus au nord où nous embarquerons en direction de Naggaroth avec le parchemin. Kzarzia n’a pas beaucoup progressé dans la traduction. Le texte s’avère plus ardue qu’il ne l’avait imaginé mais il est sûr qu’il indique le véritable emplacement de ce que nous cherchons. Je l’espère en tout cas.
J’ai eu une conversation des plus étrange cette nuit avec Minith, peu avant que nous attenions la côte. Il s’est en quelque sorte confier à moi. Je n’aurais jamais imaginé qu’il pouvait être aussi faible. Cet idiot espérait obtenir une place aux côtés de son père au sein du Cercle du Cygne Noir. Hors j’ignorais que son père en faisait parti. Devant ma surprise, il m’a révélé qu’en fait son véritable père était le seigneur Nyraldice. J’ai été vraiment abasourdi d’apprendre cette nouvelle, il est en fait le fils bâtard de notre maître. Apparemment, sa mère était une esclave. Nyraldice, qui devait avoir honte de son fils, l’a alors confié à un de ses nobles subordonnés pour qu’il l’élève comme son propre fils. Je comprends mieux, maintenant, pourquoi Minith affirmait avoir plus de sang noble que Keith. Voilà aussi ce qui explique son allégeance totale envers Nyraldice et le cercle. Il cherchait juste à prouver sa valeur à son vrai père et obtenir sa reconnaissance en entrant dans le Cercle. Si j’avais un cœur, je serais presque triste pour Minith quand je sais quel sort lui a réservé son père. En effet, Minith s’attend à semer l’arche de Keith et à le laisser combattre seul la flotte des rois des tombes. Ce qu’il n’a pas compris, c’est que cette flotte ne suis pas Keith et l’arche Fureur Divine mais bien celle qui a attaqué Anchop, c'est-à-dire Courroux Infernal. Minith sert juste à appâter le grand squale. De plus, bien qu’elle soit puissante, la flotte nehekarienne est incapable de s’en prendre à une imposante arche noire. Mon apprenti, Lamefurtive, alias Melek, a guidé l’arche Fureur Divine pour qu’elle rattrape Courroux Infernale. L’affrontement entre les deux arches les affaiblira assez afin de permettre aux morts-vivants de les attaquer. Quand la situation sera propice, Lamefurtive mettra le feu à Fureur Divine, pas loin de leur réserve de poudre noire volée aux nains. De cette façon, Nyraldice, mon maître sera débarrasser à la fois de Minith et de Keith selon ses désirs.

9 juin : L’affrontement entre les deux arches noires doit avoir eu lieu aujourd’hui. Il était prévu que Lamefurtive amène Fureur Divine en contact de Courroux Infernal peu de temps après que nous ayons rencontré nos alliés du chaos. Peu importe, le vainqueur de cet affrontement, il ne fera pas long feu contre la flotte rois des tombes. Surtout avec les sabotages de Lamefurtive. Je repense à Minith et à ce qu’il m’a confié la dernière fois. J’ai comme un vague sentiment de remord pour lui. Je crois que je l’appréciais bien plus que ce que je mettais imaginé. Enfin bon, je dois chasser cette idée de ma tête. Ce n’est pas digne d’un assassin.
Nous avons pris la route avec nos guides chaotiques. Ils sont environ deux cents pour nous escorter. Arkal, celui qui semble être leur chef, ne m’inspire pas confiance. Il a le regard perfide d’un druchii et je crois qu’il nous cache quelque chose. Kzarzia, partage mon sentiment. Je devrais peut-être éliminer Arkal pendant qu’il en est encore temps.

Le dernier texte est selon moi, probablement le meilleur depuis le début.
Il y a pas mal d'éléments interessants:
- des révélations (la disparition du grand squale n'était pas dû aux manigances de York)
- des mystères (que cherchaient-ils dans la cité d'Anchop)
- des magouilles à gogo (York et Keith qui se font tous les deux doubler, Minith qui pense être reconnu par son père mais qui sert juste d'appât)
- un peu de psychologie (notemment quand l'assassin reconnait n'être qu'un pion)
Et au fait, moi aussi j'ai été "presque triste" pour Minith. Le pauvre a été sacrifié par son père qui en avait rien à foutre de lui.

A partir de là, les prochains textes font se dérouler sur deux axes chronologiques différents. Le premier conerne la suite des aventures de l'assassin. Le second axe se déroule chronologiquement après les aventures de l'assassin et se concentre plus sur quelques uns des membres du Cercle du Cygne Noir.


JOURNAL D'UN ASSASSIN : Extrait 1 bis.


Jour 1 : J’ignore quelle date on est. A la suite des derniers événements, j’ai été inconscient plusieurs heures ou plusieurs jours je ne sais plus. On nous a ensuite traîné de force, moi et les survivants, sur une longue distance. Avec les épais nuages qui recouvraient le soleil, je n’ai pas pu faire la différence entre le jour et la nuit. J’ai donc très vite perdu le compte des jours. Là je suis enfermé dans une cellule microscopique après une journée des plus harassantes. Je me suis cependant réfugié dans un coin pour écrire ces quelques lignes. Ils n’ont pas l’air d’avoir trouvé mon journal dans ma tunique. Je ressens comme une satisfaction intense, comme si je leur en étais reconnaissant. J’ignore pourquoi j’éprouve encore le besoin d’écrire sur ce journal. Peut-être pour m’éclaircir les idées sur tout ce qu’il s’est passé depuis mon départ de Courroux Infernale. Enfin bref, je m’égare. Reprenons :
Comme je m’y attendais, Arkal n’était pas digne de confiance. Il nous a mené tout droit dans un piège et a réclamé que nous lui remettions le parchemin d’Anchop. S’en est suivi un combat où nous étions plus que désavantagés. Je savais que j’aurais du l’éliminer plus tôt. Mes camarades et moi étions décidés à vendre chèrement notre peau et c’est ce que nous avons fait. J’ai vu moi-même Kzarzia tombé au combat après un coup donné par Arkal. Je me suis ensuite jeté sur lui mais il était bien trop fort. Il a pris l’avantage sur moi très rapidement. Ma rapidité me permettait seulement d’éviter des coups qui m’auraient étés fatals. Bien qu’il en soit, c’était loin d’être suffisant et j’ai finit le combat inconscient. C’est à ce moment là qu’Arkal a du s’emparer du parchemin.
A mon réveil, j’étais traîné dans une cage sur un chariot avec quelques autres druchiis et des guerriers du chaos. Plusieurs autres chariots de prisonniers voyageaient avec nous et tous étaient tirés par des squelettes de chevaux. J’avais donc été capturé par une armée de mort-vivant. J’ai cru au début qu’il faisait parti de la cité d’Anchop mais j’ai très vite compris que ce n’étais pas le cas car les armures ne correspondait pas. Cela devait donc être l’armée d’un vampire ou d’un nécromancien.
Un de mes camarades druchiis m’a expliqué qu’une armée mort-vivante nous a attaqués alors qu’Arkal s’apprêtait à me donner le coup de grâce. Je fus satisfait de savoir qu’Arkal avait été tué mais moins satisfait quand j’ai appris qu’un des nécromanciens de l’armée lui avait pris le parchemin qu’il m’avait dérobé. Apparemment il y avait jeté un œil curieux avant de le ranger dans sa tunique. Après leur victoire, les morts-vivants ont enfermés tous les survivants dans les chariots et ont repris la route.
Après une longue route où je me remis à peine de mes blessures, ils nous ont fait pénétrer dans une immense grotte sous la montagne. Ils nous ont donnés des outils et nous ont mis tout de suite au travail.
Et voilà, c’est après cette première journée dans la peau d’un esclave que je vous écris.

Jour 9 : J’ai été trop épuisé pour écrire ces derniers jours. Chaque jour, c’est le même rituel : ils nous réveillent avant l’aube, nous nourrissent à peine et nous font travailler jusqu’à tard le soir avant de nous enfermé de nouveaux dans notre cage. Plusieurs de mes camarades sont déjà morts des suites de ce traitement. Le plus horrible, c’est qu’une fois mort, ils se relèvent et continuent le travail. Cependant, il ne faut pas se laisser abattre. Je suis sûr qu’une armée druchii est déjà à ma recherche. Lamefurtive, qui est sûrement en vie, a du aussi déjà lancer les recherches de son côté.
En attendant, j’ai pu récolter quelques informations sur l’armée ennemie. Premièrement, il semblerait que le chef de cette armée soit un comte vampire du nom de Van Helster. Bizarrement ce nom me dit quelque chose mais impossible de me rappeler quoi. Ensuite, tous portent à croire que nous lui construisons une forteresse sous la montagne et que la situation presse. En effet, les nécromanciens qui dirigent les squelettes semblent nerveux et impatients. J’en déduis donc que l’attaque que nous avons subie n’avait que seul but d’obtenir plus de main d’œuvre morte ou vivante, donc aucun rapport avec le parchemin d’Anchop et ce que recherche mon maître.

Jour 12 : Aujourd’hui, on m’a envoyé sur un autre chantier. Je pense donc savoir la menace qui plane sur la forteresse du vampire. En effet, la montagne qui nous abrite regorge de malepierre. C’est le genre de minerai qui attire tout un flot de vermine. En particulier un genre bien particulier de vermines : les skavens. Beaucoup d’elfes ignorent leur existence car les rats cachent bien leur présence. Ce n’est pas le cas pour le Cercle du Cygne Noir. En effet, j’ai entendu parler que le cercle avait jadis eu des relations avec un clan skaven originaire de Naggaroth du nom de Scorbat.

Jour 47 : La forteresse du vampire a reçu une première attaque aujourd’hui. Comme je le pensais, c’était bien un clan skaven l’ennemi. J’ai entendu dire qu’il porterait le doux nom évocateur de « Cul-de-poule ». C’est un nom bizarre, même pour un clan skaven. Ils n’ont pas fait beaucoup de dégât et ont été facilement repoussé. Mais je suis sûr que beaucoup d’autres assauts suivront. Ils ont dû juste se faire une première idée de la défense de la forteresse avec ce raid.

Jour 112 : Je n’ai plus vraiment le temps d’écrire sur ce journal et j’ignore encore pourquoi il m’arrive encore d’y écrire quelque chose. Voilà déjà 65 jours d’écoulés depuis le premier raid des « Cul-de-poule » (décidément je ne me ferrais jamais à ce nom !) Ma vie est maintenant rythmée par les travaux imposés par les nécromanciens et les attaques incessantes du clan skaven au nom plus qu’improbable. Il ne me laisse pas une seconde de répit. J’ai déjà songé à m’évader et est prévu plusieurs scénarii pour y parvenir sans jamais les mettre en pratique. Hors de question que je parte sans avoir récupérer le parchemin d’Anchop. Il faut que je retrouve sa trace.

Jour 346 : Des skavens ont débarqués la nuit, ont ouvert nos cellules et se sont jetés sur nous pour nous dévorer. Apparemment, il se cachait depuis plusieurs semaines dans les tunnels et, mourants de faim, ils s’en sont pris à la seul nourriture présente dans la montagne : les esclaves. Les derniers de mes camarades druchii et de nos guides du chaos ont ainsi été tués. Je suis le seul survivant. Bien qu’affaiblit, j’ai réussi à vaincre la vermine. J’ai profité de l’occasion pour m’échapper et remettre la main sur le Parchemin d’Anchop. Pourvu que ces gredins ne l’aient pas détruit. Voilà, je vais laisser ce journal dans ce coin en sécurité. Je le reprendrai quand j’aurais récupérer le fameux document. Je vais maintenant user de mes compétences d’assassin pour m’introduire dans la salle personnelle du vampire Van Helster.

???: Voilà, j’ai récupérer le journal et je me retrouve de nouveau dans cette cellule que je maudis. Il y a de nouveau prisonnier. Deux skavens que j’ai déjà éliminés après qu’il est tenté de me mordre le mollet et des humains surement originaires de l’empire.
Comme je l’ai déjà dit auparavant, j’ignore pourquoi j’écris encore dans ce journal. Peut-être parce que c’est véritablement la seule chose que je considère comme m’étant personnelle. Ce journal me définit, il est une partie de mon identité. Je sais que c’est assez étrange.
Beaucoup de chose se sont passé depuis la dernière fois que j’y ai écris.
Je l’avais trouvé, le parchemin ! Mais le vampire a débarqué et m’a mis hors d’état de nuire. Lui et son second, m’ont enfermé après dans une salle où ils ont voulu m’interroger sur le document avec l’aide d’un druchii qui leur servait d’interprète.
Au début, je ne leur ai rien révélé malgré la torture. J’ai tenu comme ça peut-être des semaines, voir plus encore. Je n’ai aucune idée de combien de temps cela a duré mais ça m’a semblé durer une éternité. Ensuite j’ai commencé à prétendre vouloir parler mais je leur ai menti sur la véritable importance du document. Ils m’ont ensuite laisser un temps de répit et sont revenus furieux. Comme prévus, ils avaient devinés que je leur avais menti. Alors ils m’ont de nouveau torturé pendant très longtemps et c’est là que je leur ai donné un nouveau mensonge bien plus crédible. Ils étaient sûrs, cette fois, de ma sincérité et j’ai pu ainsi gagner plus de temps. Mais malheureusement, ils ont découvert ma supercherie et sont revenus me torturer. Cette fois, je n’ai pas réussi à résister et j’ai lâché son nom dans un soupir à moitié inconscient.
Ils ont eut l’air bien surpris de mon aveu, voir abasourdis. Les deux vampires ont par la suite discutés entre eux mais ce qu’ils ignoraient, c’est que je comprenais leur langue. Malgré mon état de semi-conscience, j’ai entendu qu’ils mentionnaient le nom de Kar Argond.
Ils m’ont ensuite laissé seule dans mon cachot pendant plusieurs années sans me tenir au courant. Parfois j’entendais le bruit d’affrontements terribles surement contre les skavens.
Quand ils sont revenus pour savoir si j’avais plus de détails sur le document je leur ai avoué que notre traducteur avait été tué par les guerriers du chaos et qu’il n’avait pas beaucoup progressé. Ils m’ont dit qu’ils avaient cherchés plusieurs traducteurs mais qu’ils n’avaient jamais réussi à le traduire. Ils avaient tentés en premier de capturer un roi des tombes du nom d’Akanathkâ mais ce dernier leur avait échappé. Ensuite ils ont capturés un célèbre archéologue impérial et après plusieurs menaces, l’avaient convaincus de traduire le document. Quand ce dernier a compris de quoi parlait le document, il a préféré mettre fin à ces jours. Ils n’avaient donc, tout ce temps pas pu avancer sur la traduction.
Alors, une idée ma traversée la tête ; je leur ai proposé de traduire le document pour eux. Je ne connais pas l’écriture nehekarienne (juste les bases que m’a enseigné Kzarzia), en revanche je connais assez bien leur parlé. Il me serait possible, avec du temps, dans proposer une traduction. Méfiants, ils ont préférés me renvoyés dans mon ancienne cellule d’où je vous écris maintenant.

??? : Cela fait une semaine que je suis revenu dans mon ancien cachot et jusqu’à maintenant j’avais retrouvé ma vie d’avant : c'est-à-dire l’esclavage et les guerres skavens. Mais les vampires ont cédés et n’ont pas eu d’autre choix que de me confier la traduction. J’ai travaillé avec le druchii qui avait participé à mon interrogatoire. Apparemment, il est originaire des dagues pourpres et se nomme Khaled. Comme le monde est petit. En revanche, je ne lui ai pas révélé ma véritable identité. Il me prend toujours pour un simple soldat bien qu’il se demande comment un simple soldat puisse parler le nehekarien. Se doute-t-il que je suis en fait un assassin ? Je l’ignore et il vaut mieux rester discret sur le sujet. La discrétion est la base de la survie d’un assassin. Voilà, je vais enfin pourvoir tenter de savoir ce que dit le parchemin et quand j’aurais enfin la réponse, je le détruirais et m’échapperais.

??? : Voilà plus d’une centaine de jours que nous nous sommes, Khaled et moi, lancés dans la traduction et nous avons à peine progressé dans la traduction mais nous commençons un peu à comprendre comment fonctionnent les constructions grammaticale et syntaxique particulières de cette langue.
Je sens que Khaled sait bien plus de choses qu’il ne veut bien l’avouer. Il faut que je gagne sa confiance et lui tirer les informations du nez. Cela pourrait être vital. Bien qu’un druchii ne fasse pas confiance facilement, les conditions particulières qui nous réunissent pourraient jouer en ma faveur.

??? : Après plusieurs dizaines d’années, nous avons presqu’entièrement traduits des informations. J’ai convaincus Khaled de ne pas révéler certaines informations aux vampires. De plus, il m’a enfin avoué ce qu’il savait. Apparemment Van Helster et son second ont parlé d’une bague ayant appartenu au chef vampire et qui serait caché dans les tunnels de Kar Argond. Cet anneau aurait un lien avec l’objet de ma quête : le calice des supplices. Je ne peu pas croire que j’ai retrouvé la trace d’un autre objet servant au rituel.

??? : Je l’ai enfin, le nom de la cité où se cache le calice des supplices. Il s’agit de la cité d’Akhetib. Le document ne dit pas exactement que l’objet tant recherché se trouve là bas, mais il parle d’un culte de Slaanesh qui s’y était discrètement développé jadis. Le texte dit aussi que leurs membres utilisaient le calice des supplices pendant leurs cérémonies. Je peux enfin penser à m’échapper et je sais déjà comment. Je vais attendre la confusion apportée par la prochaine attaque des skavens du clan Cul-de-poule (ça y est, je crois que je commence à me faire à ce nom) et utilisé un de leur tunnel secret que j’ai repéré pour m’enfuir. Mais avant, je détruirais le parchemin d’Anchop et tuerais Khaled qui en sait beaucoup trop.

Lol, ça doit lui faire les pieds au druchii d'être le pauvre esclave torturé pour une fois!

L’elfe courrait dans les rues étroites et déserte de Naggarond. Il n’arrêtait pas de lancer des regards apeurés au dessus de son épaule. La lune brillait haut dans le ciel malgré quelques nuages qui venaient obscurcir sa lumière. Cela faisait déjà plusieurs minutes qu’ils fuyaient et déjà il commençait à ressentir les premiers effets de la fatigue. Ce n’était pas bon, il le savait. Il regrettait à présent de ne pas avoir fait plus d’exercices chaque jour. D’un coup, une ombre passa au dessus de lui. Cela lui donna plus de force et l’elfe accéléra. Il savait quelle était cette ombre. L’image d’un rapace chassant une proie lui vint en tête. Il avait toujours aimait voir un tel spectacle ; rapide et brutal comme il aimait, mais aujourd’hui il était la proie et il n’avait plus du tout envie de rire. Il tourna dans une ruelle sombre et étroite et s’y terra quelques instants pour reprendre son souffle. Il tendit l’oreille pour voir si le danger s’était éloigné. Plus aucun bruit, mais bizarrement cela ne le rassura pas. Il ne pourrait pas rester là toute la nuit, il fallait à tout prix qu’il rejoigne le palais de son maître. C’était son unique chance. Il observa les alentours de la ruelle et ne vis personne. Il cru un instant que le danger était écarté et qu’il avait semé son poursuivant alors il se remit en route et quitta cette ruelle si sécurisante. Il regretta vite son choix quand il le vit surgir sur lui. C’était trop tard, il ne pouvait plus échapper à l’immense dragon noir.
La bête fut sur lui en moins de temps qu’il en fut à l’elfe pour réagir. Elle le saisit avec ses pattes griffues puis s’envola au dessus des habitations curieusement calmes de la ville. Seuls quelques cris vinrent perturber la tranquillité de la cité, un noble druchii s’amusait à battre à mort une de ses esclaves humaines. A ceci, vint s’ajouter les exclamations d’une patrouille qui avait aperçu le dragon. Le dragon vola quelques minutes avec sa proie toujours enfermées entre ses griffes. Il se dirigeait vers les quartiers limitrophes de la cité tandis qu’on voyait les lumières de la haute tour du roi-sorcier illuminés la sinistre pierre noire qui composait la tour. Il atterri dans l’un des quartiers les plus malfamés de Naggarond. Ici, tout était moins calme. A quelques rues de là, une bagarre avait éclaté dans un des bars miteux de la ville. Ailleurs, deux bandes rivales de brigands étaient en train de régler leurs comptes dans le sang. Le dragon déposa sa proie sur le sol rougi de sang aux pieds de son maître. Plusieurs charognards furent surpris et abandonnèrent une carcasse d’un elfe dont il ne restait plus assez de chair pour permettre de l’identifié.
- Pitié, pitié, fit l’elfe
- Pitié ? Tu oses me demander ma pitié ? A moi, un fier druchii qui ne connait pas ce genre de…hum, voyons dire, d’arguments ! Ce n’est pas ça qui va te sauver la vie Eucalys. Je ne connais pas la pitié mais je pourrais me montrer peut-être indulgent si tu me dis ce que je veux savoir.
- Seigneur Kilath, je ne peux rien dire. S’ils apprennent que je vous ai parlé, ils me tueront.
- Et si tu ne parles pas, c’est moi qui te tuerai. Si j’étais toi, je ferais le choix de vivre le plus longtemps possible. Et puis, c’est à toi de s’assurer qu’ils n’apprennent jamais ce que tu vas me raconter.
- Pitié, s’il vous plait, fit l’elfe en gémissant.
- Cela suffit sale chien, fit le maître du dragon en frappant l’elfe à ses pieds, tu vas me dire ce que tu sais où je vais t’offrir une mort bien moins douce que tout ce que tes maîtres pourraient t’offrir. Crois-moi, depuis un certain temps j’ai découvert des tas façon de tuer bien plus divertissantes que tout ce que tu peux imaginer. On peut dire, que grâce à Khaine, je suis devenu un expert dans l’art du meurtre. Je n’ai rien à envier au plus cruel des assassins !
- Qu’est-ce que…, commença l’elfe hésitant, qu’est-ce que vous voulez savoir ?
- Ne me fait pas perdre mon temps sale bâtard, tu sais très bien ce que je veux savoir ! lança-t-il en sortant sa lame de son fourreau.
- D’accord, d’accord, je vais vous le dire. C’est le seigneur Alralith Lyacarus, c’est lui qui lui a apporté son soutient.
- Pourquoi un si puissant dynaste comme Lyacarus voudrait voir un incapable comme York à la tête d’une si puissante cité coloniale ?
- Parce que, peut-être que York n’est pas si incapable que ce que vous prétendez.
Le dompteur de dragon s’énerva et avec sa botte écrasa la tête de l’elfe dans la boue.
- Ne te fout pas de moi. York est un incapable, tu m’entends, UN INCAPABLE !!!
- Oui, oui, je vous crois, dit l’elfe tout en s’étouffant.
- Bien reprenons, reprit Kilath en desserrant son étreinte. Alors pourquoi cet étrange soutien ?
- C’est ce qu’ils voulaient. C’est eux qu’ils l’ont décidé.
- Et ce « ils » que tu désignes est censé concernés qui ?
- Ceux du Cercle du Cygne Noir, seigneur.
- Le Cercle du Cygne Noir, répéta le maître du dragon intrigué. Qu’est-ce-que tu me racontes là ? Gare à toi si tu me mènes en bateau.
- Je vous jure que c’est vrai. J’ai entendu son fils Syldarath en parler tandis que je l’espionnais. C’est eux qui décident, c’est eux qui ont préférés York.
- Et pourquoi lui ? Qu’est ce qu’ils veulent exactement.
- Apparemment, ils avaient besoin d’une base dans la région. Et York se montrait plus serviable que ce crétin de grand squale.
Instinctivement, la botte du maître du dragon enfonça un peu plus la tête de l’elfe dans la boue.
- Alors c’est juste pour cela ? Ils ont choisit York parce qu’ils n’auraient jamais pu acheter le grand squale !
- Oui seigneur, d’après ce que Syldarath disait à son collègue, Keith Balfatéus les gênait plus qu’autre chose. C’est d’ailleurs pour ça qu’ils s’en sont débarrassés.
- Débarrasser ? Qu’est ce que tu veux dire par ça ? Ce sont les manigances de York qui ont signés la fin du maître des dagues pourpres.
- Je n’en sais rien, c’est ce que Syldarath a affirmé à l’autre dynaste.
- Et de quoi ont-ils parlés d’autre ?
- Syldarath lui a demandé s’il n’était pas un peu triste de la mort du grand squale.
- Pourquoi lui a-t-il demandé ça ?
- Parce que l’autre dynaste, c’est le seigneur Luane Balfatéus, le fils du défunt maître des dagues pourpres.
- Quoi, fit Kilath surpris, en es-tu sûr ?
- Oh oui, seigneur Kilath, je connais bien le seigneur Luane et c’était bien lui.
- Bien, cela sera tout !
Alors que s’attendait à ce que le maître du dragon l’achève après avoir obtenu ce qu’il désirait, Eucalys eu la surprise de voir Kilath fouiller dans sa tunique et à en sortir une bourse qu’il lui jeta. Kilath commença à s’éloigner vers son dragon tandis qu’Eucalys se précipitait sur la bourse pour voir son contenu. Il l’ouvra et déversa plusieurs pierres rouges.
- Voilà pour toi, ce sont des rubis. Je les ai pris à une bande de maraudeurs que j’ai massacrés.
- Mais, je ne suis pas sûr de comprendre, fit l’elfe incrédule.
- Je t’avais bien dit que je me montrerais peut-être indulgent si tu me disais ce que je voulais savoir.
Kilath commençait à s’installer sur le dos de son dragon. Pendant ce temps là, Eucalys réfléchissait à vitesse éclaire.
- Attendez, seigneur. Je reconnais votre grande noblesse et je vous en suis reconnaissant. J’aimerais, pour vous remercier, vous rendre service. Y-a-t-il quelque chose que je pourrais faire pour vous, pour…disons, quelques autres rubis.
- Bien sûr, un espion me serait très utile. J’espère que cela ne te pose pas de problème.
- Oh non aucun, mon vénérable maître. Je serais heureux de vous servir.
Kilath souriait du haut de son dragon. C’était si simple ! Il venait de s’acheter un espion et s’en servirait contre ses vrais ennemis. Bientôt il en serait plus sur ce mystérieux Cercle du Cygne Noir. Il prendrait ainsi une longueur d’avance sur ses ennemis. Tandis que le dragon était près à prendre son envol, Eucalys l’interrompit une nouvelle fois.
- Attendez maître, j’ai une dernière chose à vous demandez.
- Eh bien vas-y.
- En fait, j’ai eu beau chercher, je n’ai trouvé aucune trace d’un seigneur du nom de Kilath.
- Tu ne pensais pas que j’allais te donner ma véritable identité quand même. Je te trouve bien curieux, mais bon je vais me montrer une nouvelle fois indulgent car cette qualité te sera utile si tu tiens à me servir.
- Merci encore maître, je ne vous décevrais pas, finit l’elfe tandis que le dragon et son maître s’éloignait dans le ciel.
- En route, Drask, lança Kilath à son dragon, nous avons encore plusieurs personnes à voir.

JOURNAL D’UN ASSASSIN : Extrait 2

Jour 2 depuis évasion : Et voilà, le plan a fonctionné comme prévu. Khaled et le parchemin ne sont plus qu’une histoire ancienne. Il n’y a plus qu’à trouver le moyen de retourner à Naggaroth pour terminer ma mission. Pour ça, les bourses de rubis que j’ai trouvé dans la base du vampire vont surement m’être très utiles. Je crois que je vais tenter ma chance à Kar Argond ; je devrais y trouver une embarcation pour ma terre natale. Mais il faudra que je reste discret et éviter de tomber sur le seigneur York. Je ne tiens pas à ce qu’il commence à me questionner sur ce qu’il s’est passé après la bataille des deux arches noires des dagues pourpres.

Jour 5 : Je suis tombé sur une petite bande de gobelins de la nuit aujourd’hui. Ils avaient la moitié du visage peint en jaune. Ils ont voulus me dépouiller mais ont vite abandonnés quand j’ai exécuté leur chef d’un seul coup. Du coup, ils se sont enfuit. Je crois que je ne connais pas de plus misérables et de plus lâches créatures que les gobelins. Je devrais avoir quitté les montagnes d’ici deux à trois jours.

Jour 7 : Voilà déjà une semaine que j’ai quitté mon cachot et comme prévu la montagne est désormais derrière moi. Je ne suis plus très loin de Kar Argond maintenant.

Jour 8 : La région semble bien plus infestée d’hommes-bêtes que dans mes souvenirs. Je me demande si un événement particulier peut expliquer cela. Il faut me montrer très prudent. En plus des patrouilles des différentes cités de la région, il faut maintenant que j’évite les bandes d’hommes-bêtes.

Jour 9 : Je suis tombé sur une patrouille d’humain. Enfin, plutôt ce qui en rester. J’ai interrogé l’un des survivants qui m’a dit qu’ils avaient était attaqués par un vampire. J’aurais dû me douter que les vampires ne me laisseraient pas m’enfuir aussi facilement. Ils ont dû se douter que je tenterais de rejoindre Kar Argond. Il ne doit pas s’agir de Van Helster en personne mais plus tôt de son subordonné. Voilà une raison de plus de se montrer très prudent. Comme si j’avais en plus besoin de ça. Enfin bon, je serais à Kar Argond dans deux jours environ et se sèmerait ainsi le vampire.

Jour 11 : Horreur je suis arrivé vers Kar Argond mais impossible d’y pénétrer et d’y prendre une embarcation. La cité est en effet assiégée par une armée d’hommes bêtes. Je comprends mieux maintenant. Du temps du grand squale, les hommes bêtes n’osaient pas s’approcher de trop près de la cité mais maintenant qu’il a dû mourir, ils sont revenus en nombre. York n’est pas assez bon stratège pour les repousser. Que dois-je faire ? Dois-je m’impliquer dans le conflit et venir en aide à mes compatriotes druchiis, au risque d’être capturé, soit par les hommes bêtes, soit par York ou d’y trouver la mort alors que j’ai une information cruciale à apporter à mon maître ? Dois-je plutôt attendre que la situation évolue d’elle-même et prendre le risque d’être rattrapé par le vampire ? Dois-je tenter ma chance loin de Kar Argond ? Et si je choisis cette dernière solution, où dois-je aller ? La première solution est trop risquée et la vie de mes compatriotes m’importe peu. Ce n’est pas la meilleure solution. Un siège peut être très long et chaque jour que je reste à observer l’évolution de la situation, le risque d’être découvert par le vampire ou par les hommes bêtes s’agrandit. Je pense que je vais quand même rester à observer mais je ne resterais que quelques jours et après si la situation ne s’est toujours pas débloquer, je tenterais ma chance ailleurs.

Jour 12 : Aujourd’hui, les druchiis de Kar Argond ont tentés de briser le siège. Plusieurs chevaliers sur sang froid ont fait une percée dans les troupes hommes bêtes. Ils en ont fait fuir une bonne partie. Mais même après ça, les assiégeants étaient encore trop nombreux et les druchiis ont dû se résigner à se réfugier derrière les remparts.

Jour 13 : Rien de bien particulier à noter aujourd’hui, à part que j’ai croisé la route d’un unique skaven. Nous sommes tombés nez à nez et nous sommes observés un bon moment avant de réagir. Il semblait dans un mauvais état et apeuré. Il avait aussi le regard qui louchait. Je me demande ce qu’il devait faire seul dans la région. Il s’est enfuit en poussant un couinement affolé quand j’ai sorti ma dague. Du coup je ne pense pas qu’il représente une menace immédiate. Il n’y a pas que les gobelins qui sont misérables et lâches.
J’ai essayé de réfléchir à un moyen de rejoindre Naggaroth sans passer par Kar Argond. Je tenterais bien de trouver une embarcation en Estalie. Peut-être qu’avec un peu de chance.

Jour 15 : Cette fois je n’ai vraiment plus le choix, mon retour à Naggaroth ne se fera pas par Kar Argond. Allez, va pour l’Estalie, on verra bien ce que je peux trouver là bas. La nuit après ma rencontre avec le skaven, le vampire qui me poursuivait ma retrouver. Nous nous sommes battus l’un contre l’autre. Il avait clairement le dessus grâce à ses pouvoirs vampiriques. Je dois mon salue aux hommes bêtes. En effet, le raffut de notre combat a attiré leur attention et ils se sont jetés sur nous. J’ai profité de cette diversion pour m’enfuir. J’espérais que les hommes bêtes avaient mis en pièces le vampire mais ce ne fut pas le cas. En effet, je fus très vite poursuivi par une meute de loups funestes. Je les ai distancé une bonne parti de la journée suivante mais je savais que ce n’était plus qu’une question de temps avant qu’ils ne me rattrapent. Alors j’ai tendus plusieurs pièges et je les ai attendus. Quand ils m’ont vu ils se sont précipités sur moi et plusieurs d’entre eux sont morts dans mes pièges mais d’autre les ont évité. Je les ai tué au corps à corps mais l’un d’entre eux ma mordu et ma gravement blessé.

Jour 17 : La chance me sourit enfin ! J’ai finalement trouvé une solution pour rentrer à Naggaroth et le vampire ne peut désormais rien faire contre moi. Mais avant, il faut que je raconte ce qui est arrivé après ma rencontre contre les loups. A cause de ma blessure, j’avais perdu beaucoup de sang et je m’affaiblissais à vue d’œil. Bientôt je fus à terre presqu’inconscient. Et là, une bande de peaux vertes à débarquer. Leur chef m’a donné quelques coups de pieds en affirmant vouloir s’amuser avec moi. Un gobelin s’est jeté sur une des bourses de rubis tombés de ma tunique et un orque l’a découpé en deux en prétendant que la bourse était à lui. S’en est suivi une bagarre au sein de leurs lignes. Le chef, qui ne se préoccupait pas du manque de discipline de ses hommes, a tendu son arme démesurée pour m’achever tandis qu’il poussait un rire guttural et qu’il m’écrasait la poitrine de son immense botte. J’ai alors planté ma dague dans son talon et est rassemblé mes dernières forces pour me relever. Alors que je peinais à m’enfuir, le chef a hurlé qu’il y aurait double ration pour celui qui me découperait en morceaux et toute la tribu s’est lancée à ma poursuite. Cette fois, je pensais ma fin arrivé, je ne voyais aucune façon de m’en sortir. Je ne pouvais pas m’enfuir bien loin dans l’état où j’étais. Je fus sauvé par une armée des plus improbables : des hauts-elfes. Je les ai vus exterminés les orques et gobelins tandis que je sombrais dans l’inconscience. Je me suis réveillé dans leur embarcation et je me suis aperçu qu’ils avaient commencés à soigner mes blessures. La clarté de mes cheveux leur ont sans doute fait croire que j’étais l’un des leurs. Plusieurs guerriers asurs m’ont demandés mon nom et d’où je venais. Je leur ai répondu que je faisais partis de l’ancienne forteresse du dragon et que depuis sa chute, j’avais été capturés par les druchiis de Kar Argond où il m’avait torturé et transformé en esclave. Finalement, j’avais échappé à mon triste sort en profitant d’une attaque d’hommes bêtes pour m’enfuir. Je leur ai aussi dit que je me nommais Ilendirion (l’un des asurs de la forteresse du dragon que j’avais tué de mes propres mains et dont je me souvenais du nom). Ils m’ont expliqués après qu’ils devaient se rendre à Albion et qu’après ils retourneraient en Ulthuan où ils me déposeront. Et voilà, c’était parfait, ma chance était de retour. Ils allaient me mener en Ulthuan et après je n’aurais plus qu’à trouver la vipère rouge, l’espion et l’assassin du seigneur Jul pour qu’il m’aide à rentrer discrètement à Naggaroth. Ils ont fini par me dire de me reposer et de reprendre des forces.

Les trois elfes marchaient dans les sinistres jardins de la demeure des Lyacarus. Ils empruntaient une allée entourée d’inquiétants arbres à pendus grisâtres.
- Alors c’est ce soir que le vote aura lieu. Je saurais enfin si on me juge digne de rejoindre les membres du Cercle.
- N’aie crainte, je suis sûr que tu as toutes tes chances, affirma le garde-noir. Tu as le soutien d’une bonne partie des membres du cercle extérieur. Le Triumvirat sera obligé d’en tenir compte.
- Bien évidemment, ils ne prennent aucune décision sans les avoirs consultés, confirma la sorcière.
- J’espère bien. Et sinon, interrogea Syldarath, vous y croyez à l’existence de ce Cygne Noir ou c’est juste un mythe des triumvirs ? Mon père ne m’a jamais confirmé son existence. Il reste la plus part du temps muets quand je le questionne sur le Cercle. Tout ce que je sais, je l’ai appris en grande parti grâce à vous deux.
- Personnellement, je n’en ai aucune idée et je me fous de savoir s’il existe ou pas, répondit le garde noir.
- Moi, je suis persuadé que le Cygne Noir existe bel et bien, et j’ai même une idée sur son identité.
- Qu’est-ce-qui te fait dire cela, Shamgara ? demanda le garde noir
- Eh bien, mon cher Luane, j’ai mes raisons. Bien évidemment, je n’ai aucune preuve concrète mais j’ai rassemblé plusieurs éléments qui mon menés sur une hypothèse.
- Et qu’elle est cette hypothèse ? interrogea de nouveau Luane Balfatéus.
- Si tu crois que je vais le dire à quelqu’un comme toi.
- Qu’insinues-tu sale chienne de slaaneshi, je vais t’étriper, lança le garde noir en dégainant son immense épée.
- Allons du calme Luane. Eucalys, cria Syldarath, apporte nous deux ou trois esclaves afin que le seigneur Balfatéus passe ses nerfs sur eux.
- Tout de suite, maître, fit au loin une voix.
- Non, c’est bon, ce ne sera pas la peine. Garde tes esclaves, proposa le garde noir.
- Allons, allons Luane, j’insiste. Je tiens à me montrer comme un hôte serviable. Je dois rester digne de la bonne réputation de la maison Lyacarus tout de même.
- Très bien, si tu insistes.
- Et dire que c’est moi qu’on surnomme l’impétueux. Je vois que tu pourrais me faire concurrence sur ce sujet, plaisanta Syldarath.
Eucalys apporta trois esclaves, deux femmes humaines d’une maigreur cadavérique. L’une d’entre elle était encore loin d’avoir atteint l’âge adulte. Le troisième était un gobelin borgne dont les membres étaient pris d’une mystérieuse convulsion. Le seigneur Luane mis rapidement fin à leur calvaire. Il est vrai qu’il se sentit tout de suite plus détendu. C’était dingue ce que l’effet des cris d’horreur pouvait avoir sur le mental des druchiis. Luane et Shamgara gardèrent ensuite le silence et observèrent méfiant le nouveau venu. S’apercevant de cela, Syldarath Lyacarus leur dit :
- Ce cher Eucalys est l’un de mes subordonnés les plus fideles et les plus dévoués. Je vous assure nous pouvons parler clairement devant lui, il ne nous trahira pas. Figurez-vous, que la dernière fois, il a risqué sa propre vie pour me tirer d’un traquenard que des brigands m’avaient tendus alors que tous mes autres serviteurs avaient déjà détalé comme des lapins. D’ailleurs voici l’un de ses couards pendu ici, je lui ai brisé tous les os de son corps avant de le tuer. Les bandits ont finalement préférés eux aussi fuir devant le courage de mon honorable serviteur.
- C’est trop d’honneur que vous me faites maître. Je n’ai fais qu’accomplir mon devoir.
En fait Eucalys n’avait pas risqué grand-chose puisque c’est lui-même qui avait organisé ce traquenard, et cela, dans le but de gagner la confiance de Syldarath.
- Vous voyez qu’est ce que je vous disais. N’est-il pas le plus dévouez des serviteurs ?
- Bien évidemment, confirma Luane.
- Dis-moi mon cher serviteur, tes tenues semblent bien plus riches qu’avant. Comment expliques-tu cela ?
- Mon maître, j’ai récemment touchés en héritage plusieurs sacs de magnifiques rubis. J’ai ensuite investit dans le commerce des esclaves.
- Un héritage ? Qu’est il arrivé ? demanda Luane.
- Figurez-vous que ma pauvre grand-mère a été empoisonnée. Surement un esclave rebelle.
- Ha, ha, Eucalys, toujours le mot pour rire, s’esclaffa Syldarath. Ou en étions-nous ?
- Je faisais juste remarquer au seigneur Balfatéus que je voulais, pour le moment, garder mon hypothèse pour moi sur l’identité du Cygne Noir et que je ne lui faisais pas assez confiance pour lui en parler, reprit Shamgara la dévote.
- C’est toi qui parle de confiance. C’est à toi qu’on ne peut pas faire confiance, tu n’as aucune allégeance. Tu as comploté contre ta propre reine avant de te retourner contre tes alliés et de les vendre.
- J’ai mis du temps mais aujourd’hui j’ai trouvé mon allégeance et pour preuve, regarde la confiance que me porte notre chère reine Morathi. Je suis l’une de ses dames de compagnies favorites et je l’ai fidèlement servi depuis qu’elle m’a accordé son pardon. Je t’assure, seigneur Balfatéus. Mon allégeance au Cercle et à la reine est sincère.
- Tu parles oui, une allégeance digne d’un skaven !
- Je te pris, Luane, de mesurer tes paroles.
- Laisse le parler mon cher Syldarath. Le seigneur Balfatéus est juste jaloux parce que je suis rentré dans le Cercle après lui et que j’ai déjà atteint le Cercle Intérieur.
- En tout cas, seigneur Balfatéus, on ne peut pas vous reprochez votre manque de loyauté, fit remarquer Eucalys. J’ai entendu dire que votre dévouement envers notre bon roi est légendaire même parmi la garde noire. Vous êtes un exemple pour tout un tas de druchiis, y compris pour moi.
- Je te remercie de ta remarque Eucalys, voilà enfin des paroles censées.
- Tu ferais mieux de te taire, sale chien et de rester à ta place, lança la sorcière envers le serviteur d’un regard dédaigneux.
- Bon il se fait déjà tard, observa Luane. Nous devons te quitter cher Syldarath. C’est bientôt l’heure de la réunion du Cercle du Cygne Noir. Nous te tiendrons au courant de la décision du Triumvirat.
- Bien, tâchez de ne pas vous entretuez sur le chemin, plaisanta Syldarath.
- Je crois que je vais avoir du mal à résister à la tentation, ironisa le garde noir.
Tandis que le garde noir et la sorcière suprême s’éloignait, Eucalys plongea son regard sur les cadavres des trois esclaves jonchés sur le sol.
- Le maître désire-t-il que je le débarrasse de ces déchets.
- Non, laisse-les pour l’instant. J’aime la vue de cadavres pourrissants dans le jardin. Retire-les seulement quand l’odeur sera trop nauséabonde.
- Dans ce cas, je devrais m’occuper tout de suite du gobelin !

C'est amusant l'humour Druchii . Sinon c'est bizarre qu'un mec qui postule pour le cercle du cygne noir ne soit pas certain de son existence.

Itzi-Bitzi a écrit:

C'est amusant l'humour Druchii . Sinon c'est bizarre qu'un mec qui postule pour le cercle du cygne noir ne soit pas certain de son existence.

Syldarath postule bien pour le Cercle du Cygne Noir et il n'a aucun doute sur l'existence du cercle. Celle dont il doute, c'est l'existence du Cygne Noir (le nom par lequel est désigné celui qui est censé diriger le Cercle). Concrètement le Cercle est dirigé par le triumvirat mais ce dernier prétend recevoir les ordres du Cygne Noir. Après, peu de membres du cercle savent si le chef nommé Cygne Noir existe réellement.

L'assassin a quand même pas mal de chance, a chaque fois qu'il est dans une mauvaise posture ya toujours quelqu'un qui lui sauve la peau (les morts vivants qui le sauvent des guerriers du chaos, les hommes-bêtes qui le sauvent du vampire, les hauts-elfes qui le sauvent des peaux-vertes). Va-t-il s'en sortir avec les asurs ou vont-ils découvrir sa véritable identité ? Je suis curieux de voir s'il va arriver vivant à Naggaroth.

Citation :

Kilath commençait à s’installer sur le dos de son dragon. Pendant ce temps là, Eucalys réfléchissait à vitesse éclaire.
- Attendez, seigneur. Je reconnais votre grande noblesse et je vous en suis reconnaissant. J’aimerais, pour vous remercier, vous rendre service. Y-a-t-il quelque chose que je pourrais faire pour vous, pour…disons, quelques autres rubis.

Lol, il refusait presque de parler et d'un coup il veut jouer les espions. C'est bizarre comme de simples rubis peuvent faire changer d'avis.
Le mec qui se fait appeler Kilath, c'est bien Keith en fait ?

Denver56 a écrit:

L'assassin a quand même pas mal de chance, a chaque fois qu'il est dans une mauvaise posture ya toujours quelqu'un qui lui sauve la peau (les morts vivants qui le sauvent des guerriers du chaos, les hommes-bêtes qui le sauvent du vampire, les hauts-elfes qui le sauvent des peaux-vertes). Va-t-il s'en sortir avec les asurs ou vont-ils découvrir sa véritable identité ? Je suis curieux de voir s'il va arriver vivant à Naggaroth.

Le mec qui se fait appeler Kilath, c'est bien Keith en fait ?

Pour l'assassin, je peux déjà dire que ça va pas être si simple pour lui de rentrer à Naggaroth (s'il y arrive un jour) mais c'est vrai qu'il a beaucoup de chance par moment.
Quand à Kilath, c'est en effet bien le grand squale des dagues pourpres. J'ai laisser plusieurs indices pour le faire deviner. Le nom du dragon déjà cité auparavant en est un par exemple.